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Hugo du modernisme : même invention verbale, même
goût
des grandes antithèses, même générosité humanitaire. Et quelle surabo
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verdeur de polémique qui peut flatter en nous le
goût
du pittoresque ; l’élan génial, la violence loyale d’une certitude pe
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ue ces héros sont bien assez complexes pour notre
goût
moderne ! Et que l’« analyse des motifs » est ici d’une fort malicieu
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n suisse, qui joint le souci de l’actualité et le
goût
des questions sociales à la lucidité sensible d’un compatriote d’Amie
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l’esprit d’amour, chasteté et mépris de la chair,
goût
de la mort que l’on préfère aux biens de ce monde, profusion de symbo
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s méthodes freudiennes. Or j’ai été frappé par le
goût
de la mort que l’on retrouve à la fois dans le catharisme, dans Trist
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s Tristan et Iseut et chez les lyriques courtois,
goût
qui n’est autre que l’instinct de la mort tel que Freud l’a analysé.