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ins inouï de la Bible, de cette Bible qui se pose
comme
une nouvelle énigme en face des contradictions de la vie. Souvent ces
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d’interrogation que Barth place derrière des mots
comme
religion, piété, expérience religieuse, problème de Dieu. Il n’en fau
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ogie dialectique de Barth à laquelle on reproche (
comme
à ceux de Port-Royal !) d’effrayer celui qui vient au Christ, peut se
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icé nous donne L’Humanité de Jésus d’après Calvin
comme
un simple commentaire de la pensée du réformateur. N’allons pas comme
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, celle qui commence à s’exprimer dans des revues
comme
Foi et Vie , Le Semeur , Hic et Nunc . Si, par ailleurs, ces jeune
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sme et revenir à l’orthodoxie réformée. Non point
comme
on revient aux solutions toutes faites : plutôt comme on retrouve la
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e on revient aux solutions toutes faites : plutôt
comme
on retrouve la véritable et profonde acuité d’une dialectique à résou
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r n’est pas de ceux qui conçoivent le commentaire
comme
une effervescence lyrique autour d’un texte. Son sujet d’ailleurs s’y
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n. Il eut peut-être ri de se voir présenté tantôt
comme
anarchiste et pourfendeur de prêtres, tantôt comme réactionnaire de s
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omme anarchiste et pourfendeur de prêtres, tantôt
comme
réactionnaire de stricte observance, dogmatique ; ici comme individua
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tionnaire de stricte observance, dogmatique ; ici
comme
individualiste forcené, là comme ancêtre du « fascisme français » ! (
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dogmatique ; ici comme individualiste forcené, là
comme
ancêtre du « fascisme français » ! (au camarade Nizan l’honneur de la
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et au sens moderne, et le contraire d’un esthète.
Comme
Nietzsche, avec lequel il a pas mal de traits communs, Kierkegaard no
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s l’analyse psychologique du désespoir, considéré
comme
une maladie universelle ne doit pas nous tromper sur le dessein du li
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t le pourrait-il quand personne n’ose se plaindre
comme
il sied à un homme ? Parle, élève la voix, parle fort, Dieu peut bien
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re la vérité sur eux-mêmes. Je sortis assez déçu,
comme
on sort en général de toutes les rencontres prévues. Ce que je savais
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s » brillants et cordiaux, un peu trop souriants,
comme
on en trouve dans les pays anglo-saxons. On lui doit, entre autres, u
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velles littéraires, Paris, 4 août 1934, p. 3. g.
Comme
l’indique la note, il s’agit d’Avant l’aube (Éditions « Je sers ») do
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furieusement antichrétiens — des romans justement
comme
ne peuvent en écrire que des protestants, malgré eux. Quand je dis ro
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gine, et quelques tics de psychologues. Ils sont,
comme
l’on dit « sortis du protestantisme » ; « sortis » est bien le mot !
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othèque Rose. Est-ce une histoire qui finit bien,
comme
le croyaient les écrivains anglais du xixe siècle — en conséquence d
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ciers du Nord que d’introduire la durée d’une vie
comme
protagoniste du drame.) Des fragments du journal de Sara commentent e
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nisme, et considérant les conquêtes de la Réforme
comme
autant de conquêtes de la liberté de conscience en général, plutôt qu
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. Mais alors cette révocation n’apparaît plus que
comme
un épisode, le plus marquant il est vrai, de toute l’évolution politi
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iche d’enseignements très actuels. Chez Louis XIV
comme
chez Hitler, ce n’est pas un souci d’unité religieuse qui domine : la
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u dictateur. Déjà ce mot de Mazarin paraît donner
comme
une formule anticipée du droit « nazi » : Si le roi, disait-il, ne v
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ngers. Ce sont François, vrais François de nature
comme
vous, mieux que vous d’affection, s’il est vrai que l’humanité est la
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mots : Nous sommes chassés de la ville et jetés
comme
des ordures dans un coin. C’est bien d’ailleurs. Notre part est en Di
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donné un fils, à l’âge de 70 ans. Il n’a pas ri —
comme
Sarah, sa femme — de ce miracle. Et maintenant Dieu lui commande d’of
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d’un acte « fou » et revint avec lui dans la vie
comme
si rien ne s’était passé. Voilà le paradoxe des paradoxes : vivre com
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it passé. Voilà le paradoxe des paradoxes : vivre
comme
tout le monde, mais « en vertu de l’absurde ». C’est là le sort du «
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r un seul point : l’homme chrétien reste un homme
comme
les autres. Il n’a pas à devenir, dès ici-bas, un être un peu divin,
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ostoïevski ? Ses héros ne viennent-ils pas à nous
comme
de grands questionneurs, comme des êtres orientés vers autre chose qu
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ent-ils pas à nous comme de grands questionneurs,
comme
des êtres orientés vers autre chose qu’eux-mêmes ? « Quand ils posent
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us les héros de Dostoïevski apparaissent malades,
comme
blessés d’une atteinte profonde, portant comme une plaie béante le pr
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s, comme blessés d’une atteinte profonde, portant
comme
une plaie béante le problème de leur existence, ce problème qu’ils ne
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e chopper : Quant à ce que la Prédestination est
comme
une mer de scandales, d’où vient cela sinon de la folle curiosité des
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e doit jamais omettre que celui-ci se considérait
comme
ministre du Verbe divin. Prêcher l’Évangile, c’est à son sens engager
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lus divers interlocuteurs, il ne se range jamais,
comme
un littérateur de second ordre, aux lois d’une esthétique préconçue,
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ystique qui ne serait qu’une fuite hors du monde,
comme
à toute action en révolte contre l’ordre de la Parole. En confondant
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e la Parole. En confondant la foi et la mystique,
comme
le fait par malheur M. Chuzeville, on contribue à renforcer un préjug
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ne s’adresse pas aux spécialistes, ni à l’Église,
comme
ce serait le devoir d’un traité dogmatique. Je m’adresse aux chrétie
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convergence paradoxale et imprévue n’est-elle pas
comme
un signe, une promesse émouvante de l’unité future des chrétiens, par
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itaire : Dieu est un X qui ne se révèle à l’homme
comme
le Père que par son incarnation dans le Fils, reconnue grâce au Saint
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nt de ces débats. Wilfred Monod nous apparaît ici
comme
une espèce de père Hugo du modernisme : même invention verbale, même
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je redoute que certains fidèles ne soient gênés,
comme
je le suis, par l’affirmation répétée que l’auteur « écrit à genoux »
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nt le salut. Elle fait partie de notre nature, et
comme
telle, ne désire vraiment que le péché. La liberté n’est pas dans l’h
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lité et liberté : le problème ne peut être écarté
comme
relevant de la seule théologie. Il est au cœur de la pensée humaine.
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irile d’une nécessité immuable, acceptée et aimée
comme
telle. Mais cette nécessité s’appelle pour Nietzsche le fatum, la fat
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moderne se figure qu’une légende doit être crue,
comme
on croit les journaux, par exemple, et s’en indigne, et refuse de mar
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sions que le secret s’était perdu avec l’enfance.
Comme
on sent que l’auteur s’amuse de sa maîtrise : Lagerlöf, ou la gloire
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n costume de marchande ambulante. « Elle brillait
comme
une rose sauvage. » Il s’arrête. « Tu me regardes comme si j’étais un
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une rose sauvage. » Il s’arrête. « Tu me regardes
comme
si j’étais une bête curieuse, dit-elle. On croirait que tu as rencont
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se prive pas d’ajouter quelques traces d’humour,
comme
pour purifier l’émotion. Mais pour qu’une telle phrase soit dite, il
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de ce jaillissement d’inventions. Morbacka, c’est
comme
une anthologie de scènes mineures des grands romans de Lagerlöf. On y
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rt et la littérature nous représentent la passion
comme
un paroxysme désirable, comme un état d’exception où l’être se dépass
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ésentent la passion comme un paroxysme désirable,
comme
un état d’exception où l’être se dépasse lui-même. Nous aspirons donc
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ême. Nous aspirons donc à connaître cet état que,
comme
Tristan et peut-être inconsciemment, nous préférons à l’être aimé. D’
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tre aimé. D’autre part, on nous montre le mariage
comme
le fondement essentiel de notre société. Mais la passion, par définit
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leur côté, rêvent de l’aventure qui leur apparaît
comme
la seule évasion. Croyez-vous que cela puisse embellir, faciliter la
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z-vous ? J’ai en chantier un livre sur La Réforme
comme
Révolution. Mais je l’ai un peu délaissé au profit d’un drame que j’é
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r vides. J’écris des phrases très courtes, un peu
comme
des slogans. Le chœur jouera un rôle important dans l’action, comme d
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Le chœur jouera un rôle important dans l’action,
comme
dans la tragédie grecque. C’est un travail tout nouveau pour moi, et
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a Tamise ou du Zuydersee… qui sait si un voyageur
comme
moi ne s’assiéra pas un jour sur de muettes ruines, et ne pleurera pa
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ns la marche de l’histoire » et qu’il obéit donc,
comme
tout individu, à une loi de croissance, d’épanouissement et de déclin
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civilisation européenne est-elle une civilisation
comme
les autres ? Son destin peut-il être prédit par extrapolation des exe
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a culture de l’Europe nous apparaît immédiatement
comme
à la fois pluraliste et profane. À cause de ses origines multiples, à
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conomie et ses arts. On a beau citer le Moyen Âge
comme
une période bénie d’unité des esprits et des cœurs, telle que l’a déc
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(Dans le même style, Bismarck définit le Bavarois
comme
« cet être intermédiaire entre l’Autrichien et l’homme ».) Pour les G
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ormerait intimement de considérer tous les hommes
comme
dignes et capables, un jour ou l’autre, de participer pleinement à l’
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il n’en saurait rien. » Et il propose de corriger
comme
suit le passage que j’ai cité : « Nous autres civilisations, nous avo
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dées : c’était parfois une catastrophe naturelle,
comme
la dernière période glaciaire ou le dessèchement du Sahara, affectant
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pour les vingt ans à venir et nous met en garde,
comme
on va le voir, contre les prophètes de la décadence avant de nous pro
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à la femme et l’amour aujourd’hui, et qui portait
comme
titre : « La femme est aussi une personne ». Cela se passait en 1936
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vre, et j’ai terminé les 450 pages en trois mois.
Comme
je l’ai écrit dans la préface, c’est un livre qui m’a demandé trois m
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crire ce livre. Mon deuxième livre sur ce thème,
Comme
toi-même , qui est édité en livre de poche sous le titre Les Mythes d
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ins le plus longtemps possible ; au mariage conçu
comme
une œuvre d’art qui demande certains sacrifices. Tout artiste sait pa
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lité, ce n’est pas au nom d’une morale puritaine,
comme
certains l’ont cru, mais au nom d’une morale d’artiste. Tout homme es
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Savoie et Genève, de nouveau une région naturelle
comme
la géographie l’avait dessinée. Mais en 1923, Poincaré, par une espèc
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ement tout homme a senti dans le fond de soi-même
comme
l’achèvement. Cela n’a rien à voir avec la publicité. Ça peut être se
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dont on ne peut rien dire. J’ai des idées folles,
comme
beaucoup d’hommes, sur la mort, sur la chronologie, si vous voulez. J
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t Dieu ? Je publierai peut-être un livre qui aura
comme
titre « Dieu », entre guillemets, ces guillemets voulant dire que je
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guillemets voulant dire que je ne donne pas Dieu
comme
quelque chose dont chacun sait de quoi il s’agit, mais que j’insiste
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sens à rien ? Pourquoi ne me comporterais-je pas
comme
le surhomme de Nietzsche ? Au nom de quoi venez-vous me dire qu’il fa
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pe le Bel, il est absolument certain que l’Italie
comme
État n’a que cent-dix ans, l’Allemagne cent ans, la Norvège soixante-
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nation flamande, nation italienne, c’était un peu
comme
nos maisons nationales dans une cité universitaire. Mais à l’Universi
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latin. C’est ainsi qu’à la Sorbonne, vers 1270 —
comme
me le faisait observer un jour Étienne Gilson — pas un seul des grand
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esseurs n’était français : ils étaient napolitain
comme
Thomas d’Aquin, pisan comme Bonaventure, allemand comme Albert le Gra
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ls étaient napolitain comme Thomas d’Aquin, pisan
comme
Bonaventure, allemand comme Albert le Grand, écossais comme Duns Scot
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Thomas d’Aquin, pisan comme Bonaventure, allemand
comme
Albert le Grand, écossais comme Duns Scot, brabançon comme Siger, ou
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venture, allemand comme Albert le Grand, écossais
comme
Duns Scot, brabançon comme Siger, ou anglais comme Roger Bacon. Tout
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ert le Grand, écossais comme Duns Scot, brabançon
comme
Siger, ou anglais comme Roger Bacon. Tout cela formait une grande cul
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omme Duns Scot, brabançon comme Siger, ou anglais
comme
Roger Bacon. Tout cela formait une grande culture commune, bien antér
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lien au sud, et naturellement le français, imposé
comme
seule langue officielle dès 1539 par l’édit de Villers-Cotterêts. Si
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, bischof… Il en va de même des termes militaires
comme
« canon », et de tous les termes techniques. Vues de loin, de l’Asie
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u de l’Afrique, toutes nos langues se ressemblent
comme
des sœurs. Vue de loin, l’unité culturelle de l’Europe est un fait qu
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tés tant vantées, et à juste titre ? Est-il vrai,
comme
le disent trop souvent d’éloquents ministres à Bruxelles ou à Strasbo
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relles ». Elles sont accidentelles et arbitraires
comme
les conflits armés dont elles figurent sur nos atlas les cicatrices.
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viols répétés de la géographie par l’histoire »,
comme
je le vois tous les jours autour de Genève, en traversant cette front
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effets que négatifs ! En nous présentant l’Europe
comme
un puzzle de nations en teintes pâles, et la culture de l’Europe comm
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tions en teintes pâles, et la culture de l’Europe
comme
une addition de prétendues « cultures nationales », les manuels de no
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rôle merveilleusement fécondant de petites villes
comme
Tubingue, Iéna, Weimar ou Dresde dans les Allemagnes romantiques, cel