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ue » particulière. Il n’est pas facile de résumer
sans
la trahir une pensée à ce point hostile à tout système. La théologie
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la “religion” est dirigée contre le monde qui vit
sans
Dieu, la polémique de la Bible au contraire, vise le monde religieux,
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ctions divines : vue d’en bas, une série d’essais
sans
résultats au cours d’une impossible entreprise. » Le christianisme :
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e naturiste, plongeant l’humanité dans un devenir
sans
issue, aboutit au désespoir. » 1. Albert Béguin, « Karl Barth et la
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temps et les femmes, cette aisance de l’écriture,
sans
égale parmi nous, cette musique d’un cœur qui s’abandonne, qui s’acce
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à montrer qu’il devenait « foncièrement irréel et
sans
intérêt ». À mesure qu’elle humanisait le Christ sous prétexte de nou
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xégèse de Calvin est toute didactique : elle veut
sans
cesse transformer nos questions en questions que le texte sacré nous
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, et qu’il en est encore tout remué. On le croira
sans
peine : il n’a pas l’air d’avoir pu inventer ce qu’il raconte. Cela d
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Mais il a su le décrire clairement et fidèlement,
sans
pédantisme et sans littérature. Tant de biographes brillent aux dépen
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rire clairement et fidèlement, sans pédantisme et
sans
littérature. Tant de biographes brillent aux dépens de leur modèle !
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hristianisme. Une dizaine d’entre nous parlèrent,
sans
artifices ni gêne, ni excès d’aucune sorte. À plus d’une reprise, j’e
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où l’Esprit les appelle. Ils partent bien souvent
sans
autre raison que la certitude qui leur vient de pouvoir être utiles à
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s n’ont pas de foi, et qu’est-ce qu’un protestant
sans
foi ? Dans toutes leurs œuvres, vous chercheriez en vain un roman vér
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ressentiment que les excès idéalistes expliquent
sans
le légitimer. L’homme n’est pas un ange, c’est entendu, mais ne dites
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valeur relative des faits, valeur de témoignage,
sans
cesse rapportée à la foi, dont Dieu seul juge. John Viénot — qui vien
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s sociaux, politiques et culturels de la Réforme,
sans
les rapporter à l’évolution parallèle du dogme dans l’Église. De même
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ui réussit ce tour de force d’exposer clairement,
sans
la trahir, la dialectique « abyssale » de cette œuvre. Personne n’a f
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uestions dernières. Mais cette vision de l’homme
sans
cesse mis en question par l’Autre, n’est-ce point encore la vision de
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pas l’inventeur de son message, mais qui renvoie
sans
trêve au-delà de lui-même, au-delà des formules humaines de ce messag
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’il nous devient loisible de parler de ces hommes
sans
tomber dans l’extravagance. Calvin homme, Calvin écrivain, nous ne no
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ion entre deux pôles, qui d’ailleurs se déplacent
sans
cesse et parfois aussi changent de nom. On est tenté de résumer toute
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oxale est typique de l’esprit de M. Monod, figure
sans
aucun doute le document le plus complet que le modernisme protestant
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. Monod, que ces ébauches suggestives ne vont pas
sans
quelque débauche intellectuelle. Et je redoute que certains fidèles n
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té s’appelle pour Nietzsche le fatum, la fatalité
sans
visage du Retour éternel de toutes choses. Pour Luther, elle est au c
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l’absolu chrétien qui détruit tout dès qu’il agit
sans
charité (thème fréquent dans la littérature nordique). C’est à l’avan
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ulé : « Celui qui veut être un disciple du Christ
sans
avoir l’amour des hommes est condamné à aller à sa perte et à y condu
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rase soit aussitôt mise en pratique par le héros,
sans
nulle invraisemblance, il faut que ce héros soit un croyant d’une cer
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es Du Bos, à La Celle-Saint-Cloud, maison simple,
sans
austérité, tout de suite familière, où il passe l’hiver avec sa femme
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d’historiens, d’érudits, se sont posé la question
sans
pouvoir la résoudre. Pour moi, l’explication n’est pas douteuse. L’am
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are, que la croisade contre les albigeois réprima
sans
l’anéantir, eut des millions de partisans. Venue de Macédoine, elle g
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riage, suppose chez les femmes, qui doivent être
sans
cesse capables de se renouveler, un ensemble de vertus solides et de
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cher. Si j’aide des êtres troublés à vivre à deux
sans
trop se blesser, ce sera ma plus belle récompense. Le véritable espri
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ra un an en Allemagne hitlérienne. Je me trouvais
sans
activité à Paris, où j’écrivais le Journal d’un intellectuel en chôm
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t mes livres. Je suis passé tout naturellement et
sans
rupture de ma définition de la « personne » à la théorie fédéraliste.
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a vitalité d’une civilisation. L’une peut exister
sans
l’autre. L’une peut être perdue sans que l’autre soit ruinée du même
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uinée du même coup. Tchingis-Khan eut l’hégémonie
sans
la civilisation, tandis que l’Europe du Moyen Âge eut une civilisatio
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is que l’Europe du Moyen Âge eut une civilisation
sans
hégémonie. Secundo, il n’est pas du tout certain que les précédents
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s réversible. Mais comment expliquer ce phénomène
sans
précédent dans toute l’Histoire ? Nous avons vu que la civilisation e
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ous les peuples puisse s’éclipser ou disparaître,
sans
entraîner le genre humain dans son désastre ? Deuxième raison : La ci
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donc très variable. Certes, plusieurs ont disparu
sans
nous laisser d’autre héritage actif que celui de leurs œuvres d’art :
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vitalité. Mais l’obstacle majeur que l’on dresse
sans
relâche contre toute union fédérale, c’est l’État national de type xi
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s la paume de leur main, les Européens retrouvent
sans
peine dans leurs langues non seulement les formes et les mots dérivés
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et dynamique et des foyers locaux de création qui
sans
cesse remettent en question et renouvellent les données communes. Or