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rre, dans le presbytère d’un village de la Suisse
allemande
, un jeune pasteur, Karl Barth. Autour de lui, c’était l’écho des bomb
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eur de campagne, et dans lequel, soudain, toute l’
Allemagne
intellectuelle découvre l’expression poignante de son angoisse intime
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ul ou à peu près, au puissant parti des Chrétiens
allemands
, fraction de l’hitlérisme qui prétend faire main basse sur les église
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que. Alors que la grande majorité des chrétiens d’
Allemagne
, rangée derrière les plus fameux docteurs, appuyée par Hitler lui-mêm
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ons garder dans la restauration spirituelle d’une
Allemagne
profondément paganisée. Il est aussi la plus éclatante réponse à tous
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Béguin, « Karl Barth et la situation de l’Église
allemande
», Revue d’Allemagne du 15 septembre 1933. a. Rougemont Denis de, «
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et la situation de l’Église allemande », Revue d’
Allemagne
du 15 septembre 1933. a. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Karl
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, Paris, 30 décembre 1933, p. 4. b. Traduit de l’
allemand
par Pierre Maury et Alexandre Lavanchy (Éditions “Je sers”) », Les No
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pourrait bien être chez les conteurs romantiques
allemands
, aussi peut-être dans la musique de Schubert, dans tout ce qui sourd
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axons, s’étend rapidement depuis quelques mois en
Allemagne
, en Suisse, à Paris même. Né dans les universités, il paraît destiné
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te est évident. — Quel reste ? — Les Anglais, les
Allemands
, les Scandinaves, et le roman d’analyse français, de Rousseau jusqu’à
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. Le grand succès qu’a remporté ce petit livre en
Allemagne
mérite d’être confirmé par notre public littéraire. En quelques chapi
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Les mystiques
allemands
du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)m n
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rreur de classification. En vérité, les mystiques
allemands
nous apparaissent surtout intéressants dans la mesure où ils annoncen
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l’esprit humain. J’entends le premier romantisme
allemand
, encore si mal connu chez nous. Il est grand temps que nous rendions
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, « [Compte rendu] Jean Chuzeville, Les Mystiques
allemands
du XIIIe au XIXe siècle », Les Nouvelles littéraires, Paris, 2 novem
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ante. Ayant fait de solides études à Vienne et en
Allemagne
, il a enseigné dans une ville universitaire où il rédigea, en 1936, c
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iversitaire où il rédigea, en 1936, ce Journal d’
Allemagne
, qui, paru au printemps dernier, est un des témoignages les plus val
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istible ascension d’Adolf Hitler (dans Journal d’
Allemagne
et Journal des deux mondes notamment). Pour les mélomanes, il est
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l’Université de Francfort et séjournera un an en
Allemagne
hitlérienne. Je me trouvais sans activité à Paris, où j’écrivais le
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rencontrai Abetz. Il m’offrit de passer un an en
Allemagne
en me disant : « Vous qui pensez pis que pendre de notre régime, alle
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pensé et dit beaucoup de mal dans mon Journal d’
Allemagne
, paru en 1938. J’eus d’ailleurs d’autres démêlés avec les autorités
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us d’ailleurs d’autres démêlés avec les autorités
allemandes
, quand j’écrivis un article dans la Gazette de Lausanne sur l’entrée
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e Lausanne sur l’entrée de Hitler dans Paris. Les
Allemands
demandèrent que je sois puni et j’ai reçu quinze jours de prison mili
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le sujet de son Rhinocéros ? Dans mon Journal d’
Allemagne
, c’est lui-même qui me l’a dit. w. Rougemont Denis de, « [Entreti
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instaurent en Russie, en Turquie, en Italie et en
Allemagne
, puis en Espagne. Les nationalismes et les racismes, dénoncés d’avanc
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’est pas Popov qui l’a inventé, mais bien un Juif
allemand
, dont le père était devenu protestant, et qui rédigeait au British Mu
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cipauté placée entre les influences françaises et
allemandes
, ce qui est très suisse, par définition. 17 ans, c’est le moment où j
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tres de Normandie ou du Midi, mais aussi quelques
Allemands
et plusieurs Hollandais. Cela vous donne encore une fois une idée ass
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n que l’Italie comme État n’a que cent-dix ans, l’
Allemagne
cent ans, la Norvège soixante-six, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie
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in comme Thomas d’Aquin, pisan comme Bonaventure,
allemand
comme Albert le Grand, écossais comme Duns Scot, brabançon comme Sige
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frontières actuelles ; breton et flamand au nord,
allemand
à l’est, basque, occitan, catalan et italien au sud, et naturellement
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itié de ses territoires actuels. Prenez la langue
allemande
: si elle devait coïncider avec un État-nation, il faudrait annexer à
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du Moyen Âge, du français au xviiie siècle, de l’
allemand
des philosophes et des savants au xixe , et de l’anglo-américain de n
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vallées vaudoises et du Val d’Aoste, plus loin l’
allemand
, puis le ladin, puis de nouveau l’allemand, toujours des deux côtés.
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loin l’allemand, puis le ladin, puis de nouveau l’
allemand
, toujours des deux côtés. Et la Suisse est née du Gothard, au cœur de