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aisons, les vrais problèmes. « Pasteur, je devais
parler
à des hommes aux prises avec les contradictions inouïes de la vie, et
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vec les contradictions inouïes de la vie, et leur
parler
du message non moins inouï de la Bible, de cette Bible qui se pose co
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s avec ces bien-disposés et ces timorés dont j’ai
parlé
. » Ce ton ne pouvait pas tromper. Il y avait là un homme, une puissan
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utes parts de troublants paradoxes. La Bible nous
parle-t
-elle de religion ? Ne nous montre-t-elle pas plutôt, avec une insista
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ous le signe de Baal ou de Yaveh. » La Bible nous
parle-t
-elle de ces « expériences religieuses » sur lesquelles les modernes e
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ue le théologien doit avoir conscience, s’il veut
parler
valablement. Mais de quoi va-t-il encore pouvoir parler ? Ici le para
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valablement. Mais de quoi va-t-il encore pouvoir
parler
? Ici le paradoxe devient plus aigu. Le théologien doit parler de Die
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le paradoxe devient plus aigu. Le théologien doit
parler
de Dieu, son nom l’indique. De quel Dieu ? De celui que la Bible nomm
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ter aliter. Si donc la tâche du théologien est de
parler
de Dieu, il s’avère qu’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler
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s’avère qu’en tant qu’homme il ne le peut : « Car
parler
de Dieu voudrait dire, pour toute conscience sérieuse… parler de la P
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eu voudrait dire, pour toute conscience sérieuse…
parler
de la Parole de Dieu, la parole où dieu devient homme. Nous pouvons r
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les camps de la guerre de Sécession, mais il n’en
parla
pas »), et servi par un garçon triste qui perd le vol-au-vent, inexpl
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hèse. Mais il n’est pas moins vrai que Calvin sut
parler
un langage d’une verdeur assez peu sorbonnique. Max Dominicé ne sera
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u xixe siècle, depuis quelques années qu’on nous
parle
de lui dans les revues philosophiques et littéraires ! Probablement,
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onne n’ose se plaindre comme il sied à un homme ?
Parle
, élève la voix, parle fort, Dieu peut bien parler plus fort, lui qui
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comme il sied à un homme ? Parle, élève la voix,
parle
fort, Dieu peut bien parler plus fort, lui qui dispose du tonnerre. M
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Parle, élève la voix, parle fort, Dieu peut bien
parler
plus fort, lui qui dispose du tonnerre. Mais le tonnerre est une répo
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oncret du christianisme. Une dizaine d’entre nous
parlèrent
, sans artifices ni gêne, ni excès d’aucune sorte. À plus d’une repris
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chman. Car ce n’est pas assez que de se refuser à
parler
de théologie sous prétexte que c’est abstrait : encore faudrait-il se
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ce ? Claudel, quelques revues protestantes en ont
parlé
. C’est tout. Nos grands journaux ignorent quelques-uns des événements
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u jusqu’à Gide, en passant par Constant. Quand on
parle
du roman, vous ne voyez que Balzac et Zola. Je vois aussi le pasteur
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pterait-il une étiquette aussi compromettante ? À
parler
franc, je ne connais qu’un seul roman moderne authentiquement « réfor
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esseur de théologie, a réussi le tour de force de
parler
de la Réforme d’une manière si objective, si impartiale, si spectacul
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st qu’eux-mêmes sont cherchés et trouvés ». Ainsi
parle
Édouard Thurneysen dans son essai intitulé : Dostoïevski ou les confi
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us cet angle seul, qu’il nous devient loisible de
parler
de ces hommes sans tomber dans l’extravagance. Calvin homme, Calvin é
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ir vers les chefs pour apprendre à nouveau ce que
parler
veut dire. Ensuite, n’oublions pas que la plupart des écrits français
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tremble : est-ce là l’œuvre du Dieu d’amour dont
parle
l’Évangile ? « La fourmi périssant de mort violente sous le talon d’u
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eux du regard. Il rit malicieusement quand je lui
parle
du petit scandale que risque de provoquer son dernier livre : n’y aff
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et sur son œuvre, cette œuvre dont tout le monde
parle
et que peu de gens ont lue. Pas plus savant qu’un autre mais beaucoup
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n — qui ne saurait être que la nôtre, quand on en
parle
au singulier — étendre à toute la terre ses bienfaits, ses méfaits, s
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n rayonne sur le monde entier, ils préfèrent nous
parler
de notre éclipse. Au lendemain de la Première Guerre mondiale déclenc
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e faudrait-il de plus, pour qu’on ait le droit de
parler
d’une éclipse ou d’une mort prévisible de notre civilisation ? Avant
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cifiquement européen. Quant à l’électricité, dont
parlait
Lénine, elle symbolise l’industrialisation. En électrifiant le pays,
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té universitaire. Mais à l’Université même, on ne
parlait
qu’en latin. C’est ainsi qu’à la Sorbonne, vers 1270 — comme me le fa
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mot « nation » désignait, dès ce temps, ceux qui
parlaient
même langue ? Oui, mais il n’était pas question de les enfermer pour
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de diffusion d’une langue. Prenez la France : on
parle
huit langues à l’intérieur de ses frontières actuelles ; breton et fl
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ont étroitement apparentées. Alors qu’en Chine on
parle
quatorze langues radicalement étrangères les unes aux autres, si bien
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st. Quant aux Alpes, chacun peut vérifier qu’on y
parle
italien des deux côtés au sud, français des deux côtés à la hauteur d