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te descente aux enfers de notre âme fait songer à
Dostoïevski
. Dans La Répétition 4, on trouvera confondus le poète, le philosophe,
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avoir abolies dans le monde. C’est l’irruption de
Dostoïevski
dans la bourgeoisie bien-pensante. Le pittoresque, le pathétique de l
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s démontrer, ce qui n’est pas trop difficile, que
Dostoïevski
et Tolstoï sont plus protestants qu’on ne croit. Le reste est évident
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sur le secret dernier du message d’un romancier :
Dostoïevski
. Prenons-y garde, une nouvelle constellation monte au zénith de notre
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n par l’Autre, n’est-ce point encore la vision de
Dostoïevski
? Ses héros ne viennent-ils pas à nous comme de grands questionneurs,
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arle Édouard Thurneysen dans son essai intitulé :
Dostoïevski
ou les confins de l’homme. Le grand succès qu’a remporté ce petit liv
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us nettement encore que Berdiaev dans L’Esprit de
Dostoïevski
, le professeur de Bâle a su l’envisager dans une perspective chrétien
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aotique, morbide. Ce que nous avons cherché dans
Dostoïevski
, c’est la réponse à cette question : qu’est-ce qu’un homme ? Et cette
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de sa vie, la question de Dieu. Tous les héros de
Dostoïevski
apparaissent malades, comme blessés d’une atteinte profonde, portant
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e qu’il fallait entendre par le protestantisme de
Dostoïevski
. Je ne saurais mieux répondre qu’en renvoyant au livre de M. Thurneys
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que » de l’homme illustrée par les personnages de
Dostoïevski
, commentée sur le plan théologique par Karl Barth, et sur le plan d’u
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h, traduit par P. Maury (Éditions « Je sers »). –
Dostoïevski
ou les confins de l’homme, par Édouard Thurneysen, traduit par P. Mau
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Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Kierkegaard,
Dostoïevski
, Barth », Les Nouvelles littéraires, Paris, 23 février 1935, p. 5.
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rs sur l’Europe : de Kierkegaard à Nietzsche et à
Dostoïevski
, de Tocqueville à Jacob Burckhardt et de Donoso Cortès à Georges Sore