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devant lesquelles nous fuyons toujours — et c’est
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justement le principe de notre inquiétude. « Nos auditeurs attendent
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arlé. » Ce ton ne pouvait pas tromper. Il y avait
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un homme, une puissance. Le défi de Marx et de Nietzsche était relevé
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s autour desquels s’organisent ces essais. Est-ce
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de la théologie ? C’est plutôt une réflexion puissante et intrépide s
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ous aurez la chance d’en trouver, une note ici ou
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, quelques petits livres à tirage limité. N’allez pas croire qu’il s’a
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d’origine de Michel Simon et de Grock. C’étaient
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de trop sérieux arguments. c. Rougemont Denis de, « D’un humour ro
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nce les actes caractéristiques ? N’était-ce point
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selon le mot de Théodore Flournoy, tenter de « faire une guirlande en
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e, dogmatique ; ici comme individualiste forcené,
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comme ancêtre du « fascisme français » ! (au camarade Nizan l’honneur
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it possible par le traducteur). Mais il ne s’agit
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que du premier volet d’un triptyque dont il nous faut attendre les de
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à l’une des rencontres du Mouvement : il y avait
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une vingtaine de personnes, un pasteur, une bouchère, un banquier, un
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t, activement. N’allons pas croire qu’il s’agisse
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d’une nouvelle forme de pragmatisme américain. Dire que la foi n’est
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tisme américain. Dire que la foi n’est réelle que
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où elle se réalise ne signifie pas qu’il faille agir à tout prix. L’a
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marquants de l’activité des Groupes. Qu’il y ait
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un danger réel d’exhibitionnisme, les membres des Groupes ne sauraien
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es Groupes ne sauraient le nier. Mais qu’il y ait
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aussi le moyen de faire tomber les barrières morales qui séparent nos
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nt devenir pour eux un danger assez grave. Il y a
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un risque indéniable : celui de naturaliser la foi, de s’attacher aux
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les plus dépourvues d’apparences. N’est-ce point-
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l’image habituelle que l’on se fait de nos climats ? Et voici un dern
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s le moindre ! Je constate un fait. Mais laissons
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le paradoxe. Vous n’ignorez pas plus que moi que la plupart des roman
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our aider les hommes, il faut d’abord les trouver
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où ils sont. Ainsi ce livre est consolant, parce qu’il ne cache rien
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t le monde, mais « en vertu de l’absurde ». C’est
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le sort du « chevalier de la foi », le sort du chrétien véritable. Ma
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en véritable. Mais qui peut dire : j’ai cette foi-
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? La réflexion philosophique que Kierkegaard enchaîne à l’exemple d’A
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endiqué par Dieu à la limite de ses possibilités,
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où paraît la grâce, in extremis. Car c’est à chaque instant de la vie
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nesse de cette langue et sa sobriété monumentale.
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encore, la leçon de Calvin serait celle d’un retour aux origines. Voi
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périssent par accident, la terre tremble : est-ce
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l’œuvre du Dieu d’amour dont parle l’Évangile ? « La fourmi périssant
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inconvénient à priori, mais à coup sûr, il s’agit
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de littérature, bien que l’auteur s’en défende dans sa préface. Cela
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ne autre les destinées de l’Occident. (Je ne fais
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, bien entendu, qu’une constatation historique.) Remercions donc le co
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du génie, de l’imagination fabulatrice. Et c’est
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que je vois le très grand intérêt de ces souvenirs — dont le charme,
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de ce que j’avais des ancêtres dans tous ces pays-
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. Si je regarde l’ascendance de mon père, je m’aperçois qu’à la généra
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r complètement la mort, il mourrait à cet instant-
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. La mort c’est par essence l’inconcevable, donc c’est par essence que
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que la mort, je m’interroge sur ce qu’est la vie.
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, je peux dire quelque chose : c’est un certain laps de temps pendant
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lus grande précision dans le détail, car il n’y a
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que la précision qui est intéressante ; en évitant tout ce qui peut a
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hé dans l’enseignement de la géographie au xixe ,
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encore contre toute évidence, mais au service dévot de l’État-nation.
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et slaves, souvent incompatibles entre elles — de
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le caractère essentiellement contestataire de son génie — mais qui no