1
jugements et la « crise » de tous nos problèmes ?
Mais
si l’on opte pour le scandale et non pour les adaptations, qui voudra
2
e étude un gros livre que trois éditeurs refusent
mais
qui paraît finalement en librairie après la guerre. Aventure étonnant
3
re l’expression poignante de son angoisse intime,
mais
aussi, et enfin, une réponse. Une réponse plus soucieuse de ce qui es
4
t avoir conscience, s’il veut parler valablement.
Mais
de quoi va-t-il encore pouvoir parler ? Ici le paradoxe devient plus
5
s de la transcendance. De celui qui vient à nous,
mais
auquel l’homme ne peut aller. Du totaliter aliter. Si donc la tâche d
6
ient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mots,
mais
en les répétant, nous n’avons pas dit la parole de Dieu, dans laquell
7
est pas le couronnement de sa « vie religieuse »,
mais
le don gratuit que Dieu fait à tout homme qui n’a plus d’autre attent
8
ion. (La grâce n’est pas accordée aux « justes »,
mais
bien aux condamnés à mort.) L’homme religieux qui se refuse à cette m
9
un problème, n’est pas l’objet de nos recherches,
mais
le Sujet de toute existence et de toute recherche. Il est la présuppo
10
squée, éprouvée.) Une prise ferme sur le concret,
mais
en même temps un regard qui dépasse les contingences humaines, et qui
11
, et qui lui vaut l’estime des personnes de sens.
Mais
après tout, ne serait-il pas étrange d’apporter des preuves sérieuses
12
ses Voyages en zigzag pour amuser son pensionnat,
mais
plutôt à ces albums illustrés, ancêtres du dessin animé et des Eugène
13
r Amiel. Faut-il désespérer de le revoir jamais ?
Mais
non, il faut lire d’abord Pierre Girard et Charles-Albert Cingria : L
14
arpenté tous les camps de la guerre de Sécession,
mais
il n’en parla pas »), et servi par un garçon triste qui perd le vol-a
15
rsonne de Jésus une place à juste titre centrale,
mais
exclusive de toute dogmatique. « La foi n’est pas une adhésion intell
16
pas une adhésion intellectuelle à des doctrines,
mais
la communion avec le Christ vivant », répétaient les théologiens libé
17
fallait « rencontrer personnellement le Christ ».
Mais
comment cette rencontre pouvait-elle avoir lieu ? Deux voies s’offrai
18
l’homme Jésus tel que le décrivent les évangiles.
Mais
, dit M. Dominicé, deux obstacles très graves se dressaient aussitôt.
19
cles, pour s’attacher au seul caractère de Jésus.
Mais
alors, n’était-ce pas un abus de langage que de prétendre voir une pe
20
ont il nous sait tout incapables par nous-mêmes —
mais
sur l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, n
21
r d’un texte. Son sujet d’ailleurs s’y prête peu.
Mais
on regrette parfois qu’il suive à pas si prudents son modèle, et que
22
ossibles. Il est vrai que ce livre est une thèse.
Mais
il n’est pas moins vrai que Calvin sut parler un langage d’une verdeu
23
! (au camarade Nizan l’honneur de la trouvaille.)
Mais
il eût certainement protesté contre une erreur qui ne relève pas de l
24
qui ne relève pas de l’interprétation partisane,
mais
d’un simple défaut d’information, et qui consiste à faire de lui une
25
ssurant, certes, et d’une trempe exceptionnelle ;
mais
non pas un inquiet au sens moderne, et le contraire d’un esthète. Com
26
e beaucoup la plus centrale, la plus révélatrice,
mais
aussi la plus propre à créer du malentendu. Le titre même, que lui a
27
e œuvre, conduirait l’homme au nihilisme absolu :
mais
ce péril est tout imaginaire. Car seule la connaissance du salut prom
28
l’autre le conduisent à des impasses tragiques ;
mais
voici que Dieu intervient, avec la réponse terrible faite à Job. Et c
29
ternel ne craint rien, il peut bien se défendre ;
mais
comment le pourrait-il quand personne n’ose se plaindre comme il sied
30
en parler plus fort, lui qui dispose du tonnerre.
Mais
le tonnerre est une réponse, une explication certaine, digne de foi,
31
entimental et de l’unctio spiritualis des dévots…
Mais
plus près de Luther, aussi. Je me borne à citer In vino veritas 5. No
32
ssi bien qu’il était possible par le traducteur).
Mais
il ne s’agit là que du premier volet d’un triptyque dont il nous faut
33
squ’ici avec autant de science que de conscience,
mais
qui se répétaient fastidieusement. Surtout, il situera, définitivemen
34
mplifié ce qui n’est pas simple chez Kierkegaard.
Mais
il a su le décrire clairement et fidèlement, sans pédantisme et sans
35
dre d’abord aux préoccupations des intellectuels,
mais
il y répond de telle sorte qu’il abolit rapidement les barrières conv
36
e meilleur livre qu’on ait écrit sur les Groupes.
Mais
enfin, c’est le seul qui existe en français, et il contient un certai
37
ar des organisations, ni par des corps constitués
mais
par des hommes concrets, agissant dans le cercle concret de leur vie.
38
gage dans une relation concrète avec le prochain.
Mais
comment s’engager dans cette relation ? L’erreur des chrétiens, trop
39
me, les membres des Groupes ne sauraient le nier.
Mais
qu’il y ait là aussi le moyen de faire tomber les barrières morales q
40
00 exemplaires. Son œuvre s’étend dans les slums.
Mais
à ce moment le machinisme s’introduit au Japon, augmentant la misère
41
u génie japonais tel que Claudel nous l’a décrit,
mais
auquel le génie chrétien ajoute une dimension humaine particulièremen
42
oi ? — Oh ! Pas le moindre ! Je constate un fait.
Mais
laissons là le paradoxe. Vous n’ignorez pas plus que moi que la plupa
43
inisme véritable que dans l’Adam et Ève de Ramuz,
mais
Ramuz accepterait-il une étiquette aussi compromettante ? À parler fr
44
Sara Alelia que c’est un roman de la grâce : oui,
mais
c’est aussi, et d’abord, un roman de la perdition. J’y vois une suite
45
rent lyrisme que chez l’auteur de Gösta Berling ;
mais
une sobriété qui vous saisit le cœur, à chaque page. Toute une vie de
46
itimer. L’homme n’est pas un ange, c’est entendu,
mais
ne dites pas qu’il n’est qu’une bête. À la fois ange et bête, voilà s
47
itent les Écritures ; peut-être aussi des saints,
mais
qu’on ignore et qui s’ignorent. Partout et jusque dans les choses, un
48
se et sa force ne résident pas dans son histoire,
mais
dans sa vérité, c’est-à-dire dans l’objet de sa foi. Mais de cette fo
49
s sa vérité, c’est-à-dire dans l’objet de sa foi.
Mais
de cette force et de cette grandeur il est permis de rechercher les t
50
lève rien à l’intérêt puissant de ce gros volume.
Mais
aussi, la substance historique qu’il nous offre est de celles qui n’o
51
dans la vie publique et privée du xviie siècle,
mais
encore parce que, à tout moment, le lecteur se voit incité à imaginer
52
ne fut pas l’œuvre du parti catholique français,
mais
bien des conseillers étrangers des rois et du haut clergé. Il semble
53
première organisatrice d’une Europe fédéralisée.
Mais
le virus qu’un Mazarin, un Concini ou un Ubaldini (nonce papal) intro
54
ompher lors de la révocation de l’édit de Nantes.
Mais
alors cette révocation n’apparaît plus que comme un épisode, le plus
55
faut ici risquer un mot sans doute anachronique,
mais
que tout le livre de Viénot nous autorise à prononcer ; c’est le mot
56
i domine : la religion leur est simple prétexte ;
mais
il s’agit d’établir à tout prix un cadre national centralisé, géométr
57
on Bloy, fait écho à ce style, en notre siècle ?)
Mais
Casaubon, bien moins vindicatif, n’est pas moins grand lorsque, après
58
de cette lecture plus édifié encore que révolté.
Mais
ce n’est pas peu dire. 10. Histoire de la Réforme française, tome
59
os ratiocinations de clercs retraités de la vie ?
Mais
le plus curieux de l’affaire, n’est-ce pas que Kierkegaard nous soit
60
upprime implicitement. Il réduit tout au général.
Mais
la Bible, que nous dit-elle ? Elle ne fait pas une théorie, elle répo
61
s du général ? Serait-il affranchi de l’éthique ?
Mais
alors, comment donc comprendrait-il son acte ? Vingt fois, Kierkegaar
62
on persiste à l’offrir en exemple aux chrétiens !
Mais
la grandeur d’Abraham, sa signification démesurée et impensable, c’es
63
radoxe des paradoxes : vivre comme tout le monde,
mais
« en vertu de l’absurde ». C’est là le sort du « chevalier de la foi
64
alier de la foi », le sort du chrétien véritable.
Mais
qui peut dire : j’ai cette foi-là ? La réflexion philosophique que Ki
65
cun doit vivre à sa place, et dans sa situation.
Mais
en quoi le chrétien se distinguera-t-il donc de l’incroyant ? En rien
66
hant pourtant qu’il n’appartient plus à sa forme,
mais
à sa transformation. Et voici que nous rejoignons l’idée centrale de
67
de. Apparemment il ne diffère des autres en rien.
Mais
il est orienté autrement — converti. Il vit dans les mêmes servitudes
68
ent — converti. Il vit dans les mêmes servitudes,
mais
il s’attend à Dieu, non à lui-même ni au monde. Ainsi, chez Barth et
69
de la foi que se posent les questions dernières.
Mais
cette vision de l’homme sans cesse mis en question par l’Autre, n’est
70
i ne fait guère honneur à notre liberté d’esprit.
Mais
je m’en voudrais de déplorer la décadence culturelle qui marque la pl
71
n homme qui n’est pas l’inventeur de son message,
mais
qui renvoie sans trêve au-delà de lui-même, au-delà des formules huma
72
s faire retour à certaines formules dogmatiques ;
mais
c’est, au-delà de ces formules et dans l’orientation où elles nous pl
73
l’estimer à nos mesures humaines et littéraires ;
mais
ce qui importe plus que tout, c’est d’indiquer d’abord la « clé » qui
74
r l’invention, par une erreur assez inexplicable.
Mais
les pires adversaires de l’Église ne sont pas toujours au-dehors. Voi
75
n somme s’intituler : Réforme contre Renaissance.
Mais
toutes les richesses de style que produisit ce siècle bouillonnant on
76
econd ordre, aux lois d’une esthétique préconçue,
mais
il adopte toujours la forme de discours la plus propre, sinon à charm
77
s qu’il est le premier défenseur de l’expérience.
Mais
la beauté des textes cités fait pardonner bien volontiers cette erreu
78
modernisme protestant aura livré sur son époque.
Mais
il marque en même temps son dépassement. Ces 3000 pages contiennent l
79
a chronique ne saurait supporter même l’esquisse.
Mais
le sous-titre de cette œuvre nous engage à l’aborder très librement :
80
exploration hasardée en des régions peu connues,
mais
aussi dans la constante présentation d’un double cheminement : la rec
81
n traité dogmatique. Je m’adresse aux chrétiens,
mais
plus encore aux autres. Mon cœur est tourné vers les agnostiques, les
82
, avec son Dieu créateur omnipotent, omniprésent,
mais
silencieux, se brise contre le problème du Mal ». Notons que cette po
83
morale de l’homme. L’opposition apparaît absolue.
Mais
l’une des grandes surprises que nous réserve le Problème du Bien, c’e
84
tes divisions de l’orthodoxie et du libéralisme ?
Mais
revenons à la situation de départ de notre auteur. Contre l’un et l’a
85
uisable. Je n’y vois pas d’inconvénient à priori,
mais
à coup sûr, il s’agit là de littérature, bien que l’auteur s’en défen
86
d’aujourd’hui ne voie plus qu’une fièvre morbide.
Mais
la forme excessivement libre de cet ouvrage le sauve de l’ennui inhér
87
ther en France ? Qu’il rompu l’unité de l’Église.
Mais
dans quelles circonstances ? Poussé par quelles raisons ? Et pour que
88
t subjugué par le style, par le ton de l’ouvrage.
Mais
on ne saurait réduire le Traité du serf arbitre à la querelle avec Ér
89
que le péché. La liberté n’est pas dans l’homme,
mais
dans l’acte par lequel Dieu le choisit, substituant à un destin fatal
90
écessité immuable, acceptée et aimée comme telle.
Mais
cette nécessité s’appelle pour Nietzsche le fatum, la fatalité sans v
91
lement active, et qui nous aime. Il faut choisir.
Mais
le choix est-il libre ? On retombe au débat de Luther et d’Érasme. Le
92
bservation » et l’on essaie d’en tirer de la vie.
Mais
ne serait-ce pas que l’on ne sait plus créer de la vie ? On s’efforce
93
s mondes imaginaires ».) On n’aime plus inventer,
mais
on veut découvrir, à la manière de l’homme de science. Et tout l’effo
94
öld). L’auteur lui-même sourit entre les lignes. (
Mais
, seule, la naïveté moderne se figure qu’une légende doit être crue, c
95
motifs » est ici d’une fort malicieuse lucidité.
Mais
elle s’opère par le seul jeu des faits, jamais en marge de l’action,
96
nimer un roman romantique de la grande tradition.
Mais
tout ce pittoresque humain revêt un drame spirituel, le drame de l’ab
97
conduite par une riche jeune fille des environs,
mais
cela ne compte pas, car il est entendu que la femme désignée par Dieu
98
de l’aubergiste, qui a fort mauvaise réputation.
Mais
elle ne s’engage pas sur la route, elle s’arrête dans un pré voisin.
99
s traces d’humour, comme pour purifier l’émotion.
Mais
pour qu’une telle phrase soit dite, il faut des âmes fortement tendue
100
tur, en effet, il y a la tradition des puritains,
mais
aussi tout l’absolutisme religieux du Brand d’Ibsen, de Kierkegaard,
101
on les lois des passions, des cœurs et des corps,
mais
aussi selon la liberté, souvent plus folle encore, des âmes. Plénitud
102
e et analyser la crise du mariage à notre époque.
Mais
plus je relisais les différentes versions du roman, plus je me sentai
103
de contradictions, pressenties au siècle dernier,
mais
dont personne n’a osé proposer une explication. J’ai beaucoup réfléch
104
ue dans la mort, et inspirera tout le romantisme.
Mais
elle inspire d’abord la littérature courtoise… Littérature dont le su
105
e que votre démonstration me paraît convaincante.
Mais
comment cette interprétation du mythe a-t-elle pu échapper jusqu’ici
106
e transition, que ce mythe risque de disparaître.
Mais
c’est encore lui qui pèse sur toute la crise du mariage. Comment cela
107
ge comme le fondement essentiel de notre société.
Mais
la passion, par définition, reste extérieure au mariage, puisqu’elle
108
embellir, faciliter la vie commune ? Certes, non.
Mais
aujourd’hui, les jeunes gens et les jeunes filles se refusent à l’hyp
109
ut y avoir qu’une solution : le mariage chrétien,
mais
présenté d’une manière nouvelle. C’est-à-dire qu’au lieu d’en faire u
110
temps le véritable fondement de la personnalité.
Mais
pour moi cette fidélité doit être observée en vertu de l’absurde. Ell
111
l’absurde. Elle est aussi absurde que la passion,
mais
s’en distingue par un refus constant de subir ses rêves, par une cons
112
onstante prise sur le réel. Elle reste une folie,
mais
la plus sobre et la plus quotidienne. Votre réhabilitation de la fidé
113
tion qui maintient la passion non par la morale,
mais
par l’amour. C’est un idéal qui mérite bien certains efforts et certa
114
resque en même temps que L’Amour et l’Occident .
Mais
je ne le ferai pas paraître tout de suite. J’ai aussi terminé deux li
115
hantier un livre sur La Réforme comme Révolution.
Mais
je l’ai un peu délaissé au profit d’un drame que j’écris pour l’Expos
116
t vingt ans il se mortifia, jeûnant complètement.
Mais
, apprenant que la guerre civile menaçait, il quitta sa grotte, et rét
117
Mais
qui est donc Denis de Rougemont (7 novembre 1963)w x Pour beaucoup
118
e, le lauréat du Grand Prix littéraire de Monaco.
Mais
qui est en réalité Denis de Rougemont ? On a dit beaucoup de bêtises
119
peu de gens ont lue. Pas plus savant qu’un autre
mais
beaucoup plus prudent, j’ai demandé à Denis de Rougemont de commenter
120
is et rendent leur auteur difficile à cataloguer.
Mais
pourquoi faut-il cataloguer, définir à tout prix ? C’est une idée un
121
s. Ce n’est pas que je veuille me comparer à eux,
mais
la forme est la même : un mélange d’idées pures, de poésie, de descri
122
sur lui-même ni la minuscule partie d’une masse,
mais
un homme ouvert aux idées, à la fois libre et responsable. Il y a une
123
s Séféris par exemple) deux activités distinctes,
mais
au contraire osmose complète entre mon action politique et mes livres
124
ir unique et dictatorial ni une Europe des États,
mais
une association de républiques autonomes, libres de leur gestion inté
125
l’a dit. w. Rougemont Denis de, « [Entretien]
Mais
qui est donc Denis de Rougemont ? », Les Nouvelles littéraires, Paris
126
re, dans lequel Rougemont s’engagea en parallèle,
mais
dont il ne fut « que » le président du comité exécutif, de 1951 à 196
127
rarement ses valeurs, et toujours ses vulgarités.
Mais
en même temps, le xxe siècle a vu se multiplier les prophètes de la
128
signification pour nous que leur existence même.
Mais
France, Angleterre, Russie, ce seraient aussi de beaux noms. Lusitani
129
l’une des erreurs les plus célèbres de l’époque.
Mais
comment expliquer son succès ? Observons tout d’abord qu’elle résume
130
e marquait l’aboutissement suprême de l’Histoire.
Mais
si l’on appliquait sa dialectique aux civilisations, on en venait à p
131
ui auraient existé jusqu’ici, les lois complexes,
mais
constantes, de leur genèse, de leur croissance et de leur dissolution
132
les et ses protectorats. Elle ne voit pas encore,
mais
elle pressent déjà la perte de sa longue royauté mondiale. Déjà le co
133
lui dispute, non seulement en Asie et en Afrique,
mais
aux yeux d’une partie de sa propre jeunesse, son rôle de porteur du «
134
elles-mêmes, avant la nôtre. Elles se trompaient,
mais
cette erreur ne saurait plus être commise, à présent que la terre ent
135
ons bien que nous ne dominons plus politiquement,
mais
nous savons aussi que toutes les villes nouvelles en Asie et en Afriq
136
n s’opère à sens unique et n’est plus réversible.
Mais
comment expliquer ce phénomène sans précédent dans toute l’Histoire ?
137
ble, plus acceptable et imitable qu’aucune autre.
Mais
il faut voir enfin que cette civilisation n’a pu devenir universelle
138
lus près encore celles des Mayas et des Aztèques.
Mais
les civilisations anciennes de l’Égypte et du Proche-Orient, prolongé
139
mandarinat, ni le Bushido. On peut le regretter,
mais
on doit le constater. Roger Caillois a écrit non sans drôlerie à prop
140
ion déterminée. Et les autres n’en savaient rien.
Mais
ce fut plus souvent l’agression d’une civilisation rivale, plus primi
141
s chances de succès ? Les États-Unis ? dira-t-on.
Mais
ils sont nés de la substance même de l’Europe, et je les vois s’europ
142
anise par le costume et le décor urbain. L’URSS ?
Mais
qu’apporte-t-elle de nouveau ? Est-elle une autre civilisation ? Léni
143
t soviétique, ce n’est pas Popov qui l’a inventé,
mais
bien un Juif allemand, dont le père était devenu protestant, et qui r
144
lisation originale, ou de quelque néo-tribalisme,
mais
au contraire dans l’adoption bien trop rapide des formes de vie polit
145
châtelois et 36 ancêtres de Normandie ou du Midi,
mais
aussi quelques Allemands et plusieurs Hollandais. Cela vous donne enc
146
de s’en tenir à la dernière partie de mon livre.
Mais
voilà que, en les suivant un peu plus longtemps, je m’aperçus qu’ils
147
années, ce qui provoquait pas mal de souffrances,
mais
peut-être aussi des prises de conscience fort utiles. Mon premier mar
148
d’une morale puritaine, comme certains l’ont cru,
mais
au nom d’une morale d’artiste. Tout homme est amené à être créateur d
149
. Et la passion ? La passion, je ne l’exclus pas,
mais
je pense qu’elle doit être réservée à de très rares personnes qui ser
150
n naturelle comme la géographie l’avait dessinée.
Mais
en 1923, Poincaré, par une espèce de coup d’État, a décidé de porter
151
quelque chose dont chacun sait de quoi il s’agit,
mais
que j’insiste pour indiquer que nous nous trouvons devant un problème
152
nse que Dieu n’est pas une cause au début de tout
mais
qu’il est une cause finale de l’humanité, qu’il appelle le développem
153
quelquefois cette comparaison un peu élémentaire,
mais
qui dit bien ce qu’elle veut dire : comment une cellule de notre corp
154
avoir à peu près qu’elle fait partie d’un organe,
mais
elle ne peut pas savoir que cet organe fait partie d’un corps. Elle p
155
e et de nos coutumes sociales par les Américains.
Mais
l’Europe ne pourra jamais se faire que selon la formule fédéraliste,
156
ulture européenne, aux conditions de sa vitalité.
Mais
l’obstacle majeur que l’on dresse sans relâche contre toute union féd
157
ouveraineté théoriquement illimitée, sacro-sainte
mais
en fait toujours plus illusoire, sauf qu’elle bloque tout. Cet obstac
158
s maisons nationales dans une cité universitaire.
Mais
à l’Université même, on ne parlait qu’en latin. C’est ainsi qu’à la S
159
une, bien antérieure à l’idée même d’État-nation.
Mais
dira-t-on, le mot « nation » désignait, dès ce temps, ceux qui parlai
160
s ce temps, ceux qui parlaient même langue ? Oui,
mais
il n’était pas question de les enfermer pour autant dans les frontièr
161
dérivés de leur commune origine indo-européenne,
mais
encore tout ce que leur histoire y ajouta au cours des âges : notions
162
raphie au xixe , là encore contre toute évidence,
mais
au service dévot de l’État-nation. C’est ainsi qu’on nous a inculqué
163
lqué que le Rhin sépare les peuples de ses rives,
mais
que le Rhône les unit, allez savoir pourquoi ! De même, les Pyrénées
164
tère essentiellement contestataire de son génie —
mais
qui nous ont tous affectés à doses variables, et qui ont éduqué notre
165
pensée : c’est l’unité de notre culture commune.
Mais
qu’en est-il de nos diversités tant vantées, et à juste titre ? Est-i
166
êtes, épidémies, pollution de l’air et de l’eau —
mais
gêne les échanges qu’il faudrait promouvoir et vexe tout le monde ; b
167
eux guerres mondiales où l’Europe a failli périr,
mais
encore ils faussaient notre vision de l’histoire et le sens même de l
168
nances nationales qui nous diversifient vraiment,
mais
les écoles de pensée, les styles de vie. Supprimez les frontières nat