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ui-même l’a stylisée en symboles concrets dans le
Faust
, œuvre longue comme sa vie de créateur exactement, et à tel point aut
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e sans frein des arts occultes laisse l’esprit de
Faust
béant sur le vide : « Moi qui me suis cru plus grand que le Chérubin…
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m’y égaler… combien je dois expier tout cela ! »
Faust
se reprend au seuil de la mort. Mais la vie ne lui sera plus qu’un pr
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qui par avance désespère du seul succès qui pour
Faust
serait réel : la possession bienheureuse de l’instant. Et lorsque, ép
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qu’il y va de tout. Mais les anges enfin élèvent
Faust
au-dessus de cette agonie symbolique de toute son existence, et c’est
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ans leur harmonie : c’est la « grande Magie » que
Faust
enfin rejoint dans la pleine possession de ses forces et l’assurance
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le Nouveau Jour et contemple l’Indescriptible. Si
Faust
est le drame d’une formidable patience sans cesse remise en question,
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lité rugueuse à étreindre. » C’est le cri même de
Faust
. « Il faut être absolument moderne. » Travailler. Se donner à l’insta
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acieux qui écrivit les chœurs mystiques du Second
Faust
peut aussi faire figure de sage officiel parmi les philistins. Le som
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ange… » rappelle étrangement ces vers du Premier
Faust
que l’on citait plus haut : « Moi qui me suis cru plus grand que le C
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Car telle est le yoga occidental, dont le Second
Faust
restera comme le livre sacré. Que cette discipline libératrice compor
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et tendu des pages les plus égales et sereines du
Faust
. Mais, qu’à ce tempérament démoniaque l’on enlève la force plus grand