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Parole de Dieu et parole
humaine
, par Karl Barth (30 décembre 1933)a b La théologie chrétienne a-t-
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d’intégrer largement les découvertes de l’esprit
humain
, quitte à laisser tomber certains dogmes décidément incompatibles ave
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. Lavanchy sous le titre Parole de Dieu et Parole
humaine
donneraient une idée sinon de la pensée barthienne dans son plein dév
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». Distinction radicale entre toutes les paroles
humaines
sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du r
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à d’elle-même. Nous n’avons rien dit des qualités
humaines
de ce livre, de son éloquence martelante (que les traducteurs ont for
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ce de sérieux, de prise au sérieux des situations
humaines
telles qu’elles sont, qui seule permet un humour souvent rude ; de ce
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même temps un regard qui dépasse les contingences
humaines
, et qui interroge virilement. Personne n’est plus loin de « l’inquiét
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vient au Christ, peut seule répondre à l’angoisse
humaine
, tandis que l’optimisme naturiste, plongeant l’humanité dans un deven
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ompte rendu] Karl Barth, Parole de Dieu et parole
humaine
», Les Nouvelles littéraires, Paris, 30 décembre 1933, p. 4. b. Tra
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t, aimable, macaronique, pétrarquisant, musicien,
humain
, enfin maître d’un style incomparable de précision et de verve, Cingr
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d’étranges et magnifiques lettres sur la détresse
humaine
devant Dieu, que le héros adresse à « son muet confident », l’auteur.
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justice de la Providence inventés par la sagesse
humaine
et colportés par de vieilles bavardes et des eunuques ! Nous voici p
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ent), de J. Russell, on découvre des possibilités
humaines
que le conformisme et la psychologie modernes semblaient avoir abolie
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ige leur manifeste. « Les ouvriers sont des êtres
humains
et non pas des articles dont on trafique suivant une échelle de salai
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ais auquel le génie chrétien ajoute une dimension
humaine
particulièrement émouvante. 7. Vies transformées, par Harold Begbi
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endrais volontiers celui-ci : que le roman est un
genre
protestant. — Et Balzac ? dites-vous, car vous êtes Français. Eh bien
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é gravement, elle a touché le fond de la détresse
humaine
. C’est un vieux pasteur un peu ivrogne, un vieil ours intraitable, to
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d’autre que le sexe et l’argent dans l’existence
humaine
. Cette espèce de naturalisme est le fruit d’un ressentiment que les e
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é civile ! Ce recours à un droit universellement
humain
, n’est-il pas significatif de la nature du danger qu’on courait ? La
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lte pas. Il croit en Dieu, non point en sa raison
humaine
. Il selle son âne et s’en va vers les monts de Morija, pour sacrifier
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ivine. La vie chrétienne, c’est simplement la vie
humaine
éclairée par la foi dans sa réalité, puis offerte telle quelle « en s
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s trêve au-delà de lui-même, au-delà des formules
humaines
de ce message, à la réalité qui le juge et nous sauve. Faire retour à
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ne nous priverons pas de l’estimer à nos mesures
humaines
et littéraires ; mais ce qui importe plus que tout, c’est d’indiquer
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it chrétien fondamental : la foi. La foi est acte
humain
d’obéissance en même temps qu’elle est don de Dieu ; elle s’oppose do
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sophie d’une des plus hautes périodes de l’esprit
humain
. J’entends le premier romantisme allemand, encore si mal connu chez n
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’on ne veut pas s’en tenir à des appréciations du
genre
« moine qui voulait se marier », il serait sage de parcourir au moins
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e la seule théologie. Il est au cœur de la pensée
humaine
. Tout homme qui veut penser son existence en termes radicaux, vraimen
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de la grande tradition. Mais tout ce pittoresque
humain
revêt un drame spirituel, le drame de l’absolu chrétien qui détruit t
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voir maléfique, répond le symbole d’un engagement
humain
librement consenti devant Dieu ; un anneau nuptial retrouvé. Le premi
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ce ne suffit pas à expliquer la crise actuelle du
genre
dans notre société. 15. L’Anneau des Lowensköld, Charlotte Lowensk
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a polémique et du récit, ne correspondent à aucun
genre
littéraire précis et rendent leur auteur difficile à cataloguer. Mais
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politique de l’Europe, et même le rendre, à vues
humaines
, définitif. Au surplus, les nouveaux empires et les peuples émancipés
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firait aujourd’hui pour les mettre à l’abri de ce
genre
d’illusion. Nous, les Européens du xxe siècle, nous savons bien que
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utres, qui n’étaient pas vraiment et complètement
humains
. Ces très hautes civilisations devaient donc nécessairement demeurer
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ue pour ceux de l’OTAN, la dignité de la personne
humaine
et les fondements de tout progrès social ; et non pas le système des
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saire, inévitable et naturel de toute l’évolution
humaine
. L’école, surtout secondaire, apprend depuis un siècle aux jeunes Eur