1
ont l’air d’avoir compris de quoi il s’agit. Il n’
y
a plus qu’à perpétrer une horrible inconvenance, un de ces scandales
2
re langue, et c’est pourquoi sans doute elle ne s’
y
manifeste que par ces « ratés » émouvants, dont nous rions faute de r
3
lyrique autour d’un texte. Son sujet d’ailleurs s’
y
prête peu. Mais on regrette parfois qu’il suive à pas si prudents son
4
ù il dégage le sens général de son œuvre. On peut
y
lire ceci, en matière d’introduction : « Je suis et j’ai toujours été
5
ncer tous les problèmes de notre siècle. Le ton s’
y
élève à la hauteur de l’invective prophétique : Plains-toi, l’Éterne
6
la donne envie d’aller voir. Or, je tiens qu’il n’
y
a rien de plus urgent pour nous que d’aller voir ce qui se passe dans
7
ord aux préoccupations des intellectuels, mais il
y
répond de telle sorte qu’il abolit rapidement les barrières convenues
8
ral. Pour entrer en contact avec les hommes, il n’
y
a qu’un moyen : c’est de leur ouvrir sa maison. D’où les confessions
9
lus pauvre habitant du quartier, et non content d’
y
vivre dans un dénuement absolu, ouvre sa chambre aux misérables sans-
10
s sur l’état du marché. » On le met en prison. Il
y
écrit en treize jours un roman : L’Archer tirant contre le soleil. Ac
11
, Galsworthy, Hardy… — Lawrence, pendant que vous
y
êtes ! — Lawrence, parfaitement. Voyez-vous, je ne dis pas qu’ils fur
12
liste des romanciers français contemporains. Vous
y
trouverez un bon quart de protestants, c’est-à-dire dix fois plus que
13
ix fois plus que vous n’en attendiez, puisqu’il n’
y
a qu’un million de réformés en France. Imaginez la proportion si l’éd
14
e vous accorde volontiers ce quart. Quel avantage
y
voyez-vous pour votre foi ? — Oh ! Pas le moindre ! Je constate un fa
15
toire où tout le monde « se conduit bien » ? Il n’
y
aurait pas de roman. Une histoire dont le personnage principal est «
16
nature et ses abîmes, si l’on veut être à même d’
y
voir les marques du surnaturel. La grâce n’intervient pas ailleurs qu
17
st aussi, et d’abord, un roman de la perdition. J’
y
vois une suite d’illustrations vivantes du fameux paradoxe luthérien
18
time d’en restaurer la mémoire, pourvu que l’on n’
y
cherche pas de vains prétextes à se glorifier d’un passé bien passé,
19
du message d’un romancier : Dostoïevski. Prenons-
y
garde, une nouvelle constellation monte au zénith de notre âge. Il s’
20
omprendrait-il son acte ? Vingt fois, Kierkegaard
y
revient par les biais les plus différents et vingt fois il échoue dev
21
is il échoue devant ce paradoxe monstrueux. Il n’
y
a donc personne de la taille d’Abraham, personne qui puisse le compre
22
issent un matériel métaphorique inépuisable. Je n’
y
vois pas d’inconvénient à priori, mais à coup sûr, il s’agit là de li
23
iques, de poèmes, d’anecdotes, d’aphorismes. On s’
y
perd bien souvent, on y apprend beaucoup. On craint aussi qu’à la fav
24
dotes, d’aphorismes. On s’y perd bien souvent, on
y
apprend beaucoup. On craint aussi qu’à la faveur de tant de richesses
25
séquences de sa vérité : il souhaite même qu’il n’
y
en ait pas. Et tous les prudents d’applaudir, non sans apparences de
26
t court. Dans la littérature du xxe siècle, il n’
y
a plus de grands mythes, il y a des analyses. On part de « faits d’ob
27
öwensköld, et porte sur lui de grandes ombres. Il
y
puise sa vie secrète, il en reçoit des dimensions nouvelles : mystère
28
r des hommes est condamné à aller à sa perte et à
y
conduire les autres ». À ce moment aussi, l’on s’aperçoit que la fata
29
t-il accepter ce martyre ? Déjà, le jeune homme s’
y
résigne… À quelques pas de lui, elle tourne à droite. Il poursuit son
30
scènes mineures des grands romans de Lagerlöf. On
y
admire, appliquées au réel, toutes les vertus subtiles, tout le « mét
31
riété et, à la fois, cette économie de moyens. On
y
retrouve aussi, décrits l’un après l’autre, tous les éléments histori
32
coutumes, que les romans mettront en œuvre : il n’
y
manque rien que le rythme, c’est-à-dire la part libre du génie, de l’
33
ale que risque de provoquer son dernier livre : n’
y
affirme-t-il pas, avec preuves à l’appui, que Tristan et Iseut, les a
34
? Pour moi, répond Denis de Rougemont, il ne peut
y
avoir qu’une solution : le mariage chrétien, mais présenté d’une mani
35
de 1481. Puis il se retourna dans son ermitage et
y
mourut. C’est un beau sujet. N’est-ce pas ? Ce drame, avec musique d’
36
le fédéralisme de l’autre. Je vous arrête : il n’
y
a pas, il n’y a jamais eu chez moi (contrairement à Saint-John Perse
37
e de l’autre. Je vous arrête : il n’y a pas, il n’
y
a jamais eu chez moi (contrairement à Saint-John Perse ou Georges Séf
38
mbre 1963, p. 3. x. Interview par Pierre Ajame.
y
. Le journaliste commet ici manifestement une erreur, en confondant le
39
vertu de quelque chose de très fondamental qui l’
y
prédisposait dès l’origine : j’entends la croyance chrétienne en la v
40
pte ancienne ne croyait rien de tel. Le mot homme
y
était synonyme d’habitant de la vallée et du delta du Nil, il y avait
41
eption chrétienne exprimée par saint Paul (« Il n’
y
a plus ni Juifs ni Grecs, ni esclaves ni hommes libres, ni hommes ni
42
le temps, qui le pénètre complètement et que nous
y
sommes déjà maintenant. Plutôt que de me demander ce que c’est que la
43
la plus grande précision dans le détail, car il n’
y
a là que la précision qui est intéressante ; en évitant tout ce qui p
44
gens que pour moi croire en Dieu est bien, ne pas
y
croire est mal, et vice versa. Pour être complètement sincère, j’épro
45
utant de difficultés à ne pas croire en Dieu qu’à
y
croire, et ce n’est pas peu dire. Cela veut peut-être dire que le pro
46
ement, c’est à ceci : Dieu, c’est le sens. S’il n’
y
a pas de Dieu, il n’y a pas de sens. Certains savants aujourd’hui dis
47
Dieu, c’est le sens. S’il n’y a pas de Dieu, il n’
y
a pas de sens. Certains savants aujourd’hui disent qu’ils ne tiennent
48
t-ce que cela veut dire pour vous, la vie, s’il n’
y
a aucun sens à rien ? Pourquoi ne me comporterais-je pas comme le sur
49
mes qui demain auront la charge du monde pourront
y
puiser tout un programme politique inspiré par l’idée d’union fédéral
50
! Or tout est faux dans cet enseignement. Il n’
y
a pas de cultures nationales La culture européenne n’est pas la so
51
européenne, mais encore tout ce que leur histoire
y
ajouta au cours des âges : notions philosophiques grecques, notions j
52
uest. Quant aux Alpes, chacun peut vérifier qu’on
y
parle italien des deux côtés au sud, français des deux côtés à la hau