1
suivre la filiation, jusqu’au Soulier de Satin de
Claudel
: ce serait une sorte de généalogie du réalisme poétique. 1. Obscur
2
s mains (décembre 1936)aa De l’Art poétique de
Claudel
, qui domine de son poids les écritures du siècle, je retiendrai d’abo
3
le. Ou bien c’est l’ornement de nos loisirs. Mais
Claudel
dit : l’art poétique est art de faire. Un gémissement célèbre, chez l
4
que, on a tiré quelques rayons d’in-octavos. Mais
Claudel
: « Vivre, c’est connaître », « Se connaître, c’est faire naître avec
5
ni de la même poésie ni de la même connaissance.
Claudel
choisit, contre le sens banal, le sens qu’indiquent les étymologies.
6
» Cette phrase de la Logique de Port-Royal, dont
Claudel
, s’il est réaliste, doit récuser la principale40, peut néanmoins serv
7
série de contraventions dans l’impunité générale.
Claudel
montre partout son parti pris, qui est de s’en tenir aux origines, et
8
celle-là de permettre à nos pensées de circuler.
Claudel
se donne un règlement, et il observe les signaux. Les autres (voyez l
9
la pensée et la main. Cependant que l’effort d’un
Claudel
, restituant à chaque mot son sens le plus poignant, par là même le pl
10
on, notre péché, contre laquelle toute l’œuvre de
Claudel
se soulève à l’appel de la Joie. Le monde qu’interprète l’Art poétiqu
11
tention, partout, qu’il manifeste avec puissance,
Claudel
répond à la proposition universelle. Qu’on parle alors de procédé, si
12
angage est débrayé. Comment rétablir le contact ?
Claudel
n’écrira pas : je vais vous expliquer cela clairement, mais : « Tel e
13
’avons perçue de nos jours, dans le dialecte d’un
Claudel
, parfois même dans celui de tel surréaliste. Mais notre monde est-il
14
eloppa au siècle dernier. « Je l’ai souvent dit à
Claudel
: Ce qui me retient [d’entrer dans l’église], ce n’est pas la libre p
15
ia, le peintre Auberjonois, Ansermet, Stravinsky.
Claudel
y touche de près. Cocteau y a des souvenirs, Maritain des amitiés. Po
16
sage qu’il en faisait me semblait décevant. Là où
Claudel
prend son élan pour caramboler des symboles, où Valéry se fût polimen