1 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
1 rre, dans le presbytère d’un village de la Suisse allemande , un jeune pasteur, Karl Barth. Autour de lui, c’était l’écho des bomb
2 eur de campagne, et dans lequel, soudain, toute l’ Allemagne intellectuelle découvre l’expression poignante de son angoisse intime
3 ul ou à peu près, au puissant parti des Chrétiens allemands , fraction de l’hitlérisme qui prétend faire main basse sur les église
4 que. Alors que la grande majorité des chrétiens d’ Allemagne , rangée derrière les plus fameux docteurs, appuyée par Hitler lui-mêm
5 ons garder dans la restauration spirituelle d’une Allemagne profondément paganisée. Il est aussi la plus éclatante réponse à tous
6 Béguin, « Karl Barth et la situation de l’Église allemande  », Revue d’Allemagne du 15 septembre 1933. a. Rougemont Denis de, «
7 et la situation de l’Église allemande », Revue d’ Allemagne du 15 septembre 1933. a. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Karl
8 , Paris, 30 décembre 1933, p. 4. b. Traduit de l’ allemand par Pierre Maury et Alexandre Lavanchy (Éditions “Je sers”) », Les No
2 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
9 pourrait bien être chez les conteurs romantiques allemands , aussi peut-être dans la musique de Schubert, dans tout ce qui sourd
3 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
10 axons, s’étend rapidement depuis quelques mois en Allemagne , en Suisse, à Paris même. Né dans les universités, il paraît destiné
4 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
11 te est évident. — Quel reste ? — Les Anglais, les Allemands , les Scandinaves, et le roman d’analyse français, de Rousseau jusqu’à
5 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
12 . Le grand succès qu’a remporté ce petit livre en Allemagne mérite d’être confirmé par notre public littéraire. En quelques chapi
6 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
13 Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)m n
14 rreur de classification. En vérité, les mystiques allemands nous apparaissent surtout intéressants dans la mesure où ils annoncen
15 l’esprit humain. J’entends le premier romantisme allemand , encore si mal connu chez nous. Il est grand temps que nous rendions
16 , « [Compte rendu] Jean Chuzeville, Les Mystiques allemands du XIIIe au XIXe siècle  », Les Nouvelles littéraires, Paris, 2 novem
7 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
17 ante. Ayant fait de solides études à Vienne et en Allemagne , il a enseigné dans une ville universitaire où il rédigea, en 1936, c
18 iversitaire où il rédigea, en 1936, ce Journal d’ Allemagne , qui, paru au printemps dernier, est un des témoignages les plus val
8 1963, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Mais qui est donc Denis de Rougemont (7 novembre 1963)
19 istible ascension d’Adolf Hitler (dans Journal d’ Allemagne et Journal des deux mondes notamment). Pour les mélomanes, il est
20 l’Université de Francfort et séjournera un an en Allemagne hitlérienne. Je me trouvais sans activité à Paris, où j’écrivais le
21 rencontrai Abetz. Il m’offrit de passer un an en Allemagne en me disant : « Vous qui pensez pis que pendre de notre régime, alle
22 pensé et dit beaucoup de mal dans mon Journal d’ Allemagne , paru en 1938. J’eus d’ailleurs d’autres démêlés avec les autorités
23 us d’ailleurs d’autres démêlés avec les autorités allemandes , quand j’écrivis un article dans la Gazette de Lausanne sur l’entrée
24 e Lausanne sur l’entrée de Hitler dans Paris. Les Allemands demandèrent que je sois puni et j’ai reçu quinze jours de prison mili
25 le sujet de son Rhinocéros ? Dans mon Journal d’ Allemagne , c’est lui-même qui me l’a dit. w. Rougemont Denis de, « [Entreti
9 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les prophètes de la décadence (24 septembre 1970)
26 instaurent en Russie, en Turquie, en Italie et en Allemagne , puis en Espagne. Les nationalismes et les racismes, dénoncés d’avanc
27 ’est pas Popov qui l’a inventé, mais bien un Juif allemand , dont le père était devenu protestant, et qui rédigeait au British Mu
10 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Denis de Rougemont : l’amour et l’Europe en expert (24 décembre 1970)
28 cipauté placée entre les influences françaises et allemandes , ce qui est très suisse, par définition. 17 ans, c’est le moment où j
29 tres de Normandie ou du Midi, mais aussi quelques Allemands et plusieurs Hollandais. Cela vous donne encore une fois une idée ass
11 1972, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). De l’unité de culture à l’union politique (17-23 avril 1972)
30 n que l’Italie comme État n’a que cent-dix ans, l’ Allemagne cent ans, la Norvège soixante-six, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie
31 in comme Thomas d’Aquin, pisan comme Bonaventure, allemand comme Albert le Grand, écossais comme Duns Scot, brabançon comme Sige
32 frontières actuelles ; breton et flamand au nord, allemand à l’est, basque, occitan, catalan et italien au sud, et naturellement
33 itié de ses territoires actuels. Prenez la langue allemande  : si elle devait coïncider avec un État-nation, il faudrait annexer à
34 du Moyen Âge, du français au xviiie siècle, de l’ allemand des philosophes et des savants au xixe , et de l’anglo-américain de n
35 vallées vaudoises et du Val d’Aoste, plus loin l’ allemand , puis le ladin, puis de nouveau l’allemand, toujours des deux côtés.
36 loin l’allemand, puis le ladin, puis de nouveau l’ allemand , toujours des deux côtés. Et la Suisse est née du Gothard, au cœur de