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leurs, mais originel et spirituel. (La révolution
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en tournant au marxisme, a provisoirement confondu ces notions.) Le c
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al guéris. Certes Ramuz attend beaucoup du peuple
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, de « cette immense et secrète réserve d’innocence » d’où peut-être u
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est, sous prétexte qu’il faut se hâter, et qu’en
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c’est en train de marcher. Nous jouerons tout sur une révolution vrai
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e que d’arguments. À l’effort admirable du peuple
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retrouvant la grandeur des luttes élémentaires, n’aurions-nous à répo
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. Il est cependant exact. Mais les faits, même en
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, ne sont rien sans la mystique. La force et le charme de ce roman son
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’ils ne devraient. Ils nous montrent une jeunesse
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assez peu marxiste, mais encore moins révolutionnaire. Saine, orgueil
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irréfutables, que la classe joue chez les jeunes
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exactement le même rôle que la race chez les hitlériens. Il n’y a pas
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aysanne, de goût de « l’authentique », de musique
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, d’avant-garde ascétique, d’humour vaudois et de cosmopolitisme non p