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ra commentent et rythment le déroulement de cette
légende
de la vie quotidienne. Vie quotidienne, réalisme, pessimisme. Je vois
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Selma Lagerlöf, conteur de
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(3 juillet 1937)s L’art de conter pour le plaisir se perd. Et peut
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re que l’origine de tout l’art du récit, c’est la
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. Une atmosphère d’enfance retrouvée — qu’on lise les souvenirs qui co
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voilà le milieu-mère de l’imagination. C’est une
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, Gösta Berling, qui inaugure l’œuvre entière de l’auteurt. C’est une
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inaugure l’œuvre entière de l’auteurt. C’est une
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encore qui donne le départ à ce roman des Löwensköld, et porte sur lu
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(Mais, seule, la naïveté moderne se figure qu’une
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doit être crue, comme on croit les journaux, par exemple, et s’en ind
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ment aussi, l’on s’aperçoit que la fatalité de la
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a bel et bien dominé tous ces êtres, malgré leur scepticisme ou leurs
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L’Anneau des Löwensköld — contient le récit de la
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. Les deux tomes suivants — Charlotte Löwensköld et Anna Svärd — forme
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s de, « [Compte rendu] Selma Lagerlöf, conteur de
légende
», Les Nouvelles littéraires, Paris, 3 juillet 1937, p. 8. t. Rougem