1
ie lointaine et d’une humanité si proche. Moins d’
art
peut-être, je veux dire moins d’apparent lyrisme que chez l’auteur de
2
à charmer du moins à toucher son antagoniste ; l’
art
de Calvin est fait de soumission absolue à l’objet proposé : tout en
3
gerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)s L’
art
de conter pour le plaisir se perd. Et peut-être, avec lui, l’art tout
4
our le plaisir se perd. Et peut-être, avec lui, l’
art
tout court. Dans la littérature du xxe siècle, il n’y a plus de gran
5
elma Lagerlöf sait encore que l’origine de tout l’
art
du récit, c’est la légende. Une atmosphère d’enfance retrouvée — qu’o
6
dans cette scène étonnante, l’un des secrets de l’
art
de Selma Lagerlöf. L’invention romanesque n’est ici que la « mise en
7
double contradiction. Romans, poèmes, musique, l’
art
et la littérature nous représentent la passion comme un paroxysme dés
8
n, sa philosophie, sa morale, son économie et ses
arts
. On a beau citer le Moyen Âge comme une période bénie d’unité des esp
9
« cultivés » ou non. Toutes les grandes écoles d’
art
, d’architecture, de musique, de philosophie, de littérature et de doc
10
s grands courants européens, les grandes écoles d’
art
et de pensée : c’est l’unité de notre culture commune. Mais qu’en est