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rière-plan de bourgeoisie et d’optimisme culturel
sur
lequel, trop souvent, elles s’étaient appuyées, la guerre et la révol
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influence qu’on peut qualifier de révolutionnaire
sur
la pensée protestante dans le monde entier. Quel est donc le contenu
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s parle-t-elle de ces « expériences religieuses »
sur
lesquelles les modernes exercent leurs psychologies et leurs ratiocin
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nction radicale entre toutes les paroles humaines
sur
Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rappo
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C’est plutôt une réflexion puissante et intrépide
sur
les possibilités et la valeur de l’activité théologique. Barth compar
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s peut être démasquée, éprouvée.) Une prise ferme
sur
le concret, mais en même temps un regard qui dépasse les contingences
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tion de l’hitlérisme qui prétend faire main basse
sur
les églises et utiliser la religion aux fins de la renaissance german
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folle, un humour apitoyé. Si Toepffer s’attendrit
sur
ses bonhommes, n’est-ce pas une manière de dégonfler les sentencieux
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ages du sort. Il y a donc Toepffer. Puis on tombe
sur
Édouard Rod, qui entrerait difficilement dans le cadre de cette étude
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roblème. Calvin ne fonde pas notre vie religieuse
sur
notre amour pour Jésus-Christ — amour dont il nous sait tout incapabl
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l nous sait tout incapables par nous-mêmes — mais
sur
l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non p
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une maladie universelle ne doit pas nous tromper
sur
le dessein du livre. Nul romantisme dans cette analyse, aucune exalta
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t ce sont alors d’étranges et magnifiques lettres
sur
la détresse humaine devant Dieu, que le héros adresse à « son muet co
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plus magnifique que les commérages et les potins
sur
la justice de la Providence inventés par la sagesse humaine et colpor
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era, d’ailleurs, une analyse détaillée des Stades
sur
le chemin de la vie, dont In Vino Veritas constitue l’introduction, d
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gaardienne en France. On ne saurait trop insister
sur
l’utilité de ce livre. Il rendra vaines, désormais, les introductions
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tration de l’emprise que peut exercer Kierkegaard
sur
un chrétien sincère, peu suspect de complaisance pour les subtilités
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lui-ci nous aidera. 2. Point de vue explicatif
sur
ma carrière d’auteur, non traduit. 3. Trad. J. Gateau et K. Ferlov.
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de nos jours, d’entendre des gens dire la vérité
sur
eux-mêmes. Je sortis assez déçu, comme on sort en général de toutes l
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t. Ce n’est pas le meilleur livre qu’on ait écrit
sur
les Groupes. Mais enfin, c’est le seul qui existe en français, et il
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bre de faits assez bouleversants pour qu’on passe
sur
les interprétations personnelles que nous en propose l’auteur. (Begbi
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ons. On lui doit, entre autres, un ouvrage fameux
sur
l’Armée du salut.) Le Mouvement des Groupes est né après la guerre, d
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certains récits du meilleur livre qu’on ait fait
sur
le Mouvement, For Sinners only (Pour les pécheurs seulement), de J. R
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vision concrète de l’homme et de l’action de Dieu
sur
l’homme. Dans l’incroyable verbalisme de notre temps, dans cet embout
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on trafique suivant une échelle de salaires basés
sur
l’état du marché. » On le met en prison. Il y écrit en treize jours u
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à chaque page. Toute une vie de femme se déroule
sur
un rythme large à travers un peuple de personnages vivement contrasté
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un sa réalité : elle dépend du regard qu’on porte
sur
le monde. Le regard « objectif » de nos naturalistes appauvrit tout,
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parce que, mieux que d’autres, il sait aimer. Et
sur
ce monde tel qu’il est, sur ces vies douloureuses, banales ou touchan
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es, il sait aimer. Et sur ce monde tel qu’il est,
sur
ces vies douloureuses, banales ou touchantes, mal engagées ou menacée
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ablir un droit nouveau qui ne soit plus fondé que
sur
la seule volonté du dictateur. Déjà ce mot de Mazarin paraît donner c
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publie une intéressante plaquette de H. Dartigue
sur
la vie et l’œuvre de J. Viénot. j. Rougemont Denis de, « [Compte re
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ens de la pensée ne semblent pas peser bien lourd
sur
ses décisions souveraines. Comment expliquer, par exemple, la soudain
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osophe et du théologien projette une vive lumière
sur
le secret dernier du message d’un romancier : Dostoïevski. Prenons-y
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stance du grand théologien se porte dans ce livre
sur
un seul point : l’homme chrétien reste un homme comme les autres. Il
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nous montre un Luther adipeux, et loin de revenir
sur
le premier jugement, on fait de cette image un nouveau cliché polémiq
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s à beaucoup de réviser quelque peu leurs notions
sur
l’importance intellectuelle et littéraire du calvinisme, a donné lieu
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e considérations très vaguement physiognomoniques
sur
le teint et la complexion de l’auteur de l’Institution. Ce qui ne fai
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ant tout des témoins. On ne saurait trop insister
sur
cette distinction fondamentale pour toute la pensée réformée. Qu’est-
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Grünewald, dont la main prodigieuse se détachant
sur
le ciel noir désigne le Sauveur en croix : « Il faut qu’il croisse et
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é » qui donne leur exacte valeur à nos variations
sur
ce thème. Et cette clé, c’est la vocation que Jean Calvin reçut de ré
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, à coup sûr, que de rééditer des calomnies usées
sur
un Luther qu’on n’a jamais lu ; l’introduction de cette anthologie co
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, 2 novembre 1935, p. 5. n. Une note de lecture
sur
le même livre a également paru dans la Nouvelle Revue française d’oct
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s complet que le modernisme protestant aura livré
sur
son époque. Mais il marque en même temps son dépassement. Ces 3000 pa
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préface. Cela nous vaut des pages fort curieuses
sur
la Nature, des élévations romantiques, telle description poignante de
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me permis au chrétien, de fonder cette Révélation
sur
le système d’un autre Emmanuel — Kant en l’espèce ? M. Monod ne saura
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n appendice à une brève biographie ; une brochure
sur
la liberté chrétienne : et les trop fameux Propos de Table, absolumen
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ce. Et tout l’effort de l’écrivain se porte alors
sur
l’analyse des motifs secrets d’une action. La méthode consistant trop
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nne le départ à ce roman des Löwensköld, et porte
sur
lui de grandes ombres. Il y puise sa vie secrète, il en reçoit des di
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rt mauvaise réputation. Mais elle ne s’engage pas
sur
la route, elle s’arrête dans un pré voisin. Karl-Artur doute, tremble
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dernier, est un des témoignages les plus valables
sur
le national-socialisme. Étranger, M. Denis de Rougemont connaît mieux
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s rejettent le dogme de l’incarnation, se fondent
sur
une interprétation purement spiritualiste des évangiles. Ils font du
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ue de disparaître. Mais c’est encore lui qui pèse
sur
toute la crise du mariage. Comment cela ? C’est très simple. Nous sou
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plus difficile. Si vous ne fondez pas le mariage
sur
une décision réfléchie, sur quoi le fondez-vous ? Sur la fidélité, qu
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fondez pas le mariage sur une décision réfléchie,
sur
quoi le fondez-vous ? Sur la fidélité, qui me paraît en même temps le
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une décision réfléchie, sur quoi le fondez-vous ?
Sur
la fidélité, qui me paraît en même temps le véritable fondement de la
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stant de subir ses rêves, par une constante prise
sur
le réel. Elle reste une folie, mais la plus sobre et la plus quotidie
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quoi travaillez-vous ? J’ai en chantier un livre
sur
La Réforme comme Révolution. Mais je l’ai un peu délaissé au profit d
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a dit beaucoup de bêtises — lui-même le déclare —
sur
l’homme et sur son œuvre, cette œuvre dont tout le monde parle et que
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de bêtises — lui-même le déclare — sur l’homme et
sur
son œuvre, cette œuvre dont tout le monde parle et que peu de gens on
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oin, de rectifier ce que je me proposais d’écrire
sur
lui. Voici ce qu’a donné cette entrevue. Né en 1906 à Neuchâtel, Deni
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moi, la « personne » n’est ni un individu refermé
sur
lui-même ni la minuscule partie d’une masse, mais un homme ouvert aux
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j’écrivis un article dans la Gazette de Lausanne
sur
l’entrée de Hitler dans Paris. Les Allemands demandèrent que je sois
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de la culturey, son activité se situera désormais
sur
deux plans : l’écrivain d’une part, le fédéralisme de l’autre. Je vou
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émerveiller du fait que le génie européen rayonne
sur
le monde entier, ils préfèrent nous parler de notre éclipse. Au lende
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e pessimisme européen. Dès 1971, Volney, méditant
sur
la mort des civilisations, citait à peu près les mêmes noms pour illu
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e n’ai vu qu’abandon et que solitude… Qui sait si
sur
les rivages de la Seine, de la Tamise ou du Zuydersee… qui sait si un
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si un voyageur comme moi ne s’assiéra pas un jour
sur
de muettes ruines, et ne pleurera pas solitaire sur la cendre des peu
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r de muettes ruines, et ne pleurera pas solitaire
sur
la cendre des peuples et la mémoire de leur grandeur ? Une trentaine
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oncer les catastrophes qui ont fondu de nos jours
sur
l’Europe : de Kierkegaard à Nietzsche et à Dostoïevski, de Tocquevill
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mes, dénoncés d’avance par Nietzsche, prolifèrent
sur
les ruines de l’Empire austro-hongrois. Et bientôt cette Europe occup
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cident, Spengler, Valéry et Toynbee, se fondaient
sur
le précédent de civilisations antiques aujourd’hui « disparues », et
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es aujourd’hui « disparues », et particulièrement
sur
l’exemple le mieux connu des Européens, celui de la chute de Rome, qu
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que ou des Mayas, fondaient leur unité originelle
sur
un principe formateur unique, le Sacré. Les civilisations totalitaire
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, la civilisation européenne s’est trouvée fondée
sur
une culture de dialogue et de contestation. Elle n’a jamais pu, et su
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e, reproduites dans le monde entier, enregistrées
sur
bandes et sur microsillons, elles sont en mesure de résister au temps
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dans le monde entier, enregistrées sur bandes et
sur
microsillons, elles sont en mesure de résister au temps beaucoup mieu
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toire européens, pour être diffusées de nos jours
sur
toute la terre. Il s’en faut de beaucoup que leurs rivales asiatiques
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assez exacte des influences qui se sont exercées
sur
notre petit coin de Suisse romande. Vous avez consacré de nombreuses
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ontré un précurseur. Il m’avait demandé une étude
sur
l’opposition qui paraissait éclatante entre l’amour dans le mythe de
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beaucoup de gens dans beaucoup de pays un expert
sur
les choses de l’amour. Quand les gens me rencontraient ils me disaien
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qui a paru en 1954ae j’ai ajouté un long chapitre
sur
le divorce. Depuis lors je n’ai cas cessé de récrire ce livre. Mon de
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cas cessé de récrire ce livre. Mon deuxième livre
sur
ce thème, Comme toi-même , qui est édité en livre de poche sous le t
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le photographe Pedrazini qui faisait un reportage
sur
Robert Schuman chez moi et au Centre européen de la culture à Genève.
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re qu’on n’arrivera vraiment à faire l’Europe que
sur
la base des régions, régions recréées en dépit des frontières, par-de
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. J’ai des idées folles, comme beaucoup d’hommes,
sur
la mort, sur la chronologie, si vous voulez. Je pense que l’immortali
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ées folles, comme beaucoup d’hommes, sur la mort,
sur
la chronologie, si vous voulez. Je pense que l’immortalité n’est pas
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demander ce que c’est que la mort, je m’interroge
sur
ce qu’est la vie. Là, je peux dire quelque chose : c’est un certain l
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blème. J’ai écrit des centaines de pages de notes
sur
ce que ce mot Dieu peut évoquer pour l’esprit d’un homme du xxe sièc
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je crois qu’il y a une grande naïveté à discuter
sur
l’existence ou la non-existence de Dieu étant donné que nous savons l
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trouve à l’est de cette chaîne les mêmes Catalans
sur
les deux versants, et les mêmes Basques à l’ouest. Quant aux Alpes, c
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ires comme les conflits armés dont elles figurent
sur
nos atlas les cicatrices. Elles sont encore, disait un historien fran