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llemande, un jeune pasteur, Karl Barth. Autour de
lui
, c’était l’écho des bombardements, les cartes de pain, des menaces de
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e par lui-même de faire le bien, que la foi seule
lui
donne la promesse du salut, que cette foi n’est pas le couronnement d
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mortelle à l’homme. Et c’est par là même qu’elle
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apporte, de l’extérieur, le gage de la résurrection. (La grâce n’est
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n existence véritable que dans la parole que Dieu
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adresse et qui le meut. On a coutume de nommer la pensée de Barth une
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nlent guère la solide réputation de gravité qu’on
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a faite, et qui lui vaut l’estime des personnes de sens. Mais après t
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e réputation de gravité qu’on lui a faite, et qui
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vaut l’estime des personnes de sens. Mais après tout, ne serait-il pa
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s, toujours si digne dans l’adversité, bien qu’il
lui
arrive parfois de pousser « un immense cri en vingt-deux langues ». L
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ait le Christ sous prétexte de nous rapprocher de
lui
, l’histoire prêtait une réalité insurmontable aux dix-neuf siècles qu
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s si prudents son modèle, et que l’admiration que
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inspire Calvin s’exprime en termes aussi respectueux des objections p
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iècle, depuis quelques années qu’on nous parle de
lui
dans les revues philosophiques et littéraires ! Probablement, il s’en
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t ce qui touchait à l’opinion publique était pour
lui
bien proche de la mystification. Il eut peut-être ri de se voir prése
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défaut d’information, et qui consiste à faire de
lui
une espèce de psychologue nihiliste, un esthète retors et tourmenté,
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propre à créer du malentendu. Le titre même, que
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a donné le traducteur, prête à certaines confusions : l’œuvre, en dan
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, seul, connaît toute la misère de l’homme : elle
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est révélée par l’Évangile qui sauve. ⁂ La lecture du Traité n’est pa
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oix, parle fort, Dieu peut bien parler plus fort,
lui
qui dispose du tonnerre. Mais le tonnerre est une réponse, une explic
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comme on en trouve dans les pays anglo-saxons. On
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doit, entre autres, un ouvrage fameux sur l’Armée du salut.) Le Mouve
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e pasteur américain, Frank Buchman. On a écrit de
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: « Ce qui frappe chez Buchman, c’est son incapacité proprement génia
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ntre sa bonté souriante, fracassent sa vaisselle,
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tirent dessus. Il s’échappe et revient le lendemain. Il prêche dans l
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poèmes en prose sont d’un franciscain. Il y a en
lui
un amour des objets, un sens de la nature, une compréhension des symb
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a son public ; c’est un livre qui a le temps pour
lui
. 9. Hildur Dixelius von Aster : Sara Alelia, traduit du suédois par
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oyants », c’est l’homme qui a osé l’absurde. Dieu
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a donné un fils, à l’âge de 70 ans. Il n’a pas ri — comme Sarah, sa f
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rah, sa femme — de ce miracle. Et maintenant Dieu
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commande d’offrir Isaac en sacrifice ! Abraham ne se révolte pas. Il
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n’a pas tué : Dieu l’arrête au dernier moment et
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montre un bélier prêt pour le sacrifice… On célèbre la grâce de Dieu
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son âne, qu’il eut trois jours de voyage et qu’il
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fallut un peu de temps pour fendre le bois, lier Isaac et aiguiser le
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ac en récompense d’un acte « fou » et revint avec
lui
dans la vie comme si rien ne s’était passé. Voilà le paradoxe des par
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lente et trouble de la Renaissance, M. Schmidt va
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restituer ses trois dimensions primordiales. Nous voyons alors Calvin
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oit, de ce fameux libre examen dont on persiste à
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attribuer l’invention, par une erreur assez inexplicable. Mais les pi
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t un marxiste, si le christianisme est cela, nous
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laisserons ses rêveries et nous nous chargerons de l’homme « dans ses
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tique plus précise et restreinte que celle que je
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donne ici — M. Monod rejoint souvent des conclusions théologiques que
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rayons X, l’automobile et la structure des atomes
lui
fournissent un matériel métaphorique inépuisable. Je n’y vois pas d’i
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en l’espèce ? M. Monod ne saurait m’en vouloir de
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retourner une boutade qui porte évidemment sa marquep. 13. Wilfred
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té du serf arbitre à la querelle avec Érasme, qui
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servit de prétexte et d’aiguillon, et qui lui donne sa verve, son acc
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qui lui servit de prétexte et d’aiguillon, et qui
lui
donne sa verve, son accent personnel tour à tour ironique ou émouvant
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onter pour le plaisir se perd. Et peut-être, avec
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, l’art tout court. Dans la littérature du xxe siècle, il n’y a plus
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le grand triptyque des Löwensköld 15. Et, grâce à
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, nous pourrons rire de nouveau de cette « défense d’inventer » qui te
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le départ à ce roman des Löwensköld, et porte sur
lui
de grandes ombres. Il y puise sa vie secrète, il en reçoit des dimens
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fiancée, Charlotte Löwensköld. En la quittant, il
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a crié qu’il n’épouserait qu’une femme que Dieu lui aurait désignée.
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i a crié qu’il n’épouserait qu’une femme que Dieu
lui
aurait désignée. La première qu’il croisera en allant au village, si
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jà, le jeune homme s’y résigne… À quelques pas de
lui
, elle tourne à droite. Il poursuit son chemin dans une exaltation cro
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Soudain une femme sort du jardin juste en face de
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; une jeune Dalécarlienne, dans son costume de marchande ambulante. «
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é un ours ! » C’est Anna Svärd, la femme que Dieu
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envoie, qu’il épousera envers et contre tous. Elle ne sait ni lire ni
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ensible d’un compatriote d’Amiel, a déjà derrière
lui
une œuvre solide. Il est l’un des principaux collaborateurs de la rev
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sérieux du regard. Il rit malicieusement quand je
lui
parle du petit scandale que risque de provoquer son dernier livre : n
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ce mythe risque de disparaître. Mais c’est encore
lui
qui pèse sur toute la crise du mariage. Comment cela ? C’est très sim
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amusant. Avant de quitter Denis de Rougemont, je
lui
demande s’il n’attend pas avec une certaine curiosité les réactions q
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de rectifier ce que je me proposais d’écrire sur
lui
. Voici ce qu’a donné cette entrevue. Né en 1906 à Neuchâtel, Denis de
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de sa longue royauté mondiale. Déjà le communisme
lui
dispute, non seulement en Asie et en Afrique, mais aux yeux d’une par
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rticle me demanda si je ne voulais pas faire pour
lui
un petit livre en deux volets opposant le mythe de Tristan et l’amour
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ns le mariage. Et nous avons pris date. Je devais
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donner mon livre en février 1938. Le mois de février arriva et je n’a
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mour, donne à la passion plus de droits que je ne
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en laissais dans mon premier livre. Que pensez-vous aujourd’hui ? Je
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soit un tableau, une sculpture ou un livre, cela
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imposera des disciplines. Ces sacrifices on les fait très joyeusement
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lle a réussi sa vie et après cela on ne peut rien
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demander de plus. Et Dieu ? Je publierai peut-être un livre qui aura