1 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
1 ur l’Inde, l’unité de temps — le Kalpa ou Jour de Brahma — est de quatre-milliards-trois-cent-vingt-millions d’années solaires
2 -vingt-millions d’années solaires. Or la vie d’un Brahma est de cent et huit « années », dont chaque jour et chaque nuit repré
3 ès deux-cent-quarante-neuf-milliards d’années, le Brahma meurt, l’univers retourne au grand Chaos pour une durée égale, puis u
4 u grand Chaos pour une durée égale, puis un autre Brahma inaugure une ère nouvelle, et ainsi de suite à l’infini. Quant au tem
5 Quant au temps de notre humanité : chaque Jour de Brahma se divise en mille éons de quatre-millions-trois-cent-vingt-mille ans
6 s d’années, aurait déjà vécu presque un « jour de Brahma  » dans le cosmos actuel. Je dis « cosmos actuel », car de nombreux sa
7 uré, devient aussi distant de l’homme concret que Brahma d’un paria sans voie. Et l’Histoire, dans l’esprit de nos contemporai
2 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
8 acun se confond avec le Soi de l’Immensité, ou du Brahma . Qu’est-ce que l’âme ? Une monade, disent les uns. Un reflet du Brahm
9 l’âme ? Une monade, disent les uns. Un reflet du Brahma , disent les autres. Non, répondent les advaïtins : c’est Brahma ou ce
10 les autres. Non, répondent les advaïtins : c’est Brahma ou ce n’est rien. Et tu n’es rien. Et de leur côté les bouddhistes (m