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ou relisez, dans la Rose de Thuringe, le récit du
mariage
de Virginie présidé par son oncle âgé de 102 ans (« Il avait arpenté
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mplement étudier ce mythe et analyser la crise du
mariage
à notre époque. Mais plus je relisais les différentes versions du rom
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Denis de Rougemont, à la conception chrétienne du
mariage
. L’amour courtois est chaste, il accorde à la femme une prééminence d
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e Freud l’a analysé. À une époque où le statut du
mariage
se modifie profondément, croyez-vous que ce fameux triangle, qui supp
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ce fameux triangle, qui suppose en définitive le
mariage
, puisse encore inspirer la littérature ? Denis de Rougemont réfléchit
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s c’est encore lui qui pèse sur toute la crise du
mariage
. Comment cela ? C’est très simple. Nous souffrons d’avoir été élevés
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ns à l’être aimé. D’autre part, on nous montre le
mariage
comme le fondement essentiel de notre société. Mais la passion, par d
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s la passion, par définition, reste extérieure au
mariage
, puisqu’elle a besoin d’obstacles, et ne résiste pas à la facilité, à
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tés matérielles compliquent encore le problème du
mariage
. Croyez-vous que les problèmes de la vie sentimentale et sexuelle pui
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ougemont, il ne peut y avoir qu’une solution : le
mariage
chrétien, mais présenté d’une manière nouvelle. C’est-à-dire qu’au li
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nture la plus difficile. Si vous ne fondez pas le
mariage
sur une décision réfléchie, sur quoi le fondez-vous ? Sur la fidélité
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délité, si conforme à la conception chrétienne du
mariage
, suppose chez les femmes, qui doivent être sans cesse capables de se
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. Je le sais, je suis très exigeant. Pour moi, le
mariage
devrait être une institution qui maintient la passion non par la mor
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ma vie. L’opposition entre l’amour-passion et le
mariage
est au fond le sujet même de ce livre. J’ai été entraîné à écrire cet
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s opposant le mythe de Tristan et l’amour dans le
mariage
. Et nous avons pris date. Je devais lui donner mon livre en février 1
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des prises de conscience fort utiles. Mon premier
mariage
s’est terminé par un divorce après mes années d’Amérique. C’est pourq
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nts, par tous les moyens possibles et qui mène au
mariage
solide, fait pour durer sinon toute la vie, du moins le plus longtemp
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la vie, du moins le plus longtemps possible ; au
mariage
conçu comme une œuvre d’art qui demande certains sacrifices. Tout art
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t fait référence, intitulé « La passion contre le
mariage
», est paru en septembre 1938, et non en 1936. ae. La deuxième éditi