1
certains dogmes décidément incompatibles avec nos
plus
récentes lumières ? Ou bien doit-elle, tout au contraire, assumer le
2
rl Barth se met à relire l’Épître aux Romains, la
plus
inquiétante sans doute, pour notre esprit critique. Il résulte de cet
3
e, mais aussi, et enfin, une réponse. Une réponse
plus
soucieuse de ce qui est vrai que de ce qui rassure, une réponse qui n
4
ce religieuse, problème de Dieu. Il n’en faut pas
plus
pour que se lèvent de toutes parts de troublants paradoxes. La Bible
5
ercent leurs psychologies et leurs ratiocinations
plus
ou moins sceptiques, plus ou moins édifiantes ? « Dans l’expérience b
6
et leurs ratiocinations plus ou moins sceptiques,
plus
ou moins édifiantes ? « Dans l’expérience biblique, rien n’est moins
7
blique se lève et tombe avec sa mission ». Il y a
plus
. L’histoire biblique, loin de mettre en scène le développement d’une
8
l encore pouvoir parler ? Ici le paradoxe devient
plus
aigu. Le théologien doit parler de Dieu, son nom l’indique. De quel D
9
le don gratuit que Dieu fait à tout homme qui n’a
plus
d’autre attente. Qu’on n’aille pas croire cependant que le barthisme
10
e ; de cette puissance critique enfin, au sens le
plus
créateur du terme, et qui met en état de crise toutes nos sécurités m
11
ines, et qui interroge virilement. Personne n’est
plus
loin de « l’inquiétude » ou de l’emballement. Barth est l’un des homm
12
u de l’emballement. Barth est l’un des hommes les
plus
solides de notre temps. C’est pour cela qu’il peut poser les question
13
’est pour cela qu’il peut poser les questions les
plus
gênantes qui soient. ⁂ On l’a bien vu récemment, lors du conflit dram
14
té des chrétiens d’Allemagne, rangée derrière les
plus
fameux docteurs, appuyée par Hitler lui-même et par toute l’opinion p
15
Allemagne profondément paganisée. Il est aussi la
plus
éclatante réponse à tous ceux qui accusaient la pensée barthienne d’ê
16
irituelle » ; c’est plutôt, dans l’espièglerie la
plus
folle, un humour apitoyé. Si Toepffer s’attendrit sur ses bonhommes,
17
l’air d’avoir compris de quoi il s’agit. Il n’y a
plus
qu’à perpétrer une horrible inconvenance, un de ces scandales héroïqu
18
ez, soyez tranquilles : vous ne pleurerez pas non
plus
aux chapitres suivants. L’humour de Pierre Girard est bien plus roman
19
tres suivants. L’humour de Pierre Girard est bien
plus
romand que la pompeuse drôlerie de Cingria, lequel n’est Suisse que p
20
ces, s’est limité dans son étude au calvinisme le
plus
strict. Par là même, il se rend plus directement accessible au lecteu
21
alvinisme le plus strict. Par là même, il se rend
plus
directement accessible au lecteur français. Essayons de marquer les é
22
ue à résoudre en actes. C’est l’un des traits les
plus
frappants du Calvin commentateur des évangiles, tel que nous le resti
23
seule, la création de cet Office et ses soins les
plus
diligents. Que d’impairs n’a-t-on pas commis à l’endroit de ce revena
24
ouer, le Traité du désespoir 3 est de beaucoup la
plus
centrale, la plus révélatrice, mais aussi la plus propre à créer du m
25
désespoir 3 est de beaucoup la plus centrale, la
plus
révélatrice, mais aussi la plus propre à créer du malentendu. Le titr
26
plus centrale, la plus révélatrice, mais aussi la
plus
propre à créer du malentendu. Le titre même, que lui a donné le tradu
27
e qui sauve. ⁂ La lecture du Traité n’est pas des
plus
aisées. Les termes hégéliens qui abondent dans les premiers chapitres
28
l’auteur. Peut-être avons-nous ici les pages les
plus
éloquentes et les plus irréfutables d’un penseur qui sut devancer tou
29
ons-nous ici les pages les plus éloquentes et les
plus
irréfutables d’un penseur qui sut devancer tous les problèmes de notr
30
élève la voix, parle fort, Dieu peut bien parler
plus
fort, lui qui dispose du tonnerre. Mais le tonnerre est une réponse,
31
réponse de Dieu, qui, même si elle foudroie, est
plus
magnifique que les commérages et les potins sur la justice de la Prov
32
e vieilles bavardes et des eunuques ! Nous voici
plus
près de Shakespeare que du piétisme sentimental et de l’unctio spirit
33
ental et de l’unctio spiritualis des dévots… Mais
plus
près de Luther, aussi. Je me borne à citer In vino veritas 5. Non poi
34
e et critique de Carl Koch6, qui vient combler la
plus
grave lacune de la littérature kierkegaardienne en France. On ne saur
35
philosophique. Cette monographie est à la fois la
plus
objective et la plus sympathique qu’un « honnête homme » peut espérer
36
monographie est à la fois la plus objective et la
plus
sympathique qu’un « honnête homme » peut espérer. Du mélange d’humour
37
llait-il souhaiter à Kierkegaard une introduction
plus
systématique ? Je ne le pense pas. Kierkegaard est un événement. Voic
38
ans artifices ni gêne, ni excès d’aucune sorte. À
plus
d’une reprise, j’eus l’impression, qu’on a rarement de nos jours, d’e
39
la plupart des excès qu’on imagine. Peut-être la
plus
sûre leçon des Groupes est-elle dans leur vision concrète de l’homme
40
es réels. ⁂ Il se peut que Kagawa soit l’homme le
plus
réel d’aujourd’hui. Je dirais qu’il est le plus grand, si la mesure d
41
e plus réel d’aujourd’hui. Je dirais qu’il est le
plus
grand, si la mesure de la grandeur, dans sa vision, n’était pas exclu
42
Kagawa est le chef du Jeune Japon, l’écrivain le
plus
fécond et le plus populaire de son pays, une puissance sociale et rel
43
f du Jeune Japon, l’écrivain le plus fécond et le
plus
populaire de son pays, une puissance sociale et religieuse dont l’Occ
44
l’un de ses collaborateurs nous donne un portrait
plus
complet et quelques extraits de ses œuvres8. Fils d’un conseiller de
45
ums de Kobé, décide qu’il n’aura pas d’habitation
plus
vaste que celle du plus pauvre habitant du quartier, et non content d
46
l n’aura pas d’habitation plus vaste que celle du
plus
pauvre habitant du quartier, et non content d’y vivre dans un dénueme
47
s trop difficile, que Dostoïevski et Tolstoï sont
plus
protestants qu’on ne croit. Le reste est évident. — Quel reste ? — Le
48
i crée des conflits dramatiques dans les vies les
plus
dépourvues d’apparences. N’est-ce point-là l’image habituelle que l’o
49
n bon quart de protestants, c’est-à-dire dix fois
plus
que vous n’en attendiez, puisqu’il n’y a qu’un million de réformés en
50
tendre qu’un roman pessimiste à la Thomas Hardy a
plus
de chances d’être chrétien qu’un quelconque happy end soi-disant édif
51
dix autres scènes enfantines : c’est Andersen, en
plus
grave. À chacun sa réalité : elle dépend du regard qu’on porte sur le
52
, 3 novembre 1934, p. 3. i. Une note de lecture
plus
courte du même roman a également paru dans le Journal de Genève du 25
53
sa monumentale Histoire de la Réforme française.
Plus
encore que le premier tome de cet ouvrage (des origines à l’édit de N
54
nce dans son récit ne peuvent en somme que donner
plus
de vigueur au langage des faits, cités ici en très grand nombre à cha
55
de Nantes. Mais alors cette révocation n’apparaît
plus
que comme un épisode, le plus marquant il est vrai, de toute l’évolut
56
vocation n’apparaît plus que comme un épisode, le
plus
marquant il est vrai, de toute l’évolution politique de la royauté ab
57
il s’agit d’établir un droit nouveau qui ne soit
plus
fondé que sur la seule volonté du dictateur. Déjà ce mot de Mazarin p
58
raits. Grâce à quoi l’on ressort de cette lecture
plus
édifié encore que révolté. Mais ce n’est pas peu dire. 10. Histoir
59
cinations de clercs retraités de la vie ? Mais le
plus
curieux de l’affaire, n’est-ce pas que Kierkegaard nous soit présenté
60
s : la foi étant ce que j’ai dit – le paradoxe le
plus
inouï – avez-vous cette foi, êtes-vous vraiment chrétiens ? Servez-vo
61
ngt fois, Kierkegaard y revient par les biais les
plus
différents et vingt fois il échoue devant ce paradoxe monstrueux. Il
62
ue « abyssale » de cette œuvre. Personne n’a fait
plus
que Jean Wahl pour faire connaître à l’élite française la pensée de S
63
s à ses lois, sachant pourtant qu’il n’appartient
plus
à sa forme, mais à sa transformation. Et voici que nous rejoignons l’
64
œur d’une œuvre entre toutes complexe. C’est que,
plus
nettement encore que Berdiaev dans L’Esprit de Dostoïevski, le profes
65
ave question pour ceux qui jugent des vérités les
plus
profondes de la foi selon le poids de leurs représentants ! Or, cette
66
ids de leurs représentants ! Or, cette espèce est
plus
nombreuse qu’on ne pense. Que sait-on de Calvin dans notre grand publ
67
sait-on pas que les gros hommes sont toujours les
plus
populaires ? Comment se dire calviniste ? L’exposition Calvin à la Bi
68
t, reste la norme de toute théologie, fût-elle la
plus
orthodoxe. Barth, on le sait, ne se lasse pas de comparer le rôle de
69
res humaines et littéraires ; mais ce qui importe
plus
que tout, c’est d’indiquer d’abord la « clé » qui donne leur exacte v
70
auung à la fois biblique et classique, au sens le
plus
vigoureux de ce terme. En la replaçant dans l’atmosphère violente et
71
et de ce style, dont l’exemple n’est pas l’un des
plus
négligeables que comportent les Trois traités, M. Schmidt nous propos
72
spèces de créatures. Dialoguant toujours avec les
plus
divers interlocuteurs, il ne se range jamais, comme un littérateur de
73
, mais il adopte toujours la forme de discours la
plus
propre, sinon à charmer du moins à toucher son antagoniste ; l’art de
74
jet proposé : tout en portant la marque d’une des
plus
puissantes personnalités qui fut jamais, il se recrée toujours lui-mê
75
garde partout les vertus qui, sans doute, font le
plus
grand défaut à notre siècle : une fermeté délibérée qui ne s’arrête p
76
in ce ton naturel de grandeur qui s’accommode des
plus
savoureux contrastes, coupant court aux élans de pure rhétorique, cet
77
raisons. D’abord Calvin était chef de parti ; qui
plus
est, fondateur d’Église ; donc doublement conscient de la responsabil
78
n : mysticisme et action créatrice. Cette vue des
plus
courantes omet pourtant le fait chrétien fondamental : la foi. La foi
79
pas question de mysticisme. Ceci marqué, qui est
plus
qu’une réserve, il convient de remercier M. Chuzeville de nous avoir
80
de merveilles. Le choix des textes me paraît des
plus
heureux, la traduction ferme et coulante. La plupart des mystiques qu
81
annoncent le lyrisme et la philosophie d’une des
plus
hautes périodes de l’esprit humain. J’entends le premier romantisme a
82
Wilfred Monod est actuellement le représentant le
plus
marquant d’une famille dont les destins se confondirent durant tout l
83
être un malin plaisir, de soutenir les causes les
plus
vilipendées par ce furieux censeur païen. Qu’il suffise de rappeler q
84
M. Monod, figure sans aucun doute le document le
plus
complet que le modernisme protestant aura livré sur son époque. Mais
85
ité dogmatique. Je m’adresse aux chrétiens, mais
plus
encore aux autres. Mon cœur est tourné vers les agnostiques, les scep
86
éologiens trop rigides par le recours à une piété
plus
libre. On sait que pour l’école de Barth, tout au contraire, le rôle
87
t pris peu à peu une signification ecclésiastique
plus
précise et restreinte que celle que je lui donne ici — M. Monod rejoi
88
crains bien que la jeunesse d’aujourd’hui ne voie
plus
qu’une fièvre morbide. Mais la forme excessivement libre de cet ouvra
89
ue, je me contente de suggérer qu’on l’admettrait
plus
aisément si l’auteur ne cherchait à l’imposer par le spectacle de ses
90
rs, à l’étayer par une philosophie qui ne saurait
plus
être la nôtre : j’entends le criticisme à peine critiqué. Le contenu
91
’une œuvre dont on sait pourtant qu’elle a changé
plus
qu’aucune autre les destinées de l’Occident. (Je ne fais là, bien ent
92
tant de crimes au nom de la vérité ! On s’en est
plus
servi qu’on ne l’a servie… L’intervention de Luther en personne va-t-
93
urt. Dans la littérature du xxe siècle, il n’y a
plus
de grands mythes, il y a des analyses. On part de « faits d’observati
94
de la vie. Mais ne serait-ce pas que l’on ne sait
plus
créer de la vie ? On s’efforce de la décrire, ou pis encore, de l’exp
95
« crépuscule des mondes imaginaires ».) On n’aime
plus
inventer, mais on veut découvrir, à la manière de l’homme de science.
96
ut le dire, à tenir pour vrai ce que l’on juge le
plus
bas. Ainsi l’on en vient peu à peu, par désir de se montrer original,
97
oins — qui peu à peu illustrent la psychologie la
plus
secrète des héros. L’on prie de croire, d’ailleurs, que ces héros son
98
signée par Dieu doit venir à sa rencontre. Un peu
plus
loin, il entend chanter : c’est la fille de l’aubergiste, qui a fort
99
rs. Voici venir, à sa rencontre cette fois-ci, la
plus
pauvre orpheline du village ; elle est défigurée par une énorme tache
100
t des corps, mais aussi selon la liberté, souvent
plus
folle encore, des âmes. Plénitude de la poésie ! Et le spectacle le p
101
âmes. Plénitude de la poésie ! Et le spectacle le
plus
émouvant que nous donne cette œuvre admirable, c’est celui du travail
102
ilieu où Selma Lagerlöf a grandi paraît favoriser
plus
qu’aucun autre le déploiement des pouvoirs de la fable. Ces presbytèr
103
au printemps dernier, est un des témoignages les
plus
valables sur le national-socialisme. Étranger, M. Denis de Rougemont
104
analyser la crise du mariage à notre époque. Mais
plus
je relisais les différentes versions du roman, plus je me sentais gên
105
us je relisais les différentes versions du roman,
plus
je me sentais gêné, mal à l’aise. Ce Tristan et cette Iseut qui reste
106
s’aiment qu’après avoir bu le philtre, ne peuvent
plus
se supporter au bout de trois ans de vie commune dans la forêt et qui
107
x blanches mains, l’autre Iseut, ne reconnaissent
plus
leur amour qu’à l’heure où la mort le défigure déjà… tout cela est re
108
x, et qui adoptaient cette hérésie avec d’autant
plus
d’enthousiasme qu’ils étaient souvent jaloux de l’autorité temporelle
109
filles se refusent à l’hypocrisie, ne consentent
plus
à refouler leurs instincts naturels. En outre, les difficultés matéri
110
montrer tel qu’il est en réalité : l’aventure la
plus
difficile. Si vous ne fondez pas le mariage sur une décision réfléchi
111
prise sur le réel. Elle reste une folie, mais la
plus
sobre et la plus quotidienne. Votre réhabilitation de la fidélité, si
112
l. Elle reste une folie, mais la plus sobre et la
plus
quotidienne. Votre réhabilitation de la fidélité, si conforme à la co
113
sourit avant de répondre, puis son visage devient
plus
grave : Je n’attache pas une grande importance aux querelles que pour
114
s à vivre à deux sans trop se blesser, ce sera ma
plus
belle récompense. Le véritable esprit chrétien, la véritable intellig
115
ut le monde parle et que peu de gens ont lue. Pas
plus
savant qu’un autre mais beaucoup plus prudent, j’ai demandé à Denis d
116
nt lue. Pas plus savant qu’un autre mais beaucoup
plus
prudent, j’ai demandé à Denis de Rougemont de commenter librement et,
117
udelaire rejoindre les œuvres de Ménandre ne sont
plus
du tout inconcevables : elles sont dans les journaux. L’écho de cett
118
cette page fut immense et je sais peu de phrases
plus
fréquemment citées que celle qui annonce en somme que toutes les civi
119
, elle exprime, à mon sens, l’une des erreurs les
plus
célèbres de l’époque. Mais comment expliquer son succès ? Observons t
120
tre aussi. Aux débuts du xxe siècle, Spengler va
plus
loin ; il est convaincu que toute culture est un organisme et corresp
121
l’Europe dans le monde, et que, d’autre part, les
plus
grands esprits du siècle précédent n’ont cessé d’annoncer les catastr
122
Elles se trompaient, mais cette erreur ne saurait
plus
être commise, à présent que la terre entière est explorée dans ses de
123
xe siècle, nous savons bien que nous ne dominons
plus
politiquement, mais nous savons aussi que toutes les villes nouvelles
124
vement d’imitation s’opère à sens unique et n’est
plus
réversible. Mais comment expliquer ce phénomène sans précédent dans t
125
européenne, née de la confluence des sources les
plus
diverses, se distinguait par là de toutes les autres, monolithiques e
126
avons vu aussi que l’Europe envoie dans le monde
plus
de machines et d’assistants techniques que de livres et de missionnai
127
même temps que la condition de son « succès » le
plus
visible — elle s’est rendue plus transportable, plus acceptable et im
128
on « succès » le plus visible — elle s’est rendue
plus
transportable, plus acceptable et imitable qu’aucune autre. Mais il f
129
s visible — elle s’est rendue plus transportable,
plus
acceptable et imitable qu’aucune autre. Mais il faut voir enfin que c
130
on chrétienne exprimée par saint Paul (« Il n’y a
plus
ni Juifs ni Grecs, ni esclaves ni hommes libres, ni hommes ni femmes,
131
udelaire rejoindre les œuvres de Ménandre ne sont
plus
du tout inconcevables : elles sont dans les journaux ». Depuis lors,
132
s œuvres d’art : ainsi celle des Aurignaciens, ou
plus
près de nous celle des Hittites, plus près encore celles des Mayas et
133
naciens, ou plus près de nous celle des Hittites,
plus
près encore celles des Mayas et des Aztèques. Mais les civilisations
134
beaucoup que leurs rivales asiatiques, qu’on dit
plus
raffinées, aient connu pareille fortune. Ce sont les lois de Minos, d
135
ée. Et les autres n’en savaient rien. Mais ce fut
plus
souvent l’agression d’une civilisation rivale, plus primitive et plus
136
us souvent l’agression d’une civilisation rivale,
plus
primitive et plus brutale, Doriens détrônant la Crète, Germains inves
137
sion d’une civilisation rivale, plus primitive et
plus
brutale, Doriens détrônant la Crète, Germains investissant la Gaule e
138
ope, et je les vois s’européaniser par la culture
plus
profondément que l’Europe ne s’américanise par le costume et le décor
139
ine disait de sa Révolution : « C’est le marxisme
plus
l’électricité. » Or, le marxisme n’est pas un apport soviétique, ce n
140
xe de forces spirituelles, morales et matérielles
plus
spécifiquement européen. Quant à l’électricité, dont parlait Lénine,
141
ur pour vous ? L’amour c’est tout. Pour moi c’est
plus
spécialement mon livre L’Amour et l’Occident . L’amour au sens de l’
142
ouvrage par toute une suite de circonstances. La
plus
ancienne était un numéro de la revue Esprit consacré à la femme et
143
tends d’un jour à l’autre, car je dois publier le
plus
tôt possible le manuscrit d’un essai d’une grande actualité intitulé
144
mon livre. Mais voilà que, en les suivant un peu
plus
longtemps, je m’aperçus qu’ils finissaient quand même par divorcer, c
145
e titre Les Mythes de l’amour, donne à la passion
plus
de droits que je ne lui en laissais dans mon premier livre. Que pense
146
, fait pour durer sinon toute la vie, du moins le
plus
longtemps possible ; au mariage conçu comme une œuvre d’art qui deman
147
tout de son couple. Je pense que c’est l’œuvre la
plus
belle. Et la passion ? La passion, je ne l’exclus pas, mais je pense
148
Si elle découvre sa vocation, si elle la réalise
plus
ou moins bien, elle peut dire qu’elle a réussi sa vie et après cela o
149
impossibilité de ne pas croire. Tout cela avec la
plus
grande précision dans le détail, car il n’y a là que la précision qui
150
e xixe siècle, jacobin et napoléonien, copié par
plus
de cent pays dans le monde entier, l’État-nation à souveraineté théor
151
ent illimitée, sacro-sainte mais en fait toujours
plus
illusoire, sauf qu’elle bloque tout. Cet obstacle politique, en retou
152
hauteur des vallées vaudoises et du Val d’Aoste,
plus
loin l’allemand, puis le ladin, puis de nouveau l’allemand, toujours
153
e de la souveraineté stato-nationale, qui ne peut
plus
avoir d’effets que négatifs ! En nous présentant l’Europe comme un pu
154
2° La création culturelle en Europe est d’autant
plus
riche et plus intense qu’elle est moins centralisée et que ses foyers
155
n culturelle en Europe est d’autant plus riche et
plus
intense qu’elle est moins centralisée et que ses foyers sont plus nom
156
elle est moins centralisée et que ses foyers sont
plus
nombreux. Au Moyen Âge, ces foyers de création sont les universités,