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C’est dire que nous demandons aux œuvres que nous
aimons
de témoigner d’une certaine force de révolte. Notre premier mouvement
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la fin, qui est émouvante, décider que ceux qui n’
aimeront
pas sont fermés à toute poésie à l’état sauvage — la vraie. f. Rou
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e misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut
aimer
et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri, dénaturé,
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dées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’
aiment
pas répondre, car c’est une question personnelle. Une mise en questio
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eut-être venu de penser avec ses mains. 26. « J’
aime
que les choses vous résistent et vous contredisent, comme par exemple
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génie à allumer dans une cheminée qui tire mal. J’
aime
les choses qui sont à leur façon, tandis que je suis à la mienne. »
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vidente, il est doublement édifiant. Ceux qui ont
aimé
le Chemin de la Vie retrouveront ici l’atmosphère salubre, la naïveté
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.) Le vrai matérialiste, c’est Ramuz. Parce qu’il
aime
les choses et déteste les mécaniques interposées entre l’homme et les
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ent beaucoup plus qu’une simple mention. J’aurais
aimé
analyser aussi les trois pages où Jean Wahl résume tout le vertige on
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« Je suis épuisé — Par l’effort que je fais pour
aimer
les gens — sans y parvenir. » Ou encore : « Oh ! ne me donnez pas vot
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R. Curtius, d’une « propagande de guerre » qu’on
aimait
à croire périmée. M. Chuzeville a eu le tort de vouloir y réduire l’é
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beau pays du monde, elle veut dire simplement : j’
aime
mon pays. L’amour exclut toute comparaison. Dire que tel pays « est l
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e la liberté, par Robert Aron (mars 1936)y « J’
aime
les titres mystérieux ou pétard », disait Baudelaire. Celui d’Aron un
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doute le mieux venu, le plus précis et situé. On
aimera
la mobilité, le glissement varié de ce style, l’agilité précise de se
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oit sert de plafond. Très peu de meubles, comme j’
aime
. Des murs blanchis ou teintés de bleu clair, des planchers rudes. Déc
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e punir d’avoir été en face. Sans compter qu’on n’
aime
pas être accueilli par la réprobation sournoise d’une épicière. 20
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eux. De quoi donc me parlent-ils ? Du temps, et j’
aime
cela comme tout le monde ; de leur travail aux champs ou à la côte, e
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as important, le monde s’agrandit. Je puis encore
aimer
des paysages qui ne sont pas mon état d’âme, mais une parole à déchif
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’heure. « Vous savez, c’est la coutume, ici ils n’
aiment
pas qu’il y ait d’autres personnes dans la salle quand ils payent ou
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lleurs, en train de s’inventer différente. Elle n’
aime
que celui qui se moque d’elle et qui n’en fait qu’à ses façons. Elle
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que d’elle et qui n’en fait qu’à ses façons. Elle
aime
les grands rhétoriciens de l’imagination fabulatrice. Elle se précipi
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vraiment. Don Juan serait l’homme qui ne peut pas
aimer
, parce qu’aimer c’est d’abord choisir, et pour choisir il faudrait êt
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an serait l’homme qui ne peut pas aimer, parce qu’
aimer
c’est d’abord choisir, et pour choisir il faudrait être, et il n’est
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est une passion de l’esprit et non pas comme nous
aimions
le croire, une exultation de l’instinct, tout porte à supposer que ce
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our éternellement lointain. ⁂ Don Juan, tricheur,
aime
sans amour. S’il gagne, c’est en violant la vérité des êtres. Nietzsc
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nt ce n’est pas telle œuvre ou telle action que j’
aime
, mais bien le paysage vital, avec ses temps voilés et ses soleils, se
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il semble inutile de répéter chaque fois qu’on l’
aime
? Ainsi l’on se peint plus « rosse » que nature. Gide lui-même, à ce
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assez cela, la position du pasteur Roberty, que j’
aimais
bien. » Vite lassé par les débats d’idées, il semble répugner à toute
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femme — « le seul être, dit-il, que j’ai vraiment
aimé
» — tous ces passages ont été coupés. On les lira plus tard. Il les a
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a personne et de la liberté. Ce n’est pas qu’on n’
aime
plus être soi librement, ni vraiment qu’on renie la personne : mais o
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ien en soi, car il peut devenir un monstre.) Pour
aimer
, il faut être deux, dit la sagesse des nations. Et cela vaut d’abord
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t qui résume toute la Loi et les Prophètes : « Tu
aimeras
ton prochain comme toi-même », suppose évidemment un moi duel, au sei
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quel l’amour s’instaure d’une manière telle que s’
aimer
et aimer le prochain soit un même acte : sinon le comme n’aurait pas
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our s’instaure d’une manière telle que s’aimer et
aimer
le prochain soit un même acte : sinon le comme n’aurait pas son plein
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former, réorienter par lui. C’est le vrai moi qui
aime
, qui est l’agent de l’amour. Ce vrai moi seul peut aimer le prochain,
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qui est l’agent de l’amour. Ce vrai moi seul peut
aimer
le prochain, parce que seul il discerne en l’autre le même amour. « A
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que seul il discerne en l’autre le même amour. «
Aimer
, c’est soutenir, deviner, porter le meilleur de ce qu’on aime », disa
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soutenir, deviner, porter le meilleur de ce qu’on
aime
», disait Alain. Or le meilleur de l’autre — comme de soi — est sa vo
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utre — comme de soi — est sa vocation singulière.
Aimer
le prochain dans sa personne, c’est discerner sa singularité, sa voca
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toujours suscité par l’Amour même : « Dieu nous a
aimés
le premier. » Pour le chrétien, c’est parce que Dieu, qui est Amour,
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grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’il
aime
. » Se sacrifier pour l’autre aimé, c’est d’abord sacrifier son moi à
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pour ceux qu’il aime. » Se sacrifier pour l’autre
aimé
, c’est d’abord sacrifier son moi à son vrai moi, — l’ordonner à sa vo
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comment l’amour fasciné par le désir de ce qu’il
aime
peut-il haïr vraiment ce qu’il lui sacrifie ? Le masochisme n’est-il
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is celui qui se hait de cette manière ne peut pas
aimer
le prochain : il ne peut voir en lui que son semblable — un corps « v
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l’Autre qu’il n’est pas assez « spirituel » pour
aimer
. (Mais s’il l’était assez, il retrouverait aussi la justification de
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mour peut reconnaître la personne de l’autre et l’
aimer
« comme soi-même », — comme étant née du même amour qui m’a créé. « (
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m’a créé. « (Dieu) est celui qui dans chaque être
aimé
se manifeste au regard de chaque amant… car il est impossible d’aimer
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u regard de chaque amant… car il est impossible d’
aimer
un être sans se représenter en lui la divinité. Un être n’aime en réa
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sans se représenter en lui la divinité. Un être n’
aime
en réalité personne d’autre que son créateur.76 » Ibn Arabi distingue
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ction de ses désirs sans souci de l’agrément de l’
Aimé
. « Et telle est hélas ! dit Ibn Arabi, la manière dont la plupart des
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le dit improprement) avec l’amour spirituel ? Qui
aime
en nous, et pour qui ? « Ibn Arabi observe que les plus parfaits aman
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les plus parfaits amants mystiques sont ceux qui
aiment
Dieu simultanément pour lui-même et pour eux-mêmes, parce que cette c
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nt où le regard de l’âme reconnaît soudain dans l’
Aimé
cette Forme sensible du divin, cette théophanie que l’âme peut aimer
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ensible du divin, cette théophanie que l’âme peut
aimer
dans toutes les dimensions de l’amour unifié. L’Aimé n’est plus alors
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r dans toutes les dimensions de l’amour unifié. L’
Aimé
n’est plus alors un simple objet — comme il est pour l’amour naturel,
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’Image) et qu’il tend à faire exister dans l’être
aimé
, par l’efficace de son amour préfigurant. C’est précisément là que s’
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ar l’amour tend à la transfiguration de la figure
aimée
terrestre, en l’adossant à une lumière qui en fasse éclore toutes les
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rofondeur : que l’amant tende à contempler l’être
aimé
, à s’unir en lui, à en perpétuer la présence, son amour tend toujours
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uelque chose qui n’est pas encore existant dans l’
Aimé
.78 On reconnaît ici les « notes » de l’amour du prochain selon Kierk
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, — et c’est pourquoi j’ai osé dire que Tristan n’
aimait
pas Iseut — cette passion n’est-elle pas mieux vue si l’on évoque les
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’amour du prochain, et l’injonction évangélique d’
aimer
aussi son ennemi ne sont pas absentes du bouddhisme car l’ennemi et t
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teur ? Non, ce serait là trop dire, et pas assez.
Aimer
, c’est aider l’autre à se situer de telle manière que la lumière se v
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gulier, plus grand le risque. Ce que nous croyons
aimer
en elle, est-ce elle-même ou l’image de notre ange ? Ce que nous avon
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us l’ont dit : l’erreur sur la personne de l’être
aimé
est la source des pires conflits, une violence faite à l’âme de l’aut
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. Il ne faut pas jeter la vie avec l’erreur, mais
aimer
mieux. Non pas éteindre ou dépasser, mais transmuter, transfigurer !
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ndre ou dépasser, mais transmuter, transfigurer !
Aimer
mieux, c’est apprendre à discerner la raison d’être — donc d’être uni
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a raison d’être — donc d’être unique — de l’autre
aimé
, comme de soi-même. Ce corps visible que vient animer un mouvement si
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un mouvement singulier et fascinant de l’être… «
Aimer
ce que jamais on ne verra deux fois ! » — Aimer, c’est vouloir l’immo
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« Aimer ce que jamais on ne verra deux fois ! » —
Aimer
, c’est vouloir l’immortel, non l’éphémère, lequel n’a rien en soi qui
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eux voir l’autre en sa réalité, qui est unique. J’
aime
en elle à la fois ce que je vois et ce qui fait que je la vois unique
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t personne. — Il n’y a personne. Personne ne peut
aimer
, sauf l’égoïste. Il y a l’amour, et nous pouvons seulement devenir am
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ent devenir amour. Et tu sais bien que tu ne dois
aimer
que ton « Dieu » dans ses créatures, puisqu’il est dit de Lui qu’il e
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distinctes. Tu ne vois pas la femme que tu crois
aimer
. — Quand je saurai aimer le Soi en elle, je ne serai plus moi, elle n
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as la femme que tu crois aimer. — Quand je saurai
aimer
le Soi en elle, je ne serai plus moi, elle ne sera plus elle, et les