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de la “religion” est dirigée contre le monde qui
vit
sans Dieu, la polémique de la Bible au contraire, vise le monde relig
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vant Dieu. À la suite de Kierkegaard il nous fait
voir
que le christianisme, c’est l’immédiat, l’instant éternel de la foi,
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tions les plus gênantes qui soient. ⁂ On l’a bien
vu
récemment, lors du conflit dramatique qui l’a opposé, seul ou à peu p
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du dessin animé et des Eugène de Cocteau, où nous
voyons
gesticuler, non sans grandiloquence, des savants astronomes, des phré
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phénomène dont Claudel, Max Jacob et Ramuz ont su
voir
et dire l’importance, et dont je me contenterai de signaler ici l’hum
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’était-ce pas un abus de langage que de prétendre
voir
une personne morale dont on récusait par avance les actes caractérist
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he de la mystification. Il eut peut-être ri de se
voir
présenté tantôt comme anarchiste et pourfendeur de prêtres, tantôt co
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qui vient nous dire, en toute simplicité, qu’il a
vu
l’événement, et qu’il en est encore tout remué. On le croira sans pei
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venter ce qu’il raconte. Cela donne envie d’aller
voir
. Or, je tiens qu’il n’y a rien de plus urgent pour nous que d’aller v
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l n’y a rien de plus urgent pour nous que d’aller
voir
ce qui se passe dans l’œuvre du danois prophétique, ressuscité par l’
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pragmatistes, optimistes, scientifiques, etc. Il
voit
la réalité fondamentale du christianisme primitif dans le contact d’h
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nt par Constant. Quand on parle du roman, vous ne
voyez
que Balzac et Zola. Je vois aussi le pasteur Sterne, le Goethe des Af
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le du roman, vous ne voyez que Balzac et Zola. Je
vois
aussi le pasteur Sterne, le Goethe des Affinités, Jacobsen, George El
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ndant que vous y êtes ! — Lawrence, parfaitement.
Voyez
-vous, je ne dis pas qu’ils furent tous des chrétiens. Plusieurs ont m
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vous accorde volontiers ce quart. Quel avantage y
voyez
-vous pour votre foi ? — Oh ! Pas le moindre ! Je constate un fait. Ma
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ature et ses abîmes, si l’on veut être à même d’y
voir
les marques du surnaturel. La grâce n’intervient pas ailleurs que dan
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aussi, et d’abord, un roman de la perdition. J’y
vois
une suite d’illustrations vivantes du fameux paradoxe luthérien qui e
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gne en secret tout au long de cette chronique. On
voit
naître et grandir un fils, puis les enfants d’une troisième génératio
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dienne. Vie quotidienne, réalisme, pessimisme. Je
vois
bien les malentendus que font naître ces expressions dans nos esprits
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de la poésie, et qu’être réaliste c’était ne rien
voir
d’autre que le sexe et l’argent dans l’existence humaine. Cette espèc
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vrit tout, faute de vouloir imaginer. Ils croient
voir
l’existence réelle alors qu’ils décrivent simplement l’impuissance de
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r. Le regard « réaliste » de Hildur Dixetius a su
voir
dans la vie quotidienne des drames singuliers, de bizarres et profond
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e inquiétant se révèle aux yeux de celui qui sait
voir
, parce que, mieux que d’autres, il sait aimer. Et sur ce monde tel qu
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ale, si spectaculaire, pourrait-on dire, qu’on ne
voit
guère en quoi son Histoire se distingue de celle qu’eût pu écrire un
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is encore parce que, à tout moment, le lecteur se
voit
incité à imaginer ce qu’il fut advenu de la France si l’édit avait ét
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qu’en ces mêmes os, en cette même chair, nous ne
voyions
notre Rédempteur qui approche, et qui rendra, selon sa justice, oppre
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eu qui a donné Isaac pour la seconde fois ; on ne
voit
, dans toute l’histoire, qu’une épreuve. Une épreuve : c’est beaucoup
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rche Pégase, en un clin d’œil on est à Morija, on
voit
aussitôt le bélier ; on oublie qu’Abraham fit le chemin lentement, au
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, que le « chevalier de la foi », sinon celui qui
vit
pleinement cette vie, toutefois « en vertu de l’absurde », c’est-à-di
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ien. Mais il est orienté autrement — converti. Il
vit
dans les mêmes servitudes, mais il s’attend à Dieu, non à lui-même ni
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image un nouveau cliché polémique : la Réforme se
voit
assimilée au « fays ce que vouldras » des Renaissants. Les protestant
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restituer ses trois dimensions primordiales. Nous
voyons
alors Calvin faire face d’une part à l’Église de Rome et c’est l’Épît
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ce débordée ? Calvin n’est guère partisan, on le
voit
, de ce fameux libre examen dont on persiste à lui attribuer l’inventi
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e. Pour Paracelse, on s’étonnera sans doute de le
voir
figurer dans un choix de « mystiques », alors qu’il est le premier dé
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sent un matériel métaphorique inépuisable. Je n’y
vois
pas d’inconvénient à priori, mais à coup sûr, il s’agit là de littéra
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Dieu. À cet égard, il n’est nullement exagéré de
voir
dans le Traité du serf arbitre une sorte de résumé — très peu systéma
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xistence en termes radicaux, vraiment sérieux, se
voit
acculé à ce dilemme, ou plutôt à l’acceptation simultanée de ses deux
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ici son expression. Tout respire largement, tout
vit
et se transforme, non pas seulement selon les lois des passions, des
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de l’imagination fabulatrice. Et c’est là que je
vois
le très grand intérêt de ces souvenirs — dont le charme, d’ailleurs,
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ns le roman de la grande époque (xixe siècle) et
voyez
si leur décadence ne suffit pas à expliquer la crise actuelle du genr
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étien, la véritable intelligence, n’est-ce pas de
voir
les limites d’où l’on ne peut s’échapper ? u. Rougemont Denis de,
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dence (24 septembre 1970)z aa Le xxe siècle a
vu
la civilisation — qui ne saurait être que la nôtre, quand on en parle
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vulgarités. Mais en même temps, le xxe siècle a
vu
se multiplier les prophètes de la décadence européenne : et ils sont
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ux noms. Lusitania aussi est un beau nom. Et nous
voyons
maintenant que l’abîme de l’Histoire est assez grand pour tout le mon
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urent le théâtre de tant de splendeur, et je n’ai
vu
qu’abandon et que solitude… Qui sait si sur les rivages de la Seine,
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conquêtes coloniales et ses protectorats. Elle ne
voit
pas encore, mais elle pressent déjà la perte de sa longue royauté mon
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sans précédent dans toute l’Histoire ? Nous avons
vu
que la civilisation européenne, née de la confluence des sources les
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ins séduire tous les peuples du monde. Nous avons
vu
aussi que l’Europe envoie dans le monde plus de machines et d’assista
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eptable et imitable qu’aucune autre. Mais il faut
voir
enfin que cette civilisation n’a pu devenir universelle qu’en vertu d
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es par la grecque et la romaine, dont l’essentiel
vit
dans la nôtre, sont-elles vraiment mortes ? Leurs conquêtes ont été p
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tant d’écoles antiques de sagesse et de mystiques
voient
leurs livres sacrés publiés de nos jours et retrouvent partout des fi
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du temps de l’humanité. Troisième raison : On ne
voit
pas de candidats sérieux à la relève d’une civilisation devenue mondi
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t nés de la substance même de l’Europe, et je les
vois
s’européaniser par la culture plus profondément que l’Europe ne s’amé
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laborées par l’Europe moderne. Résumons cela : je
vois
l’Asie du Sud, sous-développée, courir après l’exemple de la Chine, q
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ans à venir et nous met en garde, comme on va le
voir
, contre les prophètes de la décadence avant de nous proposer des cand
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ien avant la formation, récente nous venons de le
voir
, de nos États-nations. Le mot nation, natio en latin, désignait au Mo
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és de la géographie par l’histoire », comme je le
vois
tous les jours autour de Genève, en traversant cette frontière qui ne