1 pable » de la Parole de Dieu. Ainsi Barth rejoint Calvin , Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul, tous ceux qui ont su et conn

2 L’Humanité de Jésus d’après Calvin , par Max Dominicé (24 mars 1934)d M. Max Dominicé nous donne L’Hum

3 x Dominicé nous donne L’Humanité de Jésus d’après Calvin comme un simple commentaire de la pensée du réformateur. N’allons pas

4 s cette difficulté, le jeune théologien interroge Calvin . Que trouve-t-il ? Des arguments, une solution ? Non point : un renve

5 lution ? Non point : un renversement du problème. Calvin ne fonde pas notre vie religieuse sur notre amour pour Jésus-Christ —

6 ctes. C’est l’un des traits les plus frappants du Calvin commentateur des évangiles, tel que nous le restitue M. Dominicé, que

7 nce ». On peut dire dans ce sens que l’exégèse de Calvin est toute didactique : elle veut sans cesse transformer nos questions

8 u critique moderne, qui se pose en juge du texte, Calvin n’admet et ne pratique qu’une « exégèse d’obéissance » — il se laisse

9 s son modèle, et que l’admiration que lui inspire Calvin s’exprime en termes aussi respectueux des objections possibles. Il es

10 e est une thèse. Mais il n’est pas moins vrai que Calvin sut parler un langage d’une verdeur assez peu sorbonnique. Max Domini

11 rendu] Max Dominicé, L’Humanité de Jésus d’après Calvin  », Les Nouvelles littéraires, Paris, 24 mars 1934, p. 4.

12 ouriantes injustices du catholique à l’endroit de Calvin . John Viénot, pasteur et professeur de théologie, a réussi le tour de

13 st la conception même de la vie du chrétien selon Calvin , c’est surtout le simul peccator et justus qui fonda la Réforme luthé

14 an Calvin (20 juillet 1935)l On nous montre un Calvin maigre et sec, et l’on conclut incontinent à l’ascétisme puritain. On

15 est plus nombreuse qu’on ne pense. Que sait-on de Calvin dans notre grand public, sinon qu’il avait les joues creuses, une bar

16 aires ? Comment se dire calviniste ? L’exposition Calvin à la Bibliothèque nationale, si elle a permis à beaucoup de réviser q

17 réalité qui le juge et nous sauve. Faire retour à Calvin , ce n’est pas faire retour à certaines formules dogmatiques ; mais c’

18 er de ces hommes sans tomber dans l’extravagance. Calvin homme, Calvin écrivain, nous ne nous priverons pas de l’estimer à nos

19 es sans tomber dans l’extravagance. Calvin homme, Calvin écrivain, nous ne nous priverons pas de l’estimer à nos mesures humai

20 trois dimensions primordiales. Nous voyons alors Calvin faire face d’une part à l’Église de Rome et c’est l’Épître à Sadolet 

21 beaucoup l’occasion d’une véritable découverte de Calvin . Il nous donne un puissant raccourci de toute la polémique de la Réfo

22 é des hommes ou de leur outrecuidance débordée ? Calvin n’est guère partisan, on le voit, de ce fameux libre examen dont on p

23 avec « une façon de royaume mondain ». À ceux-là, Calvin rappellera que notre condition chrétienne est celle du conflit dialec

24 e siècle bouillonnant ont passé dans l’attaque de Calvin  : il a su prendre à l’adversaire ses meilleures armes. Au sujet de ce

25 prendre, dans son essence, le génie littéraire de Calvin , ne doit jamais omettre que celui-ci se considérait comme ministre du

26 mer du moins à toucher son antagoniste ; l’art de Calvin est fait de soumission absolue à l’objet proposé : tout en portant la

27 ominé : telle serait la formule du classicisme de Calvin . D’une vivacité presque baroque dans les Scandales, orné et pompeux d

28 ptueuse du xixe . Il m’apparaît que le style d’un Calvin peut nous être un puissant roboratif. Et ceci pour deux bonnes raison

29 oratif. Et ceci pour deux bonnes raisons. D’abord Calvin était chef de parti ; qui plus est, fondateur d’Église ; donc doublem

30 ublions pas que la plupart des écrits français de Calvin — c’est le cas de ces Trois traités — furent traduits par lui-même du

31 t sa sobriété monumentale. Là encore, la leçon de Calvin serait celle d’un retour aux origines. Voilà la seule révolution qui

32 lée la situation typique du penseur « libéral ». ( Calvin disait : « libertin spirituel ».) Il s’agit de confondre les philosop