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r tomber certains dogmes décidément incompatibles
avec
nos plus récentes lumières ? Ou bien doit-elle, tout au contraire, as
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Pasteur, je devais parler à des hommes aux prises
avec
les contradictions inouïes de la vie, et leur parler du message non m
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e délaisser l’Église et de nous abandonner, seuls
avec
ces bien-disposés et ces timorés dont j’ai parlé. » Ce ton ne pouvait
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es systèmes existants. Barth lui-même l’a nommée,
avec
une sobriété peu rassurante, une théologie du correctif. Disons tout
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e de religion ? Ne nous montre-t-elle pas plutôt,
avec
une insistance significative, que les hommes religieux, prêtres et ph
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biographie : « L’homme biblique se lève et tombe
avec
sa mission ». Il y a plus. L’histoire biblique, loin de mettre en scè
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oyance, une rencontre personnelle et inconcevable
avec
le Christ, et non point une morale prudente, garantie de bonheur terr
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rard sont de doux ahuris, qui partent dans la vie
avec
une conscience pure et des gants beurre-frais. Ils ne tardent pas à r
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intellectuelle à des doctrines, mais la communion
avec
le Christ vivant », répétaient les théologiens libéraux. La question
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me coup, l’expérience religieuse, dialogue vivant
avec
le Christ des évangiles, se réduisait à une contemplation de sa vie.
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. Max Dominicé ne sera pas le dernier à souhaiter
avec
nous que le retour des doctrines du xvie siècle renouvelle jusque da
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e, et le contraire d’un esthète. Comme Nietzsche,
avec
lequel il a pas mal de traits communs, Kierkegaard nous laisse un ouv
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apparence abstraite qui contraste singulièrement
avec
le réalisme brutal du sujet. Que le lecteur, pourtant, ne se laisse p
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gien. Kierkegaard nous montre un homme aux prises
avec
un problème sentimental douloureux, et qui cherche à le résoudre, d’a
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asses tragiques ; mais voici que Dieu intervient,
avec
la réponse terrible faite à Job. Et ce sont alors d’étranges et magni
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férents traducteurs nous ont prodiguées jusqu’ici
avec
autant de science que de conscience, mais qui se répétaient fastidieu
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orsqu’elle nous engage dans une relation concrète
avec
le prochain. Mais comment s’engager dans cette relation ? L’erreur de
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olation de domicile moral. Pour entrer en contact
avec
les hommes, il n’y a qu’un moyen : c’est de leur ouvrir sa maison. D’
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inisme s’introduit au Japon, augmentant la misère
avec
le nombre des ouvriers. Kagawa fonde la fédération japonaise du trava
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de belette » qui enterre son enfant dans la neige
avec
une sorte d’innocence animale. La superstition rôde dans ces campagne
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bel irénisme de Viénot, la réserve qu’il observe
avec
constance dans son récit ne peuvent en somme que donner plus de vigue
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ainte et Tremblement, Kierkegaard se débat encore
avec
lui-même. A-t-il la foi ? Qu’est-ce que la foi ? Hegel, dont la philo
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t Isaac en récompense d’un acte « fou » et revint
avec
lui dans la vie comme si rien ne s’était passé. Voilà le paradoxe des
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aisonnable dont le titre contraste singulièrement
avec
celui de Kierkegaard. Barth s’adresse à des auditeurs chrétiens, à de
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sument fort bien la thèse que Thurneysen soutient
avec
une passion convaincante. De divers côtés l’on m’a demandé de précise
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aient confondre la véritable grandeur de l’Église
avec
« une façon de royaume mondain ». À ceux-là, Calvin rappellera que no
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l’Évangile, c’est à son sens engager le dialogue
avec
toutes les catégories d’hommes, avec toutes les espèces de créatures.
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le dialogue avec toutes les catégories d’hommes,
avec
toutes les espèces de créatures. Dialoguant toujours avec les plus di
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tes les espèces de créatures. Dialoguant toujours
avec
les plus divers interlocuteurs, il ne se range jamais, comme un litté
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une mission à remplir et d’un dialogue à soutenir
avec
l’époque. Notre culture périt d’être par trop « irresponsable ». Peut
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ins se confondirent durant tout le siècle dernier
avec
ceux du protestantisme français. Maurras, lorsqu’il voulut s’en prend
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e du Bien. D’autre part, l’orthodoxie chrétienne,
avec
son Dieu créateur omnipotent, omniprésent, mais silencieux, se brise
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les croyants : « Emmanuel ! » qui signifie : Dieu
avec
nous ! Est-il vraiment indispensable, est-il même permis au chrétien,
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t réduire le Traité du serf arbitre à la querelle
avec
Érasme, qui lui servit de prétexte et d’aiguillon, et qui lui donne s
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de conter pour le plaisir se perd. Et peut-être,
avec
lui, l’art tout court. Dans la littérature du xxe siècle, il n’y a p
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on dont nous pensions que le secret s’était perdu
avec
l’enfance. Comme on sent que l’auteur s’amuse de sa maîtrise : Lagerl
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que Lagerlöf noue et dénoue dans chaque chapitre
avec
une prodigalité vraiment géniale. Le jeune pasteur Karl-Artur Eckenst
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steur Karl-Artur Eckenstedt vient de se brouiller
avec
sa belle fiancée, Charlotte Löwensköld. En la quittant, il lui a crié
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Luther. Et à côté du fanatique, voici Charlotte,
avec
sa piété sobre et son bon sens impérieux, voici Théa, la sectaire dou
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e entre toutes » par le miracle, et qui l’accepte
avec
humilité. Et cinquante autres personnages, des foules aux foires, la
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on de ne pas insister, de laisser le lecteur seul
avec
l’émotion, cette malice cordiale, cette variété et, à la fois, cette
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us dit Denis de Rougemont (12 février 1939)u v
Avec
l’audace souriante de ces guides helvétiques qui mènent au bord du pr
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moigne de la curiosité, et aussi de la discrétion
avec
laquelle il s’efforce de dégager l’âme secrète de nos campagnes. Deni
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ité, tout de suite familière, où il passe l’hiver
avec
sa femme et Colinet, son petit garçon. Denis de Rougemont est grand,
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ovoquer son dernier livre : n’y affirme-t-il pas,
avec
preuves à l’appui, que Tristan et Iseut, les amants légendaires, les
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t, s’il était marié, à s’abstenir de tout contact
avec
sa femme. Les cathares admettaient le suicide. Glorification de l’esp
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ître, tous les thèmes des troubadours, développés
avec
un lyrisme, un vocabulaire qui resteront au cours des siècles ceux de
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, fort nombreux, et qui adoptaient cette hérésie
avec
d’autant plus d’enthousiasme qu’ils étaient souvent jaloux de l’autor
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ialistes du Moyen Âge ? Denis de Rougemont sourit
avec
malice : Les philologues ont un respect de la lettre qui leur cache p
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ut. C’est un beau sujet. N’est-ce pas ? Ce drame,
avec
musique d’Honegger, sera représenté dans un théâtre en plein air, dev
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is de Rougemont, je lui demande s’il n’attend pas
avec
une certaine curiosité les réactions que vont susciter certaines de s
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, paru en 1938. J’eus d’ailleurs d’autres démêlés
avec
les autorités allemandes, quand j’écrivis un article dans la Gazette
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a six ans, écrira La Part du diable et se liera
avec
plusieurs écrivains français. On décida que je serais moins gênant en
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ent la reprise des charges de notre civilisation,
avec
quelques chances de succès ? Les États-Unis ? dira-t-on. Mais ils son
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e lettre recommandée de Daniel-Rops, que j’ouvris
avec
un peu d’anxiété. Il me disait : « Voudriez-vous me rendre un grand s
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ré de frontières… Un jour j’ai passé la frontière
avec
Robert Schuman en voiture et avec le photographe Pedrazini qui faisai
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sé la frontière avec Robert Schuman en voiture et
avec
le photographe Pedrazini qui faisait un reportage sur Robert Schuman
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soi-même comme l’achèvement. Cela n’a rien à voir
avec
la publicité. Ça peut être secret. Je crois beaucoup à une notion se
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re, mon impossibilité de ne pas croire. Tout cela
avec
la plus grande précision dans le détail, car il n’y a là que la préci
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nt qu’on en réentende l’écho dans sa conversation
avec
Pierre Lhoste. » ad. Le texte auquel Rougemont fait référence, intit
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ez la langue allemande : si elle devait coïncider
avec
un État-nation, il faudrait annexer à la République fédérale outre l’
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’entendront mieux entre eux qu’ils ne s’entendent
avec
les fanatiques de leur propre nation ; que les hippies d’un pays s’ac
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n ; que les hippies d’un pays s’accorderont mieux
avec
ceux de n’importe où qu’avec les conformistes de leur propre nation,
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s’accorderont mieux avec ceux de n’importe où qu’
avec
les conformistes de leur propre nation, etc. Ce ne sont pas nos appar