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qu’elle apporte constituent une sérieuse attaque
contre
toute religiosité. Elles consistent tout d’abord en une série de poin
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encore, la polémique de la “religion” est dirigée
contre
le monde qui vit sans Dieu, la polémique de la Bible au contraire, vi
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la trouvaille.) Mais il eût certainement protesté
contre
une erreur qui ne relève pas de l’interprétation partisane, mais d’un
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rmes qu’il revête, du spleen banal jusqu’au péché
contre
l’esprit, jusqu’au refus d’être sauvé, il y a toujours une révolte de
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tre sauvé, il y a toujours une révolte de l’homme
contre
sa condition telle que Dieu l’a voulue, une négation du paradoxe de l
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nourrit de son travail. Parfois, ils se révoltent
contre
sa bonté souriante, fracassent sa vaisselle, lui tirent dessus. Il s’
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écrit en treize jours un roman : L’Archer tirant
contre
le soleil. Accueilli à sa sortie de prison par une foule en fête, il
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agne pour la christianisation du Japon, une autre
contre
la guerre de Chine. « La société contemporaine est une invalide, ment
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un révolutionnaire redoutable. » Ainsi criait-on
contre
les prophètes. Kagawa est aussi un grand mystique, c’est-à-dire un gr
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rogne, un vieil ours intraitable, toujours dressé
contre
les conventions civilisées — inoubliable création, ce Norenius ! — qu
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-nous… qu’une cour de Parlement se licencie ainsi
contre
le droit naturel, contre l’honnêteté civile ! Ce recours à un droit
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lement se licencie ainsi contre le droit naturel,
contre
l’honnêteté civile ! Ce recours à un droit universellement humain, n
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de l’absurde », c’est-à-dire en vertu de la foi,
contre
toute morale et toute règle « générale ». Il va commettre un meurtre,
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qu’il est appelé à rendre témoignage « d’une part
contre
la forme du siècle présent ; de l’autre, pour la forme du monde à ven
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lle et littéraire du calvinisme, a donné lieu par
contre
à une véritable débauche de considérations très vaguement physiognomo
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ant raccourci de toute la polémique de la Réforme
contre
les libertins et les anabaptistes, contre les occultistes de l’école
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Réforme contre les libertins et les anabaptistes,
contre
les occultistes de l’école d’Agrippa, contre les Rabelais et Des Péri
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tes, contre les occultistes de l’école d’Agrippa,
contre
les Rabelais et Des Périers qui abandonnent la cause pour un idéal hu
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rgueilleuses « baveries », et ceux « qui se ruent
contre
Dieu d’une impétuosité enragée à la façon des frénétiques, et tombent
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a satire, pourrait en somme s’intituler : Réforme
contre
Renaissance. Mais toutes les richesses de style que produisit ce sièc
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te hors du monde, comme à toute action en révolte
contre
l’ordre de la Parole. En confondant la foi et la mystique, comme le f
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ne trouva rien de mieux que d’écrire un pamphlet
contre
la race des Monod, les traditions, l’esprit et l’idéologie de cette «
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eauté, la Joie, l’Amour, la Sainteté. Il se brise
contre
le problème du Bien. D’autre part, l’orthodoxie chrétienne, avec son
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mnipotent, omniprésent, mais silencieux, se brise
contre
le problème du Mal ». Notons que cette position du problème, ce doubl
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s que cette position du problème, ce double front
contre
l’athéisme et contre le dogmatisme, définit d’emblée la situation typ
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du problème, ce double front contre l’athéisme et
contre
le dogmatisme, définit d’emblée la situation typique du penseur « lib
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evenons à la situation de départ de notre auteur.
Contre
l’un et l’autre adversaire — l’athée et l’orthodoxe desséché — M. Mon
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Luther
contre
Érasme (19 juin 1937)q r Que sait-on de Luther en France ? Qu’il r
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acte d’accusation du clerc actif qu’était Luther,
contre
le clerc « désintéressé » que croyait pouvoir être Érasme. Elle nous
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ante que ce petit moine qui, à Worms, osa dresser
contre
l’opportunisme impérial et sacerdotal l’inflexible, l’urgente exigenc
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q. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Luther
contre
Érasme », Les Nouvelles littéraires, Paris, 19 juin 1937, p. 5. r. I
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mme que Dieu lui envoie, qu’il épousera envers et
contre
tous. Elle ne sait ni lire ni écrire. On peut surprendre, dans cette
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lut toute idée de progéniture, de famille ; il va
contre
les appétits de l’homme et les directives de l’Église. Comment a-t-il
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Vous savez que l’hérésie cathare, que la croisade
contre
les albigeois réprima sans l’anéantir, eut des millions de partisans.
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ancipés proclament déjà leur volonté de retourner
contre
nous nos propres armes, tant sociales et morales que matérielles… Que
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venir et nous met en garde, comme on va le voir,
contre
les prophètes de la décadence avant de nous proposer des candidats à
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de de ce que représente la passion. C’est au fond
contre
la vulgarisation du mythe de Tristan que je m’élevais, surtout dans
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surtout dans L’Amour et l’Occident , et non pas
contre
le mythe. Cela n’aurait pas de sens de dire que l’on est contre la pa
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e. Cela n’aurait pas de sens de dire que l’on est
contre
la passion qui est l’une des choses glorieuses qui peut arriver à un
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our entretenir l’indignation continuelle que j’ai
contre
les frontières. Cette frontière avait été à peu près supprimée par de
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l Rougemont fait référence, intitulé « La passion
contre
le mariage », est paru en septembre 1938, et non en 1936. ae. La deu
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is l’obstacle majeur que l’on dresse sans relâche
contre
toute union fédérale, c’est l’État national de type xixe siècle, jac
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siècle aux jeunes Européens de nos divers pays —
contre
toute évidence historique — que leur nation est immortelle, ce qui su
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rend son origine sous Louis XIV, dans les guerres
contre
l’Espagne et les Allemagnes au-delà du Rhin ; elle a été mise en form
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enseignement de la géographie au xixe , là encore
contre
toute évidence, mais au service dévot de l’État-nation. C’est ainsi q
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re qui ne rime à rien, ne sert à rien, ne protège
contre
rien, n’arrête rien de ce qu’il faudrait arrêter — tempêtes, épidémie