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atibles avec nos plus récentes lumières ? Ou bien
doit
-elle, tout au contraire, assumer le scandale, montrer sa permanente e
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raies raisons, les vrais problèmes. « Pasteur, je
devais
parler à des hommes aux prises avec les contradictions inouïes de la
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la prédication chrétienne, me disais-je, qui donc
doit
, qui donc peut être pasteur et prêcher ? » Tourmenté par cette questi
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ssumée dans sa tragique ironie, que le théologien
doit
avoir conscience, s’il veut parler valablement. Mais de quoi va-t-il
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Ici le paradoxe devient plus aigu. Le théologien
doit
parler de Dieu, son nom l’indique. De quel Dieu ? De celui que la Bib
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ai pas de passeport ; je n’en ai jamais eu ; s’il
doit
être que j’en doive un avoir un, je veux qu’il ne soit de ceux que j’
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; je n’en ai jamais eu ; s’il doit être que j’en
doive
un avoir un, je veux qu’il ne soit de ceux que j’aie fabriqués moi-mê
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spoir, considéré comme une maladie universelle ne
doit
pas nous tromper sur le dessein du livre. Nul romantisme dans cette a
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e on en trouve dans les pays anglo-saxons. On lui
doit
, entre autres, un ouvrage fameux sur l’Armée du salut.) Le Mouvement
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es « païens », d’un Thomas Hardy, par exemple, se
devaient
de finir aussi mal que possible ? Non, car le christianisme se passe
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posent sérieusement la question : en quoi ma foi
doit
-elle transformer ma vie ? Or, toute l’insistance du grand théologien
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aux lois de ce monde perdu. Sa sanctification ne
doit
pas le conduire à je ne sais quelle « spiritualisation » tout illusoi
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C’est toute profane et banale, la vie que chacun
doit
vivre à sa place, et dans sa situation. Mais en quoi le chrétien se
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ns son essence, le génie littéraire de Calvin, ne
doit
jamais omettre que celui-ci se considérait comme ministre du Verbe di
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a seule révolution qui compte pour l’esprit. Elle
doit
commander toutes les autres. 12. Trois traités de Jean Calvin. Pré
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r du Problème du Bien 13 se soit fait un glorieux
devoir
, et peut-être un malin plaisir, de soutenir les causes les plus vilip
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x spécialistes, ni à l’Église, comme ce serait le
devoir
d’un traité dogmatique. Je m’adresse aux chrétiens, mais plus encore
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de la Révélation, malgré toutes les philosophies,
doit
rester pour tous les croyants : « Emmanuel ! » qui signifie : Dieu av
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fois de plus la face des choses ? À tout le moins
doit
-elle passionner le débat, et le faire puissamment rebondir. Car perso
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stent pas à l’analyse, et qu’un auteur sincère se
doit
de démasquer. Tout se ramènerait à la physiologie, ou à l’argent. Il
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eule, la naïveté moderne se figure qu’une légende
doit
être crue, comme on croit les journaux, par exemple, et s’en indigne,
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car il est entendu que la femme désignée par Dieu
doit
venir à sa rencontre. Un peu plus loin, il entend chanter : c’est la
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de la personnalité. Mais pour moi cette fidélité
doit
être observée en vertu de l’absurde. Elle est aussi absurde que la pa
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étienne du mariage, suppose chez les femmes, qui
doivent
être sans cesse capables de se renouveler, un ensemble de vertus soli
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sais, je suis très exigeant. Pour moi, le mariage
devrait
être une institution qui maintient la passion non par la morale, mai
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efforts et certains sacrifices, il me semble. Ne
devez
-vous pas publier un roman, dont le titre, La Folle Vertu, illustre bi
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la théorie fédéraliste. L’homme, vous ai-je dit,
doit
être à la fois libre et responsable ; de même pour chaque nation dans
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ations, on en venait à penser que chacune d’elles
devait
fatalement décliner et mourir après une période d’apogée — la nôtre a
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mplètement humains. Ces très hautes civilisations
devaient
donc nécessairement demeurer régionales et décliner dans les limites
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tes tous un en Jésus-Christ. »), cette conception
devait
seule permettre à ceux qu’elle formerait intimement de considérer tou
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nat, ni le Bushido. On peut le regretter, mais on
doit
le constater. Roger Caillois a écrit non sans drôlerie à propos de la
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mour dans le mariage. Et nous avons pris date. Je
devais
lui donner mon livre en février 1938. Le mois de février arriva et je
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uscrit, que j’attends d’un jour à l’autre, car je
dois
publier le plus tôt possible le manuscrit d’un essai d’une grande act
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assion, je ne l’exclus pas, mais je pense qu’elle
doit
être réservée à de très rares personnes qui seront probablement le se
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Val d’Aoste au nom de l’unité linguistique, elle
devrait
s’amputer, pour le même motif, de près de la moitié de ses territoire
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res actuels. Prenez la langue allemande : si elle
devait
coïncider avec un État-nation, il faudrait annexer à la République fé