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« père des croyants », c’est l’homme qui a osé l’
absurde
. Dieu lui a donné un fils, à l’âge de 70 ans. Il n’a pas ri — comme S
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ifier son fils unique. Il le fait « en vertu de l’
absurde
», c’est-à-dire en vertu de la foi, contre toute morale et toute règl
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: vivre comme tout le monde, mais « en vertu de l’
absurde
». C’est là le sort du « chevalier de la foi », le sort du chrétien v
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t pleinement cette vie, toutefois « en vertu de l’
absurde
», c’est-à-dire en vertu de la transformation promise de ce monde. Ap