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radoxale, assumée dans sa tragique ironie, que le
théologien
doit avoir conscience, s’il veut parler valablement. Mais de quoi va-
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ir parler ? Ici le paradoxe devient plus aigu. Le
théologien
doit parler de Dieu, son nom l’indique. De quel Dieu ? De celui que l
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t aller. Du totaliter aliter. Si donc la tâche du
théologien
est de parler de Dieu, il s’avère qu’en tant qu’homme il ne le peut :
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eur , Hic et Nunc . Si, par ailleurs, ces jeunes
théologiens
et essayistes reprennent le vocabulaire et certains tours de la pensé
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communion avec le Christ vivant », répétaient les
théologiens
libéraux. La question était ainsi nettement posée : pour devenir chré
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lation de sa vie. Dans cette difficulté, le jeune
théologien
interroge Calvin. Que trouve-t-il ? Des arguments, une solution ? Non
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nfondus le poète, le philosophe, l’ironiste et le
théologien
. Kierkegaard nous montre un homme aux prises avec un problème sentime
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i que cette conjonction du poète philosophe et du
théologien
projette une vive lumière sur le secret dernier du message d’un roman
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nsformer ma vie ? Or, toute l’insistance du grand
théologien
se porte dans ce livre sur un seul point : l’homme chrétien reste un
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ant, rendent ce parallèle irrecevable. Les grands
théologiens
de la Réforme ne sont pas à nos yeux des chefs d’école ; ni des docte
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yants au moyen de leurs propres arguments, et les
théologiens
trop rigides par le recours à une piété plus libre. On sait que pour
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cet ouvrage, qui est avant tout celui d’un grand
théologien
? Une verdeur de polémique qui peut flatter en nous le goût du pittor