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ence personnelle qu’avant tout nous avons besoin.
Kierkegaard
nous en propose le type le plus efficace. Et c’est ainsi par une néce
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s la mesure même où Kassner se montre disciple de
Kierkegaard
, sa pensée paraît réfractaire à toute description, car elle opère sur
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e de défendre plutôt que d’illustrer. Ainsi selon
Kierkegaard
, le premier homme qui s’avisa de défendre la religion mériterait-il d
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chose. Le rare, c’est que chez Kassner comme chez
Kierkegaard
, cette présence s’accommode d’une ironie qui chez d’autres serait plu
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ur le thème du tout-ou-rien moral qui caractérise
Kierkegaard
. L’on y trouvera moins de paradoxe et plus de délectation peut-être,
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qu’il publie en marge de son œuvre romanesque. Un
Kierkegaard
critique ses mesures morales, en donne la référence : ce Dieu terribl
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ler à la conscience. Le but de ce débat, celui de
Kierkegaard
, celui de Nietzsche, celui présentement de Jouhandeau, c’est de trans
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in économique, traduit exactement l’opposition de
Kierkegaard
et de Hegel dans le domaine religieux. Elle traduira demain l’opposit
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La belle étude de Karl Löwith sur Hegel, Marx et
Kierkegaard
fournit à l’orientation actuelle des Recherches une sorte de justific
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de cette vie temporelle », Löwith oppose Marx et
Kierkegaard
qui pensent « à la banalité soucieuse, extérieure et intérieure, de l
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n’ait entraîné l’auteur à déshumaniser à l’excès
Kierkegaard
, et à forcer l’opposition de Marx à la doctrine hégélienne de la médi
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et de l’esprit qui enchante en moi le disciple de
Kierkegaard
. Il apparaît de plus en plus nettement que les prolégomènes à toute a
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Kierkegaard
en France (juin 1936)z L’introduction de Kierkegaard en France a l
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gaard en France (juin 1936)z L’introduction de
Kierkegaard
en France a les mêmes dates que la crise : 1930-1935. Il a fallu bien
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scal, de Dostoïevski et de Nietzsche. Aujourd’hui
Kierkegaard
est cité par tout le monde. On m’assure qu’il a même un public passio
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on désordonnée des œuvres qu’on nous a traduites.
Kierkegaard
donne l’exemple unique, je crois bien, d’un auteur qui attache autant
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é le lecteur, non prévenu ou mal prévenu, à tenir
Kierkegaard
pour une espèce d’esthète du paradoxe moral, pour un immoraliste avan
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e à la mort sous le titre de Traité du désespoir,
Kierkegaard
a passé bientôt pour le coryphée du désespoir considéré comme un des
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éré comme un des beaux-arts. Or s’il est vrai que
Kierkegaard
s’est occupé à décrire les formes déclarées ou déguisées que revêt le
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ui prêtent ainsi le goût, est justement celui que
Kierkegaard
dénonce au cœur des systèmes qu’ils lui opposent. 3. Parce que Kierke
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ur des systèmes qu’ils lui opposent. 3. Parce que
Kierkegaard
s’est déchaîné contre les églises établies, les évêques de la cour, e
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uisant dès le début quelques-uns des ouvrages que
Kierkegaard
publia sous son vrai nom, parce qu’il y exprimait directement son mes
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aucoup plus restreint. Les raisons qui poussèrent
Kierkegaard
à publier ses premières œuvres sous des masques diversement trompeurs
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il se fût réjoui de la maldonne. Que voulait donc
Kierkegaard
? Peut-être, à la limite, le martyre — la preuve irréfutable de sa fo
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lammer contre toi.38 Tel fut le sort que choisit
Kierkegaard
, lorsqu’au cours des années qui préparèrent sa mort, il « changea de
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me qui naît autour de leur auteur. ⁂ Le centre de
Kierkegaard
est dans cette phrase : « La subjectivité est la vérité. » La subject
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ur. La plupart des écrits proprement religieux de
Kierkegaard
développent ce thème et l’illustrent de la façon la plus familière et
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affecté d’un humour désespéré. La dialectique de
Kierkegaard
consiste alors à déconsidérer le sérieux et le pathétique purement hu
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lecteur des meilleures traductions françaises de
Kierkegaard
. P.-S. Cette chronique était déjà imprimée, quand j’ai lu dans les
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ui s’en prend avec énergie aux interprétations de
Kierkegaard
proposées en France par Jean Wahl, par Mme R. Bespaloff, et par moi-m
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aine la question que pose Fondane : « Ils suivent
Kierkegaard
du regard — mais où en sont-ils de leur propre démarche ? » Oui, cett
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n de s’engager de toute sa personne à la suite de
Kierkegaard
… Tout le reste est littérature, « littérature kierkegaardienne » évid
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de notre jeu. » p. 26. z. Rougemont Denis de, «
Kierkegaard
en France », La Nouvelle Revue française, Paris, juin 1936, p. 971-97
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ent du catholicisme, c’est donc exactement ce que
Kierkegaard
, par exemple, rejette au nom de sa foi : tout ce qui n’est que sociol
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r la sagesse d’Alain, qu’on songe à la folie d’un
Kierkegaard
. Alors éclate le conflit véritable entre l’humanisme et la foi, le sc
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uer une exigence d’honnêteté qui rappelle si fort
Kierkegaard
. Gide répugne à paraître plus qu’il n’est, à affirmer plus qu’il ne c
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eur du geste qui puisse dépasser son sentiment… »
Kierkegaard
, lui aussi, répétait : je ne suis pas chrétien. Mais c’était par dési
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ssuet, avec une vive admiration, mais se refuse à
Kierkegaard
, qu’il juge « trop long ». Marquant ainsi bien franchement ses limite
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ieu peut tout à tout instant », ainsi que l’écrit
Kierkegaard
. Or la foi n’est jamais parfaite, et dans l’homme converti persiste «
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pas convertie par l’esprit — comme l’a si bien vu
Kierkegaard
. Tout amour véritable procède du vrai moi et se dirige vers le vrai m
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ur la chasteté, et nous comprendrons à quel point
Kierkegaard
voyait juste quand il disait que le christianisme, en condamnant la s