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une vision réaliste de son sort terrestre, et le
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courage d’avouer sa dégradation. Un vrai roman chrétien est d’abord r
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ans les Scandales, orné et pompeux dans l’Épître,
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et grave dans le Traité de la Cène, ce style garde partout les vertus
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de pesante, vraiment « grave », d’une dialectique
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et têtue qui va droit au point décisif, envisage honnêtement les obje
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côté du fanatique, voici Charlotte, avec sa piété
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et son bon sens impérieux, voici Théa, la sectaire doucereuse, et Ann
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e sur le réel. Elle reste une folie, mais la plus
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et la plus quotidienne. Votre réhabilitation de la fidélité, si confo