1 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
1 ersaires — Freud en particulier, dans Christ et l’ âme du monde — mais bien plutôt qu’à force d’approfondir leur domaine pro
2 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
2 analogie universelle des réactions profondes de l’ âme devant son destin m’autorise à cette confrontation et me persuade de
3 uiétants qui gouvernent trop puissamment dans son âme  » qu’il appelle les arts d’une magie maîtrisée, c’est-à-dire incarnée
4 s tard chez Goethe l’allure d’une discipline de l’ âme . Un exercice, une activité organique à objectifs limités et concrètem
5 la renie même bruyamment. C’est là le fait d’une âme qui se refuse encore à la souffrance et la crie sur la place. Un peu
6 mme libérée intérieurement au « jour nouveau ». L’ âme parvient à cette « connaissance », à cet acte de fécondation spiritue
7 session de ses forces et l’assurance du regard. L’ âme , purifiée de sa « vieille dépouille » par l’effort aveuglant de la vi
8 e forme dialectique, « agonique », de la vie de l’ âme , une forme cruciale, c’est-à-dire une de ces contradictions essentiel
9 fense et de lenteur. Il avance ainsi pas à pas, l’ âme tendue dans une puissante circonspection, pendant soixante ans, sans
10 ns ces façons que la distraction souveraine d’une âme tout occupée à dompter ses dieux. Une haute menace, invisible à tout
11 tique, mais quel écho n’eût-il pas éveillé dans l’ âme du jeune ministre de 32 ans, adonné vers ce temps au plus dur effort
12 toujours s’est efforcé » a purifié le corps, et l’ âme est prête à recevoir « l’amour d’en haut ». Car telle est le yoga occ
13 tte pureté et cette grandeur ne tenteront pas nos âmes jusqu’à la mort ? L’homme ne peut juger que plus bas que lui. C’est-à
3 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
14 ns, mais non pas le généreux avec le pleutre, une âme triste avec une âme joyeuse. » Voilà bien le leitmotiv de l’œuvre ent
15 généreux avec le pleutre, une âme triste avec une âme joyeuse. » Voilà bien le leitmotiv de l’œuvre entière de Jouhandeau.
4 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
16 i offre, il faudrait qu’elle le paie du prix de l’ âme même. On nous donne à choisir entre un régime bourgeois odieux, raté,
17 égnant, nous détestons de toute la force de notre âme  : la primauté du matériel. Comment penser — si « penser » est insépar
5 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
18 t d’avoir ressuscité ». Rajeunir son corps et son âme par l’ordure, c’est un des thèmes favoris de notre temps. Mais combie
6 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
19 lle, que la « recherche des moyens par lesquels l’ âme arrive à transgresser ses limites charnelles et temporelles, à s’oubl
7 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
20 s lieux-sombres-et-populeux où il faut pénétrer l’ âme basse et la petite enveloppe à la main. Tant d’autres disent : allons
21 manière subtile et précise qui en dit long sur l’ âme de ce peuple discret. C’est l’impression que je veux retenir pour le
22 vaille sans fièvre et que je flâne sans vague à l’ âme . C’est quelque chose. Je ne dis pas que c’est le bonheur, je n’ai jam
8 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
23 ît la geste de cette communauté de sans-foyers, d’ âmes sauvages et musiciennes, les douze « Cavaliers » d’Ekeby, qui régnère
9 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
24 e victoire ? « La nouveauté est le tyran de notre âme  », écrit le vieux Casanova. Mais déjà ce n’est plus l’homme du plaisi
10 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
25 e Personne à personne entre Dieu qui appelle et l’ âme qui répond libère celle-ci des décrets uniformes de la morale et de l
26 et par des archétypes qui s’accordent à ceux de l’ âme . Ainsi le rêve universel du temps cyclique et du retour sans fin de t
27 coup tout l’édifice mythique des protections de l’ âme contre le temps de l’Histoire. Il s’agit d’un vrai fait, non plus d’u
28 s. Nul scrupule de conscience ou sursaut de belle âme ne saurait écarter cette conséquence, sans doute pénible, mais normal
29 érateur. Engendrer l’utopie est un mouvement de l’ âme , sans doute inséparable de l’historicité initiée par le christianisme
11 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
30 du naturel. Pour Descartes, le vrai moi c’est « l’ âme  », mais il s’agit d’une âme tout intellectuelle, dont « la nature n’e
31 le vrai moi c’est « l’âme », mais il s’agit d’une âme tout intellectuelle, dont « la nature n’est que de penser » et qui re
32 dividu, la persona, la « forte individualité », l’ âme sensitive, l’intellect, l’élémentaire et souvent si trompeuse conscie
33 passé à l’islam, écrit en 1165 : « … pour chaque âme individuelle, ou peut-être pour plusieurs ayant même nature ou affini
34 out au long de leur existence assume envers cette âme ou ce groupe d’âmes une sollicitude et tendresse spéciales ; c’est lu
35 existence assume envers cette âme ou ce groupe d’ âmes une sollicitude et tendresse spéciales ; c’est lui qui les initie à l
36 suit la mort terrestre : c’est la rencontre de l’ âme avec son moi céleste à l’entrée du pont Chinvat. Dans un paysage nimb
37 mières infinies. À son entrée, se dresse devant l’ âme sa Dâenâ, son moi céleste, jeune femme d’une beauté resplendissante e
38 e » avec le moi céleste figure donc une pesée des âmes . Le mazdéisme, comme plus tard les soufis, et comme le christianisme
39 oyance à la métempsycose, à la transmigration des âmes . Or elle nous semble à première vue impliquer comme allant de soi la
40 re et « aveugle », enveloppe obscurcissante d’une âme divine. Ainsi parlent tous les upanishads, et les premiers écrits can
41 de la mort, dissiper cet écran de matière entre l’ âme et la Réalité. On peut penser qu’il s’agit bien ici de la même « mort
42 vishnouites et shivaïtes, en Inde, admettent une âme individuelle mais « obscurcie » par son union avec le corps. Elle doi
43 se libérer du phénomène individuel au lieu que l’ âme chrétienne doit le transfigurer, — d’où la « résurrection de la chair
44 s’opposent même à l’ego absolu, à la réalité de l’ âme distincte. Le soi de chacun se confond avec le Soi de l’Immensité, ou
45 Soi de l’Immensité, ou du Brahma. Qu’est-ce que l’ âme  ? Une monade, disent les uns. Un reflet du Brahma, disent les autres.
46 gasena, dis-moi s’il existe rien de semblable à l’ âme  ? — Il n’y a rien de semblable à l’âme.70 » Un texte zen chinois sure
47 blable à l’âme ? — Il n’y a rien de semblable à l’ âme .70 » Un texte zen chinois surenchérit : « Y a-t-il un enseignement à
48 mènes et le noumène, l’individu et la personne, l’ âme et l’ange, l’ego et le Soi. Observons que les trois partent d’une dua
49 chisme n’est-il pas le moment de retombement de l’ âme frustrée, quand l’esprit qui l’appelait cesse de la diriger dans son
50 ec elle vers son bien et l’animer de son amour, l’ âme l’accuse de volonté mauvaise. Mais elle sait bien qu’ils ont partie l
51 ns cette discorde permanente, dans ce refus que l’ âme oppose au corps, vu comme signe et symbole de la « prison » du moi. E
52 t symbole de la « prison » du moi. Et c’est que l’ âme avait rêvé d’une métamorphose angélique, quand l’esprit lui demandait
53 n lui que son semblable — un corps « vil » et une âme qui se veut ange —, non le vrai moi dans son autonomie. Si le corps l
54 rotisme sensuel est l’autre extrême où se porte l’ âme irritée mais non pas convertie par l’esprit — comme l’a si bien vu Ki
55 ces désirs qu’une possession rapide anesthésie, l’ âme retombe alors dans les liens de l’instinct, qui est la puissance impe
56 insi la dualité ego-vrai moi y devient celle de l’ âme et de son ange. Pour situer dans son vrai climat spirituel le personn
57 antique !) il se situe au point où le regard de l’ âme reconnaît soudain dans l’Aimé cette Forme sensible du divin, cette th
58 e Forme sensible du divin, cette théophanie que l’ âme peut aimer dans toutes les dimensions de l’amour unifié. L’Aimé n’est
59 isme soufi et même la « rencontre aurorale » de l’ âme et de sa Dâenâ au pont Chinvat ? Et n’est-ce pas pour avoir désiré l’
60 source des pires conflits, une violence faite à l’ âme de l’autre, à son corps ou à son esprit — ou encore à son moi total n
61 ismarck écrit : « Faust se plaignait d’avoir deux âmes en lui. J’ai en moi une foule d’âmes turbulentes. Et tout se passe co
62 d’avoir deux âmes en lui. J’ai en moi une foule d’ âmes turbulentes. Et tout se passe comme dans une république. » À regarder
63 , et qui n’est tel qu’aux yeux de celui qui nie l’ âme  ; mais alors, d’où viendrait cet amour, à qui irait-il ? La passion d
64 ait-il ? La passion de Tristan est la preuve de l’ âme , s’il en fut jamais. 82. Katha upanishad. 83. Alexandra David-Neel,