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ux hommes une vérité qui n’est pas justiciable de
leurs
mesures puisqu’elle est le jugement de tous nos jugements et la « cri
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ses avec les contradictions inouïes de la vie, et
leur
parler du message non moins inouï de la Bible, de cette Bible qui se
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ns pas les hommes au sérieux quand la détresse de
leur
existence les a conduits à nous, je le répète, si nous ne les prenons
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eligieuses » sur lesquelles les modernes exercent
leurs
psychologies et leurs ratiocinations plus ou moins sceptiques, plus o
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elles les modernes exercent leurs psychologies et
leurs
ratiocinations plus ou moins sceptiques, plus ou moins édifiantes ? «
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: il s’agit d’abord de poètes. Je crains même de
leur
faire du tort en écrivant qu’ils sont drôles. (Des gens viennent vous
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s ne tardent pas à rencontrer une jeune femme qui
leur
fait perdre toute mesure. Le monde est plein de malins, de gens qui o
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rature. Tant de biographes brillent aux dépens de
leur
modèle ! Modeste et sûr, celui-ci nous aidera. 2. Point de vue exp
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mmes concrets, agissant dans le cercle concret de
leur
vie. La seule question qu’il y ait donc lieu de poser est celle-ci :
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: comment atteindre les hommes dans le concret de
leur
existence ? Buchman constate la faillite lamentable de l’évangélisati
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avec les hommes, il n’y a qu’un moyen : c’est de
leur
ouvrir sa maison. D’où les confessions privées ou publiques, qui sont
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en souvent sans autre raison que la certitude qui
leur
vient de pouvoir être utiles à tel endroit où Dieu leur dit d’aller.
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ient de pouvoir être utiles à tel endroit où Dieu
leur
dit d’aller. La chronique des rencontres miraculeuses qu’ils ont ains
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t ainsi vécues remplirait des volumes, et nourrit
leurs
entretiens. À lire certains récits du meilleur livre qu’on ait fait s
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res du Mouvement des Groupes peuvent répondre que
leur
œuvre se développe dans une atmosphère de franchise, d’autocritique,
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être la plus sûre leçon des Groupes est-elle dans
leur
vision concrète de l’homme et de l’action de Dieu sur l’homme. Dans l
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it une première grève de 30 000 dockers et rédige
leur
manifeste. « Les ouvriers sont des êtres humains et non pas des artic
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ment pas ce radicalisme, qui n’est pas conforme à
leur
doctrine. Ils l’attaquent violemment : « Enterrez-le ! Enterrez Kagaw
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qu’est-ce qu’un protestant sans foi ? Dans toutes
leurs
œuvres, vous chercheriez en vain un roman véritablement chrétien. La
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lors qu’ils décrivent simplement l’impuissance de
leur
propre cœur. Le regard « réaliste » de Hildur Dixetius a su voir dans
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qui n’ont pas besoin de condiments pour produire
leur
brûlante saveur. Rien de plus excitant pour l’esprit que cette lectur
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souci d’unité religieuse qui domine : la religion
leur
est simple prétexte ; mais il s’agit d’établir à tout prix un cadre n
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notre charogne ou que des citoyens en repaissent
leurs
yeux et contentent leur rage ? Certes, ni l’un ni l’autre n’empêchera
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s citoyens en repaissent leurs yeux et contentent
leur
rage ? Certes, ni l’un ni l’autre n’empêchera qu’en ces mêmes os, en
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de, portant comme une plaie béante le problème de
leur
existence, ce problème qu’ils ne peuvent résoudre jusqu’à ce que, dan
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e qu’ils ne peuvent résoudre jusqu’à ce que, dans
leur
maladie justement, percevant leur question dernière, ils découvrent l
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’à ce que, dans leur maladie justement, percevant
leur
question dernière, ils découvrent leur véritable guérison. Ces phras
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percevant leur question dernière, ils découvrent
leur
véritable guérison. Ces phrases résument fort bien la thèse que Thur
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és les plus profondes de la foi selon le poids de
leurs
représentants ! Or, cette espèce est plus nombreuse qu’on ne pense. Q
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i elle a permis à beaucoup de réviser quelque peu
leurs
notions sur l’importance intellectuelle et littéraire du calvinisme,
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e et que je diminue. » C’est donc sous l’angle de
leur
vocation particulière, et sous cet angle seul, qu’il nous devient loi
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ut, c’est d’indiquer d’abord la « clé » qui donne
leur
exacte valeur à nos variations sur ce thème. Et cette clé, c’est la v
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cela sinon de la folle curiosité des hommes ou de
leur
outrecuidance débordée ? Calvin n’est guère partisan, on le voit, de
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e noblesse spirituelle momentanément méprisés par
leurs
héritiers directs. Et cela vaudrait mieux, à coup sûr, que de réédite
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sespérés (termes qui ne sont pas synonymes) et je
leur
propose de méditer le problème du Bien. Si des croyants peuvent doute
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oblème du Bien. Si des croyants peuvent douter de
leur
croyance à cause du mal, que des incroyants apprennent à douter de le
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du mal, que des incroyants apprennent à douter de
leur
incroyance, à cause du Bien. D’une part, en effet, dit M. Monod, « l
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confondre les philosophes incroyants au moyen de
leurs
propres arguments, et les théologiens trop rigides par le recours à u
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it épuisées depuis les Victoriens, retrouvent ici
leur
grâce et leur prestige. Une ironie sereine, à peine amère, les décape
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puis les Victoriens, retrouvent ici leur grâce et
leur
prestige. Une ironie sereine, à peine amère, les décape de toute niai
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gende a bel et bien dominé tous ces êtres, malgré
leur
scepticisme ou leurs bravades, dans la mesure où les religions obscur
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dominé tous ces êtres, malgré leur scepticisme ou
leurs
bravades, dans la mesure où les religions obscures dominent ceux qui
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an de la grande époque (xixe siècle) et voyez si
leur
décadence ne suffit pas à expliquer la crise actuelle du genre dans n
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e ces échanges qui stimulent tant d’écrivains, et
leur
tiennent souvent lieu de vie intérieure. Il me reçoit dans la maison
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n et cette Iseut qui restent indifférents pendant
leur
première rencontre, ne s’aiment qu’après avoir bu le philtre, ne peuv
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nches mains, l’autre Iseut, ne reconnaissent plus
leur
amour qu’à l’heure où la mort le défigure déjà… tout cela est rempli
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: Les philologues ont un respect de la lettre qui
leur
cache parfois le sens profond des textes… Ils répugnent à l’emploi de
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fugie dans l’adultère. Maris et femmes, chacun de
leur
côté, rêvent de l’aventure qui leur apparaît comme la seule évasion.
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es, chacun de leur côté, rêvent de l’aventure qui
leur
apparaît comme la seule évasion. Croyez-vous que cela puisse embellir
50
ent à l’hypocrisie, ne consentent plus à refouler
leurs
instincts naturels. En outre, les difficultés matérielles compliquent
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t que mon livre les aide à comprendre la cause de
leur
désarroi, qu’ils savent mieux maintenant comment ils pourraient se ra
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ondent à aucun genre littéraire précis et rendent
leur
auteur difficile à cataloguer. Mais pourquoi faut-il cataloguer, défi
53
e association de républiques autonomes, libres de
leur
gestion intérieure et responsables les unes des autres devant le dang
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es avait aussi peu de signification pour nous que
leur
existence même. Mais France, Angleterre, Russie, ce seraient aussi de
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itaire sur la cendre des peuples et la mémoire de
leur
grandeur ? Une trentaine d’armées plus tard, Hegel introduisait l’id
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usqu’ici, les lois complexes, mais constantes, de
leur
genèse, de leur croissance et de leur dissolution inévitable. Ces his
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is complexes, mais constantes, de leur genèse, de
leur
croissance et de leur dissolution inévitable. Ces historiens et philo
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stantes, de leur genèse, de leur croissance et de
leur
dissolution inévitable. Ces historiens et philosophes, armés d’une va
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s convaincre que, d’une part, ils rejoignent, par
leurs
conclusions, notre angoisse quant à l’état présent de l’Europe dans l
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dre le pire pour notre civilisation. Or voici que
leurs
prédictions semblent confirmées par les faits. Au cours des années qu
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empires et les peuples émancipés proclament déjà
leur
volonté de retourner contre nous nos propres armes, tant sociales et
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mer, de l’Inde védantique ou des Mayas, fondaient
leur
unité originelle sur un principe formateur unique, le Sacré. Les civi
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res d’aujourd’hui, URSS ou Chine de Mao, tiennent
leur
unité d’une doctrine uniforme, imposée à tous par l’État. Comparée à
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n Asie et en Afrique imitent nos villes modernes,
leurs
procédés de construction, leurs rues, leurs places, et leurs mairies,
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villes modernes, leurs procédés de construction,
leurs
rues, leurs places, et leurs mairies, leurs hôpitaux et leurs écoles,
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rnes, leurs procédés de construction, leurs rues,
leurs
places, et leurs mairies, leurs hôpitaux et leurs écoles, et leurs hô
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dés de construction, leurs rues, leurs places, et
leurs
mairies, leurs hôpitaux et leurs écoles, et leurs hôtels et leurs jou
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tion, leurs rues, leurs places, et leurs mairies,
leurs
hôpitaux et leurs écoles, et leurs hôtels et leurs journaux, et même
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leurs places, et leurs mairies, leurs hôpitaux et
leurs
écoles, et leurs hôtels et leurs journaux, et même leurs embarras de
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leurs mairies, leurs hôpitaux et leurs écoles, et
leurs
hôtels et leurs journaux, et même leurs embarras de circulation. Nous
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eurs hôpitaux et leurs écoles, et leurs hôtels et
leurs
journaux, et même leurs embarras de circulation. Nous savons bien que
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coles, et leurs hôtels et leurs journaux, et même
leurs
embarras de circulation. Nous savons bien que tous les pays neufs imi
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meurer régionales et décliner dans les limites de
leur
empire. En revanche, la conception chrétienne exprimée par saint Paul
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nous laisser d’autre héritage actif que celui de
leurs
œuvres d’art : ainsi celle des Aurignaciens, ou plus près de nous cel
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l vit dans la nôtre, sont-elles vraiment mortes ?
Leurs
conquêtes ont été préservées par le musée et le laboratoire européens
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sur toute la terre. Il s’en faut de beaucoup que
leurs
rivales asiatiques, qu’on dit plus raffinées, aient connu pareille fo
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écoles antiques de sagesse et de mystiques voient
leurs
livres sacrés publiés de nos jours et retrouvent partout des fidèles,
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petit couplet de morale scientifique. On pourrait
leur
demander : Qu’est-ce que cela veut dire pour vous, la vie, s’il n’y a
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principalement par des institutions européennes ;
leur
création suivra le cheminement des esprits. Robert Schuman Il nous
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ers pays — contre toute évidence historique — que
leur
nation est immortelle, ce qui suggère qu’elle aurait existé de toute
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’au moyen d’idéogrammes dessinés dans la paume de
leur
main, les Européens retrouvent sans peine dans leurs langues non seul
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ur main, les Européens retrouvent sans peine dans
leurs
langues non seulement les formes et les mots dérivés de leur commune
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s non seulement les formes et les mots dérivés de
leur
commune origine indo-européenne, mais encore tout ce que leur histoir
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origine indo-européenne, mais encore tout ce que
leur
histoire y ajouta au cours des âges : notions philosophiques grecques
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eux qu’ils ne s’entendent avec les fanatiques de
leur
propre nation ; que les hippies d’un pays s’accorderont mieux avec ce
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ceux de n’importe où qu’avec les conformistes de
leur
propre nation, etc. Ce ne sont pas nos appartenances nationales qui n