1
c nos plus récentes lumières ? Ou bien doit-elle,
tout
au contraire, assumer le scandale, montrer sa permanente et salutaire
2
naces de violences sociales. Que devenaient, dans
tout
cela, les belles synthèses de la théologie libérale ? L’arrière-plan
3
cur pasteur de campagne, et dans lequel, soudain,
toute
l’Allemagne intellectuelle découvre l’expression poignante de son ang
4
er sans la trahir une pensée à ce point hostile à
tout
système. La théologie de Barth se donne en effet pour une simple « no
5
e apporte constituent une sérieuse attaque contre
toute
religiosité. Elles consistent tout d’abord en une série de points d’i
6
ttaque contre toute religiosité. Elles consistent
tout
d’abord en une série de points d’interrogation que Barth place derriè
7
tion » spirituelle, figure la négation absolue de
toute
histoire : « Vue d’en haut, c’est une série de libres actions divines
8
e la Bible nomme l’Éternel, alors que nous sommes
tout
entiers temporels. De celui qui transcende toutes nos idées de la tra
9
s tout entiers temporels. De celui qui transcende
toutes
nos idées de la transcendance. De celui qui vient à nous, mais auquel
10
e peut : « Car parler de Dieu voudrait dire, pour
toute
conscience sérieuse… parler de la Parole de Dieu, la parole où dieu d
11
religieuse », mais le don gratuit que Dieu fait à
tout
homme qui n’a plus d’autre attente. Qu’on n’aille pas croire cependan
12
pendant protestant au néo-thomisme. Il est avant
tout
un rappel violent à la nouveauté éternelle de l’Évangile ; une remise
13
t pas l’objet de nos recherches, mais le Sujet de
toute
existence et de toute recherche. Il est la présupposition de toute vi
14
echerches, mais le Sujet de toute existence et de
toute
recherche. Il est la présupposition de toute vie, la synthèse qui pré
15
t de toute recherche. Il est la présupposition de
toute
vie, la synthèse qui précède éternellement nos thèses et nos antithès
16
théologie dialectique. Elle est surtout et avant
tout
cela une théologie de la parole de Dieu. Insuffisance radicale de l’h
17
oralisme, du spiritualisme, de l’historicisme, de
tout
ce qui est œuvre de l’homme, pour atteindre l’œuvre du Dieu « tout au
18
uvre de l’homme, pour atteindre l’œuvre du Dieu «
tout
autre ». Distinction radicale entre toutes les paroles humaines sur D
19
u Dieu « tout autre ». Distinction radicale entre
toutes
les paroles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’hom
20
us créateur du terme, et qui met en état de crise
toutes
nos sécurités morales. (Ce n’est qu’à certains degrés de tension que
21
meux docteurs, appuyée par Hitler lui-même et par
toute
l’opinion publique, votait la clause aryenne et trahissait sa foi, Ba
22
i vaut l’estime des personnes de sens. Mais après
tout
, ne serait-il pas étrange d’apporter des preuves sérieuses de la fant
23
nomes, des phrénologues, des herboristes, un lord
tout
nu, les enfants terribles de Monsieur Crépin, et la silhouette élégan
24
à rencontrer une jeune femme qui leur fait perdre
toute
mesure. Le monde est plein de malins, de gens qui ont l’air d’avoir c
25
aussi peut-être dans la musique de Schubert, dans
tout
ce qui sourd de cette Weltschmerz qui n’a pas de nom dans notre langu
26
d’une façon remarquable l’évolution accomplie par
toute
une génération de protestants, celle qui commence à s’exprimer dans d
27
e place à juste titre centrale, mais exclusive de
toute
dogmatique. « La foi n’est pas une adhésion intellectuelle à des doct
28
amour pour Jésus-Christ — amour dont il nous sait
tout
incapables par nous-mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est
29
stère du Dieu-homme (du Christ-Jésus) hors duquel
toute
communion est impossible. Mystère dont l’Évangile répète plusieurs fo
30
éformée. Non point comme on revient aux solutions
toutes
faites : plutôt comme on retrouve la véritable et profonde acuité d’u
31
eut dire dans ce sens que l’exégèse de Calvin est
toute
didactique : elle veut sans cesse transformer nos questions en questi
32
ons en questions que le texte sacré nous adresse.
Tout
au contraire du critique moderne, qui se pose en juge du texte, Calvi
33
t littéraires ! Probablement, il s’en fût amusé :
tout
ce qui touchait à l’opinion publique était pour lui bien proche de la
34
e l’« inquiétude » littéraire. Kierkegaard, avant
tout
, est un chrétien ; un chrétien peu rassurant, certes, et d’une trempe
35
e suis et j’ai toujours été un auteur religieux ;
toute
ma carrière littéraire se rapporte au christianisme, et en particulie
36
t l’homme au nihilisme absolu : mais ce péril est
tout
imaginaire. Car seule la connaissance du salut promis par le Christ p
37
otre condition. Ainsi, le chrétien, seul, connaît
toute
la misère de l’homme : elle lui est révélée par l’Évangile qui sauve.
38
événement. Voici un homme qui vient nous dire, en
toute
simplicité, qu’il a vu l’événement, et qu’il en est encore tout remué
39
é, qu’il a vu l’événement, et qu’il en est encore
tout
remué. On le croira sans peine : il n’a pas l’air d’avoir pu inventer
40
Je sortis assez déçu, comme on sort en général de
toutes
les rencontres prévues. Ce que je savais du Mouvement m’avait fait es
41
évangélisation standardisée à l’américaine, et de
toutes
les « méthodes morales », puritaines. Volontaristes, pragmatistes, op
42
le se réalise ne signifie pas qu’il faille agir à
tout
prix. L’activiste moderne n’est souvent qu’un agité. Le philanthrope
43
quelques revues protestantes en ont parlé. C’est
tout
. Nos grands journaux ignorent quelques-uns des événements décisifs de
44
tianisme pendant ses études et déclare renoncer à
toute
fortune. Sa famille le destitue de ses privilèges aristocratiques. Il
45
car vous êtes Français. Eh bien, Balzac n’est pas
tout
le roman. Il n’est même pas tout le roman français. Balzac, c’est le
46
Balzac n’est pas tout le roman. Il n’est même pas
tout
le roman français. Balzac, c’est le roman social. Balzac — et Stendha
47
oi, et qu’est-ce qu’un protestant sans foi ? Dans
toutes
leurs œuvres, vous chercheriez en vain un roman véritablement chrétie
48
sobriété qui vous saisit le cœur, à chaque page.
Toute
une vie de femme se déroule sur un rythme large à travers un peuple d
49
dans sa vie, et désormais l’accompagne en secret
tout
au long de cette chronique. On voit naître et grandir un fils, puis l
50
regard « objectif » de nos naturalistes appauvrit
tout
, faute de vouloir imaginer. Ils croient voir l’existence réelle alors
51
rabrouées par le sort, « la neige tombe, effaçant
toutes
traces », symbole d’une miséricorde lumineuse, dont on dirait qu’elle
52
otestant, Camille Jullian — avait adopté un parti
tout
différent, et c’est peut-être le seul reproche sérieux que je me sent
53
De même, John Viénot laisse délibérément de côté
tout
ce que l’abbé Bremond appelait l’histoire du sentiment religieux, et
54
tions qu’il ne peut s’empêcher de porter parfois,
tout
cet effort d’impartialité systématique qui restera la marque des hist
55
privée du xviie siècle, mais encore parce que, à
tout
moment, le lecteur se voit incité à imaginer ce qu’il fut advenu de l
56
ue page. Faits sinon nouveaux pour la plupart, en
tout
cas rassemblés pour la première fois, et propres à modifier considéra
57
rgé. Il semble bien que la pensée dominante, dans
toute
cette guerre faite à la foi évangélique, ait été celle des Espagnols
58
au prestige et à l’ordre de l’État. D’autre part,
tout
ce qui fut entrepris de bon, sous Henri IV, dans le domaine de la pol
59
ire, c’est l’idée fort peu française de l’unité à
tout
prix et dans tous les ordres, au mépris de toutes les diversités orga
60
à tout prix et dans tous les ordres, au mépris de
toutes
les diversités organiques et fécondes. C’est cette idéologie importée
61
omme un épisode, le plus marquant il est vrai, de
toute
l’évolution politique de la royauté absolue vers « l’État totalitaire
62
risquer un mot sans doute anachronique, mais que
tout
le livre de Viénot nous autorise à prononcer ; c’est le mot de fascis
63
est simple prétexte ; mais il s’agit d’établir à
tout
prix un cadre national centralisé, géométrique, conçu dans l’abstract
64
se qui fait le crime. En face de ces prétentions
toutes
nouvelles, les réformés de France ne cessèrent, dès le début, de dres
65
des siècles. Le livre de John Viénot nous donne
toute
une anthologie de pareils traits. Grâce à quoi l’on ressort de cette
66
présenté aujourd’hui par des philosophes laïques
tout
à fait libérés des disciplines de la foi, au moment décisif où, d’aut
67
la question, la supprime implicitement. Il réduit
tout
au général. Mais la Bible, que nous dit-elle ? Elle ne fait pas une t
68
bsurde », c’est-à-dire en vertu de la foi, contre
toute
morale et toute règle « générale ». Il va commettre un meurtre, et c’
69
à-dire en vertu de la foi, contre toute morale et
toute
règle « générale ». Il va commettre un meurtre, et c’est parce qu’il
70
nné Isaac pour la seconde fois ; on ne voit, dans
toute
l’histoire, qu’une épreuve. Une épreuve : c’est beaucoup dire, et peu
71
en quoi ma foi doit-elle transformer ma vie ? Or,
toute
l’insistance du grand théologien se porte dans ce livre sur un seul p
72
conduire à je ne sais quelle « spiritualisation »
tout
illusoire ou évasive. Elle consiste d’abord en ce que le chrétien se
73
n qui s’élève au-dessus du reste de la vie. C’est
toute
profane et banale, la vie que chacun doit vivre à sa place, et dans s
74
urneysen sait atteindre au cœur d’une œuvre entre
toutes
complexe. C’est que, plus nettement encore que Berdiaev dans L’Esprit
75
e espérer, pour les années qui viennent, un essor
tout
nouveau de la pensée chrétienne. On aurait tort d’assimiler cette ren
76
une fois sanctionnée par l’Église. Ils sont avant
tout
des témoins. On ne saurait trop insister sur cette distinction fondam
77
insister sur cette distinction fondamentale pour
toute
la pensée réformée. Qu’est-ce qu’un témoin ? C’est un homme qui n’est
78
ile seul, éclairé par l’Esprit, reste la norme de
toute
théologie, fût-elle la plus orthodoxe. Barth, on le sait, ne se lasse
79
nes et littéraires ; mais ce qui importe plus que
tout
, c’est d’indiquer d’abord la « clé » qui donne leur exacte valeur à n
80
tion que Jean Calvin reçut de réformer l’Église.
Tout
ceci est fort bien exposé par M. Albert-Marie Schmidt dans son introd
81
de Calvin. Il nous donne un puissant raccourci de
toute
la polémique de la Réforme contre les libertins et les anabaptistes,
82
me s’intituler : Réforme contre Renaissance. Mais
toutes
les richesses de style que produisit ce siècle bouillonnant ont passé
83
angile, c’est à son sens engager le dialogue avec
toutes
les catégories d’hommes, avec toutes les espèces de créatures. Dialog
84
ialogue avec toutes les catégories d’hommes, avec
toutes
les espèces de créatures. Dialoguant toujours avec les plus divers in
85
st fait de soumission absolue à l’objet proposé :
tout
en portant la marque d’une des plus puissantes personnalités qui fut
86
ion qui compte pour l’esprit. Elle doit commander
toutes
les autres. 12. Trois traités de Jean Calvin. Préface de Jacques P
87
is aussi changent de nom. On est tenté de résumer
toutes
ces tensions en une seule et unique opposition : mysticisme et action
88
ps qu’elle est don de Dieu ; elle s’oppose donc à
toute
mystique qui ne serait qu’une fuite hors du monde, comme à toute acti
89
qui ne serait qu’une fuite hors du monde, comme à
toute
action en révolte contre l’ordre de la Parole. En confondant la foi e
90
huzeville de nous avoir ouvert par son anthologie
tout
un monde spirituel et poétique plein de dangers et de merveilles. Le
91
e famille dont les destins se confondirent durant
tout
le siècle dernier avec ceux du protestantisme français. Maurras, lors
92
fred Monod évoque immédiatement, dans l’esprit de
tout
protestant, deux grands mouvements de pensée et d’action dont il fut
93
té plus libre. On sait que pour l’école de Barth,
tout
au contraire, le rôle de la théologie sera purement et simplement de
94
près avoir montré que cette expérience diffère de
tout
processus psychique, il précise : l’expérience religieuse ne devient
95
il donc revenir à Marcion, hérétique condamné par
toute
la tradition chrétienne pour avoir affirmé que le monde est l’œuvre d
96
ine critiqué. Le contenu de la Révélation, malgré
toutes
les philosophies, doit rester pour tous les croyants : « Emmanuel ! »
97
ignifiants quant à la doctrine religieuse : voilà
tout
ce qui nous est accessible d’une œuvre dont on sait pourtant qu’elle
98
e biographie de Stefan Zweig, et j’ajouterais : à
toute
l’œuvre récente du parfait disciple d’Érasme que se trouve être M. Be
99
e changer une fois de plus la face des choses ? À
tout
le moins doit-elle passionner le débat, et le faire puissamment rebon
100
tique chrétienne, dans cet ouvrage, qui est avant
tout
celui d’un grand théologien ? Une verdeur de polémique qui peut flatt
101
nêtement les objections, donne à la thèse adverse
toutes
ses chances, non sans ironie toutefois, et sait enfin conférer à son
102
sonnel tour à tour ironique ou émouvant. En fait,
toutes
les affirmations fondamentales de la Réforme sont ici reposées par Lu
103
otale entre un oui et un non absolus, et refus de
tout
moyen terme entre les règnes en guerre ouverte du Dieu de la foi et d
104
rter le pire malentendu, que Luther ne nie pas du
tout
la réalité de notre volonté. Il nie seulement que cette volonté puiss
105
, substituant à un destin fatal une vocation d’un
tout
autre ordre. Fatalité et liberté : le problème ne peut être écarté co
106
e théologie. Il est au cœur de la pensée humaine.
Tout
homme qui veut penser son existence en termes radicaux, vraiment séri
107
sait que Nietzsche lui-même aboutit à un paradoxe
tout
semblable à celui de Luther : la liberté est à ses yeux dans la conna
108
tum, la fatalité sans visage du Retour éternel de
toutes
choses. Pour Luther, elle est au contraire la Providence, la personne
109
le plaisir se perd. Et peut-être, avec lui, l’art
tout
court. Dans la littérature du xxe siècle, il n’y a plus de grands my
110
découvrir, à la manière de l’homme de science. Et
tout
l’effort de l’écrivain se porte alors sur l’analyse des motifs secret
111
se, et qu’un auteur sincère se doit de démasquer.
Tout
se ramènerait à la physiologie, ou à l’argent. Il ne fallait pas moin
112
ècle. Selma Lagerlöf sait encore que l’origine de
tout
l’art du récit, c’est la légende. Une atmosphère d’enfance retrouvée
113
l’action, sous forme de méditation ou d’analyse.
Toutes
les ressources du conte populaire et de l’imagerie sentimentale et ro
114
Une ironie sereine, à peine amère, les décape de
toute
niaiserie, et déjoue toutes les conventions. Surtout, un rythme merv
115
e amère, les décape de toute niaiserie, et déjoue
toutes
les conventions. Surtout, un rythme merveilleux de souplesse, d’impr
116
de souplesse, d’imprévu et d’aisance, entretient
tout
au long de la lecture une euphorie de l’imagination dont nous pension
117
un roman romantique de la grande tradition. Mais
tout
ce pittoresque humain revêt un drame spirituel, le drame de l’absolu
118
rituel, le drame de l’absolu chrétien qui détruit
tout
dès qu’il agit sans charité (thème fréquent dans la littérature nordi
119
es magistralement variées et fuguées. À défaut de
tout
résumé imaginable, j’aimerais citer ici une seule de ces « situations
120
e, il suffit de la prendre au mot : elle commande
tout
naturellement une suite d’incidents pittoresques ou dramatiques, à qu
121
et, il y a la tradition des puritains, mais aussi
tout
l’absolutisme religieux du Brand d’Ibsen, de Kierkegaard, de Luther.
122
ire doucereuse, et Anna Svärd, « distinguée entre
toutes
» par le miracle, et qui l’accepte avec humilité. Et cinquante autres
123
commune du bourg et des paroisses. C’est vraiment
toute
l’humanité suscitée et instruite par la Réforme, c’est un pays entier
124
ière de la Parole, qui trouve ici son expression.
Tout
respire largement, tout vit et se transforme, non pas seulement selon
125
rouve ici son expression. Tout respire largement,
tout
vit et se transforme, non pas seulement selon les lois des passions,
126
ans de Lagerlöf. On y admire, appliquées au réel,
toutes
les vertus subtiles, tout le « métier » de l’écrivain : cette façon d
127
, appliquées au réel, toutes les vertus subtiles,
tout
le « métier » de l’écrivain : cette façon de ne pas insister, de lais
128
folles vertus, de coutumes doucement tyranniques,
tout
cela semble disposé pour que se nouent les drames complexes dont s’es
129
r amour qu’à l’heure où la mort le défigure déjà…
tout
cela est rempli de bizarreries, de contradictions, pressenties au siè
130
e peut se résoudre que dans la mort, et inspirera
tout
le romantisme. Mais elle inspire d’abord la littérature courtoise… Li
131
urtois ne fleurit que parmi les obstacles, exclut
toute
idée de progéniture, de famille ; il va contre les appétits de l’homm
132
t a-t-il pu, en moins de vingt ans, dominer ainsi
toute
la littérature ? Beaucoup d’historiens, d’érudits, se sont posé la qu
133
te s’engageait, s’il était marié, à s’abstenir de
tout
contact avec sa femme. Les cathares admettaient le suicide. Glorifica
134
us avons perdu la clef, et qui a pourtant inspiré
toute
notre littérature, reprend Denis de Rougemont. Le mythe de Tristan et
135
a femme et l’amant, qui est le sujet essentiel de
toute
la littérature occidentale, n’a surgi dans la littérature orientale q
136
tale, n’a surgi dans la littérature orientale que
tout
dernièrement, à la suite du christianisme. J’avoue que votre démonstr
137
e disparaître. Mais c’est encore lui qui pèse sur
toute
la crise du mariage. Comment cela ? C’est très simple. Nous souffrons
138
comme dans la tragédie grecque. C’est un travail
tout
nouveau pour moi, et très amusant. Avant de quitter Denis de Rougemon
139
ant. Je suis un écrivain français, un point c’est
tout
. Il est l’auteur d’un certain nombre d’ouvrages qui, tenant à la fois
140
guer. Mais pourquoi faut-il cataloguer, définir à
tout
prix ? C’est une idée un peu scolaire. Comment définirait-on Nietzsch
141
ue je place le point d’insertion de Dieu. Je suis
tout
à fait opposé aux doctrines providentialistes qui font de Dieu un Jéh
142
mon action politique et mes livres. Je suis passé
tout
naturellement et sans rupture de ma définition de la « personne » à l
143
i donc bien : personnalisme et fédéralisme, c’est
tout
un. Enfin, le 28 octobre 1963, Denis de Rougemont a reçu des mains du
144
nôtre, quand on en parle au singulier — étendre à
toute
la terre ses bienfaits, ses méfaits, ses produits, rarement ses valeu
145
rejoindre les œuvres de Ménandre ne sont plus du
tout
inconcevables : elles sont dans les journaux. L’écho de cette page f
146
uemment citées que celle qui annonce en somme que
toutes
les civilisations étant mortelles, la nôtre aussi pourrait périr, va
147
ue. Mais comment expliquer son succès ? Observons
tout
d’abord qu’elle résume et condense une assez longue tradition de pess
148
marche de l’histoire » et qu’il obéit donc, comme
tout
individu, à une loi de croissance, d’épanouissement et de déclin fata
149
cle, Spengler va plus loin ; il est convaincu que
toute
culture est un organisme et correspond morphologiquement à un individ
150
imal ou végétal. Il en résulte inexorablement que
toute
culture est mortelle, et l’on rejoint la phrase de Valéry. Enfin, dan
151
ejoint la phrase de Valéry. Enfin, dans un effort
tout
à fait admirable pour embrasser l’ensemble des cultures connues, Toyn
152
isation sans hégémonie. Secundo, il n’est pas du
tout
certain que les précédents historiques soient applicables dans notre
153
e croissance-grandeur-décadence soit la même pour
toutes
les cultures dans tous les temps. Les prophètes de la décadence de l’
154
qui déterminent un destin non comparable, et même
tout
à fait différent à partir d’un certain moment, d’un certain seuil… Le
155
ns plus politiquement, mais nous savons aussi que
toutes
les villes nouvelles en Asie et en Afrique imitent nos villes moderne
156
omment expliquer ce phénomène sans précédent dans
toute
l’Histoire ? Nous avons vu que la civilisation européenne, née de la
157
urces les plus diverses, se distinguait par là de
toutes
les autres, monolithiques et homogènes. Voilà pourquoi elle s’est tro
158
ends la croyance chrétienne en la valeur égale de
tout
homme devant Dieu, quelle que soit sa nation, sa couleur ou sa race.
159
rejoindre les œuvres de Ménandre ne sont plus du
tout
inconcevables : elles sont dans les journaux ». Depuis lors, on a ret
160
e européens, pour être diffusées de nos jours sur
toute
la terre. Il s’en faut de beaucoup que leurs rivales asiatiques, qu’o
161
gnité de la personne humaine et les fondements de
tout
progrès social ; et non pas le système des castes, ni le mandarinat,
162
rase de Valéry : « Si les civilisations mouraient
tout
à fait, Valéry ne pourrait pas le dire, car il n’en saurait rien. » E
163
eau cheval de Troie occidental : la technique, et
tout
ce qu’elle entraîne dans les mœurs et les modes de penser d’une natio
164
n. Dans cette Lettre , Denis de Rougemont montre
tout
ce qui rapproche et tout ce qui divise les États de l’Europe ; il fix
165
enis de Rougemont montre tout ce qui rapproche et
tout
ce qui divise les États de l’Europe ; il fixe également un programme
166
époque je n’écrivais que des poèmes, persuadé que
toute
autre forme de littérature était inférieure et méprisable. En même te
167
. Qu’est-ce que l’amour pour vous ? L’amour c’est
tout
. Pour moi c’est plus spécialement mon livre L’Amour et l’Occident .
168
livre. J’ai été entraîné à écrire cet ouvrage par
toute
une suite de circonstances. La plus ancienne était un numéro de la re
169
un livre qui m’a demandé trois mois de travail et
toute
la vie. J’étais devenu, hélas ! aux yeux de beaucoup de gens dans bea
170
qui mène au mariage solide, fait pour durer sinon
toute
la vie, du moins le plus longtemps possible ; au mariage conçu comme
171
une œuvre d’art qui demande certains sacrifices.
Tout
artiste sait parfaitement que quand il commence une œuvre, que ce soi
172
ns l’ont cru, mais au nom d’une morale d’artiste.
Tout
homme est amené à être créateur d’une œuvre, ne fût-ce que de soi-mêm
173
e Symphonie, c’est quelque chose que probablement
tout
homme a senti dans le fond de soi-même comme l’achèvement. Cela n’a r
174
de m’endormir. Dans ces notes, je dis absolument
tout
, mon incroyance, ma croyance, ma difficulté de croire, mon impossibil
175
té de croire, mon impossibilité de ne pas croire.
Tout
cela avec la plus grande précision dans le détail, car il n’y a là qu
176
ue la précision qui est intéressante ; en évitant
tout
ce qui peut avoir l’air de faire croire aux gens que pour moi croire
177
ants aujourd’hui disent qu’ils ne tiennent pas du
tout
à ce que le monde ait un sens, à ce que notre vie ait un sens, à ce q
178
je pense que Dieu n’est pas une cause au début de
tout
mais qu’il est une cause finale de l’humanité, qu’il appelle le dével
179
trouvons pas seulement confirmation de l’idéal de
toute
sa vie ; les hommes qui demain auront la charge du monde pourront y p
180
emain auront la charge du monde pourront y puiser
tout
un programme politique inspiré par l’idée d’union fédérale. Denis de
181
stacle majeur que l’on dresse sans relâche contre
toute
union fédérale, c’est l’État national de type xixe siècle, jacobin e
182
fait toujours plus illusoire, sauf qu’elle bloque
tout
. Cet obstacle politique, en retour, est fomenté par la culture. Car c
183
boutissement nécessaire, inévitable et naturel de
toute
l’évolution humaine. L’école, surtout secondaire, apprend depuis un s
184
aux jeunes Européens de nos divers pays — contre
toute
évidence historique — que leur nation est immortelle, ce qui suggère
185
mortelle, ce qui suggère qu’elle aurait existé de
toute
éternité ; alors qu’en vérité, pour la plupart, en tant qu’État et en
186
s frontières naturelles. Et nous l’avons cru ! Or
tout
est faux dans cet enseignement. Il n’y a pas de cultures nationales
187
bançon comme Siger, ou anglais comme Roger Bacon.
Tout
cela formait une grande culture commune, bien antérieure à l’idée mêm
188
g et Sofia, Varsovie et Madrid. C’est oublier que
toutes
(sauf le basque et le finno-ougrien) sont étroitement apparentées. Al
189
leur commune origine indo-européenne, mais encore
tout
ce que leur histoire y ajouta au cours des âges : notions philosophiq
190
l’usage ecclésiastique, se retrouve aisément dans
toutes
nos langues : évêque, vescovo, obispo, bispe, biskop, bishop, bischof
191
hniques. Vues de loin, de l’Asie ou de l’Afrique,
toutes
nos langues se ressemblent comme des sœurs. Vue de loin, l’unité cult
192
ement de la géographie au xixe , là encore contre
toute
évidence, mais au service dévot de l’État-nation. C’est ainsi qu’on n
193
ions ou non, que nous soyons « cultivés » ou non.
Toutes
les grandes écoles d’art, d’architecture, de musique, de philosophie,