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l’humain, comprenons qu’il y va de tout. Mais les
anges
enfin élèvent Faust au-dessus de cette agonie symbolique de toute son
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rs est fatal. « Moi ! moi qui me suis dit mage ou
ange
, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à che
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meux de la Saison : « moi qui me suis dit mage ou
ange
… » rappelle étrangement ces vers du Premier Faust que l’on citait plu
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La personne, l’
ange
et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)av Un di
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l’amour, — à quoi j’entends venir plus loin. L’
ange
Quelle est cette part de la personne dès maintenant libérée du mon
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n Dieu » jusqu’à l’avènement de l’Amour ? C’est l’
Ange
, répond l’Iran des spirituels, l’Iran du mazdéisme et des mystiques s
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es juifs, les chrétiens, et l’islam. Que serait l’
Ange
pour nos psychologues ? Une projection du moi individuel ou collectif
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ent Nature parfaite. » C’est le vrai moi, c’est l’
Ange
. « Il ne s’agit plus du simple messager transmettant les ordres, ni d
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ansmettant les ordres, ni de l’idée courante de l’
Ange
gardien », mais de ceci : « que la Forme sous laquelle chacun des spi
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ue le vieil Iran désignait comme Fravarti 62. » L’
Ange
des soufis n’évoque pas seulement cette part initiante de l’être reno
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a fois les archétypes célestes des êtres et leurs
anges
tutélaires. Il y a plus : selon le mazdéisme « chaque entité physique
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’une seule quête de l’esprit, dont le Graal, ou l’
Ange
, est : toi-même. ⁂ Les différences ne sont donc pas où l’on croyait,
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ajoute : « Le corps de chaque esprit et de chaque
ange
est la forme de son amour.73 » Les trois notions de l’homme que l’on
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le noumène, l’individu et la personne, l’âme et l’
ange
, l’ego et le Soi. Observons que les trois partent d’une dualité sans
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r dans son élan vers le vrai moi ? Elle voulait l’
ange
. Il lui reste la nostalgie d’une fuite hors du moi naturel. Désormais
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mblable — un corps « vil » et une âme qui se veut
ange
—, non le vrai moi dans son autonomie. Si le corps lui paraît désirab
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é ego-vrai moi y devient celle de l’âme et de son
ange
. Pour situer dans son vrai climat spirituel le personnalisme essentie
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squ’à l’investir de la fonction théophanique de l’
Ange
(ainsi en a-t-il été des Figures féminines célébrées par les Fedeli d
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? Et n’est-ce pas pour avoir désiré l’amour de l’
Ange
que les amants de la forêt du Morois en viennent à découvrir que c’es
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de la transposition du « ciel » en Terre, et de l’
Ange
en la femme, que l’on pourrait en pressentir l’ultime secret. (Ici, d
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mer en elle, est-ce elle-même ou l’image de notre
ange
? Ce que nous avons cru voir en elle, et que nous déifions peut-être
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pensé. av. Rougemont Denis de, « La personne, l’
ange
et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient », La Nouvelle Revue fran