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pour que se lèvent de toutes parts de troublants
paradoxes
. La Bible nous parle-t-elle de religion ? Ne nous montre-t-elle pas p
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is de quoi va-t-il encore pouvoir parler ? Ici le
paradoxe
devient plus aigu. Le théologien doit parler de Dieu, son nom l’indiq
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d’être purement négative et désespérée. « Ici le
paradoxe
joue à plein — écrivait-on à ce propos dans un récent article1 — la t
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dition telle que Dieu l’a voulue, une négation du
paradoxe
de l’Amour. L’universalité du désespoir, qui est la thèse maîtresse d
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ara Alelia (3 novembre 1934)h i Voulez-vous un
paradoxe
? Littéraire ? Je détiendrais volontiers celui-ci : que le roman est
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oindre ! Je constate un fait. Mais laissons là le
paradoxe
. Vous n’ignorez pas plus que moi que la plupart des romanciers dont j
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vois une suite d’illustrations vivantes du fameux
paradoxe
luthérien qui est au centre de la Réforme : simul peccator et justus.
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de son temps : la foi étant ce que j’ai dit – le
paradoxe
le plus inouï – avez-vous cette foi, êtes-vous vraiment chrétiens ? S
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plus différents et vingt fois il échoue devant ce
paradoxe
monstrueux. Il n’y a donc personne de la taille d’Abraham, personne
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s la vie comme si rien ne s’était passé. Voilà le
paradoxe
des paradoxes : vivre comme tout le monde, mais « en vertu de l’absur
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e si rien ne s’était passé. Voilà le paradoxe des
paradoxes
: vivre comme tout le monde, mais « en vertu de l’absurde ». C’est là
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nous trouvons le même réalisme fondé dans le même
paradoxe
. La même façon de considérer l’homme à la fois tel qu’il est devant D
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nait dans un crucifié vaincu ». Par une espèce de
paradoxe
— personne n’a chéri davantage le paradoxe depuis Kierkegaard — M. Mo
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èce de paradoxe — personne n’a chéri davantage le
paradoxe
depuis Kierkegaard — M. Monod déduit de cette « hypothèse de travail
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Et l’on sait que Nietzsche lui-même aboutit à un
paradoxe
tout semblable à celui de Luther : la liberté est à ses yeux dans la