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lle jusque dans le style la verve créatrice de la
Réforme
. d. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Max Dominicé, L’Humanité
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fameux paradoxe luthérien qui est au centre de la
Réforme
: simul peccator et justus. Kierkegaard nous rappelle que pour aider
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de formuler devant sa monumentale Histoire de la
Réforme
française. Plus encore que le premier tome de cet ouvrage (des origin
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les effets sociaux, politiques et culturels de la
Réforme
, sans les rapporter à l’évolution parallèle du dogme dans l’Église. D
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ologie, a réussi le tour de force de parler de la
Réforme
d’une manière si objective, si impartiale, si spectaculaire, pourrait
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de renanisme, et considérant les conquêtes de la
Réforme
comme autant de conquêtes de la liberté de conscience en général, plu
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Mais ce n’est pas peu dire. 10. Histoire de la
Réforme
française, tome II : De l’édit de Nantes à sa révocation, Librairie F
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ont Denis de, « [Compte rendu] Une histoire de la
Réforme
en France », Les Nouvelles littéraires, Paris, 15 décembre 1934, p. 5
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surtout le simul peccator et justus qui fonda la
Réforme
luthérienne. 11. Crainte et Tremblement, par Kierkegaard, traduit
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t de cette image un nouveau cliché polémique : la
Réforme
se voit assimilée au « fays ce que vouldras » des Renaissants. Les pr
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rallèle irrecevable. Les grands théologiens de la
Réforme
ne sont pas à nos yeux des chefs d’école ; ni des docteurs dont la pe
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de la doctrine sacramentaire à l’intérieur de la
Réforme
et c’est le Traité de la cène ; enfin, aux diverses mystiques de l’hu
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un puissant raccourci de toute la polémique de la
Réforme
contre les libertins et les anabaptistes, contre les occultistes de l
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n dans la satire, pourrait en somme s’intituler :
Réforme
contre Renaissance. Mais toutes les richesses de style que produisit
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vable lacune, en publiant l’ouvrage central de la
réforme
luthérienne, le Traité du serf arbitre 14. Ne fût-ce que sur le plan
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fait, toutes les affirmations fondamentales de la
Réforme
sont ici reposées par Luther : justification par la foi, qui est don
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et c’est heureux — des positions maîtresses de la
Réforme
. Quant à la thèse particulière, qui est la négation du libre arbitre
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ent toute l’humanité suscitée et instruite par la
Réforme
, c’est un pays entier sous la lumière de la Parole, qui trouve ici so
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ravaillez-vous ? J’ai en chantier un livre sur La
Réforme
comme Révolution. Mais je l’ai un peu délaissé au profit d’un drame q