1 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
1 ou relisez, dans la Rose de Thuringe, le récit du mariage de Virginie présidé par son oncle âgé de 102 ans (« Il avait arpenté
2 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
2 mplement étudier ce mythe et analyser la crise du mariage à notre époque. Mais plus je relisais les différentes versions du rom
3 Denis de Rougemont, à la conception chrétienne du mariage . L’amour courtois est chaste, il accorde à la femme une prééminence d
4 e Freud l’a analysé. À une époque où le statut du mariage se modifie profondément, croyez-vous que ce fameux triangle, qui supp
5 ce fameux triangle, qui suppose en définitive le mariage , puisse encore inspirer la littérature ? Denis de Rougemont réfléchit
6 s c’est encore lui qui pèse sur toute la crise du mariage . Comment cela ? C’est très simple. Nous souffrons d’avoir été élevés
7 ns à l’être aimé. D’autre part, on nous montre le mariage comme le fondement essentiel de notre société. Mais la passion, par d
8 s la passion, par définition, reste extérieure au mariage , puisqu’elle a besoin d’obstacles, et ne résiste pas à la facilité, à
9 tés matérielles compliquent encore le problème du mariage . Croyez-vous que les problèmes de la vie sentimentale et sexuelle pui
10 ougemont, il ne peut y avoir qu’une solution : le mariage chrétien, mais présenté d’une manière nouvelle. C’est-à-dire qu’au li
11 nture la plus difficile. Si vous ne fondez pas le mariage sur une décision réfléchie, sur quoi le fondez-vous ? Sur la fidélité
12 délité, si conforme à la conception chrétienne du ma­riage , suppose chez les femmes, qui doivent être sans cesse capables de se
13 . Je le sais, je suis très exigeant. Pour moi, le mariage devrait être une institution qui main­tient la passion non par la mor
3 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Denis de Rougemont : l’amour et l’Europe en expert (24 décembre 1970)
14 ma vie. L’opposition entre l’amour-passion et le mariage est au fond le sujet même de ce livre. J’ai été entraîné à écrire cet
15 s opposant le mythe de Tristan et l’amour dans le mariage . Et nous avons pris date. Je devais lui donner mon livre en février 1
16 des prises de conscience fort utiles. Mon premier mariage s’est terminé par un divorce après mes années d’Amérique. C’est pourq
17 nts, par tous les moyens possibles et qui mène au mariage solide, fait pour durer sinon toute la vie, du moins le plus longtemp
18 la vie, du moins le plus longtemps possible ; au mariage conçu comme une œuvre d’art qui demande certains sacrifices. Tout art
19 t fait référence, intitulé « La passion contre le mariage  », est paru en septembre 1938, et non en 1936. ae. La deuxième éditi