1 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
1 ence personnelle qu’avant tout nous avons besoin. Kierkegaard nous en propose le type le plus efficace. Et c’est ainsi par une néce
2 s la mesure même où Kassner se montre disciple de Kierkegaard , sa pensée paraît réfractaire à toute description, car elle opère sur
3 e de défendre plutôt que d’illustrer. Ainsi selon Kierkegaard , le premier homme qui s’avisa de défendre la religion mériterait-il d
4 chose. Le rare, c’est que chez Kassner comme chez Kierkegaard , cette présence s’accommode d’une ironie qui chez d’autres serait plu
5 ur le thème du tout-ou-rien moral qui caractérise Kierkegaard . L’on y trouvera moins de paradoxe et plus de délectation peut-être,
2 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
6 qu’il publie en marge de son œuvre romanesque. Un Kierkegaard critique ses mesures morales, en donne la référence : ce Dieu terribl
7 ler à la conscience. Le but de ce débat, celui de Kierkegaard , celui de Nietzsche, celui présentement de Jouhandeau, c’est de trans
3 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
8 in économique, traduit exactement l’opposition de Kierkegaard et de Hegel dans le domaine religieux. Elle traduira demain l’opposit
4 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
9 La belle étude de Karl Löwith sur Hegel, Marx et Kierkegaard fournit à l’orientation actuelle des Recherches une sorte de justific
10 de cette vie temporelle », Löwith oppose Marx et Kierkegaard qui pensent « à la banalité soucieuse, extérieure et intérieure, de l
11 n’ait entraîné l’auteur à déshumaniser à l’excès Kierkegaard , et à forcer l’opposition de Marx à la doctrine hégélienne de la médi
12 et de l’esprit qui enchante en moi le disciple de Kierkegaard . Il apparaît de plus en plus nettement que les prolégomènes à toute a
5 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
13 Kierkegaard en France (juin 1936)z L’introduction de Kierkegaard en France a l
14 gaard en France (juin 1936)z L’introduction de Kierkegaard en France a les mêmes dates que la crise : 1930-1935. Il a fallu bien
15 scal, de Dostoïevski et de Nietzsche. Aujourd’hui Kierkegaard est cité par tout le monde. On m’assure qu’il a même un public passio
16 on désordonnée des œuvres qu’on nous a traduites. Kierkegaard donne l’exemple unique, je crois bien, d’un auteur qui attache autant
17 é le lecteur, non prévenu ou mal prévenu, à tenir Kierkegaard pour une espèce d’esthète du paradoxe moral, pour un immoraliste avan
18 e à la mort sous le titre de Traité du désespoir, Kierkegaard a passé bientôt pour le coryphée du désespoir considéré comme un des
19 éré comme un des beaux-arts. Or s’il est vrai que Kierkegaard s’est occupé à décrire les formes déclarées ou déguisées que revêt le
20 ui prêtent ainsi le goût, est justement celui que Kierkegaard dénonce au cœur des systèmes qu’ils lui opposent. 3. Parce que Kierke
21 ur des systèmes qu’ils lui opposent. 3. Parce que Kierkegaard s’est déchaîné contre les églises établies, les évêques de la cour, e
22 uisant dès le début quelques-uns des ouvrages que Kierkegaard publia sous son vrai nom, parce qu’il y exprimait directement son mes
23 aucoup plus restreint. Les raisons qui poussèrent Kierkegaard à publier ses premières œuvres sous des masques diversement trompeurs
24 il se fût réjoui de la maldonne. Que voulait donc Kierkegaard  ? Peut-être, à la limite, le martyre — la preuve irréfutable de sa fo
25 lammer contre toi.38 Tel fut le sort que choisit Kierkegaard , lorsqu’au cours des années qui préparèrent sa mort, il « changea de
26 me qui naît autour de leur auteur. ⁂ Le centre de Kierkegaard est dans cette phrase : « La subjectivité est la vérité. » La subject
27 ur. La plupart des écrits proprement religieux de Kierkegaard développent ce thème et l’illustrent de la façon la plus familière et
28 affecté d’un humour désespéré. La dialectique de Kierkegaard consiste alors à déconsidérer le sérieux et le pathétique purement hu
29 lecteur des meilleures traductions françaises de Kierkegaard .   P.-S. Cette chronique était déjà imprimée, quand j’ai lu dans les
30 ui s’en prend avec énergie aux interprétations de Kierkegaard proposées en France par Jean Wahl, par Mme R. Bespaloff, et par moi-m
31 aine la question que pose Fondane : « Ils suivent Kierkegaard du regard — mais où en sont-ils de leur propre démarche ? » Oui, cett
32 n de s’engager de toute sa personne à la suite de Kierkegaard … Tout le reste est littérature, « littérature kierkegaardienne » évid
33 de notre jeu. » p. 26. z. Rougemont Denis de, «  Kierkegaard en France », La Nouvelle Revue française, Paris, juin 1936, p. 971-97
6 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
34 ent du catholicisme, c’est donc exactement ce que Kierkegaard , par exemple, rejette au nom de sa foi : tout ce qui n’est que sociol
35 r la sagesse d’Alain, qu’on songe à la folie d’un Kierkegaard . Alors éclate le conflit véritable entre l’humanisme et la foi, le sc
7 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
36 uer une exigence d’honnêteté qui rappelle si fort Kierkegaard . Gide répugne à paraître plus qu’il n’est, à affirmer plus qu’il ne c
37 eur du geste qui puisse dépasser son sentiment… » Kierkegaard , lui aussi, répétait : je ne suis pas chrétien. Mais c’était par dési
8 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
38 ssuet, avec une vive admiration, mais se refuse à Kierkegaard , qu’il juge « trop long ». Marquant ainsi bien franchement ses limite
9 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
39 ieu peut tout à tout instant », ainsi que l’écrit Kierkegaard . Or la foi n’est jamais parfaite, et dans l’homme converti persiste «
10 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
40 pas convertie par l’esprit — comme l’a si bien vu Kierkegaard . Tout amour véritable procède du vrai moi et se dirige vers le vrai m
41 ur la chasteté, et nous comprendrons à quel point Kierkegaard voyait juste quand il disait que le christianisme, en condamnant la s