1 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
1 l’humain, comprenons qu’il y va de tout. Mais les anges enfin élèvent Faust au-dessus de cette agonie symbolique de toute son
2 rs est fatal. « Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange , dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à che
3 meux de la Saison : « moi qui me suis dit mage ou ange … » rappelle étrangement ces vers du Premier Faust que l’on citait plu
2 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
4 La personne, l’ ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)av Un di
5 l’amour, — à quoi j’entends venir plus loin. L’ ange Quelle est cette part de la personne dès maintenant libérée du mon
6 n Dieu » jusqu’à l’avènement de l’Amour ? C’est l’ Ange , répond l’Iran des spirituels, l’Iran du mazdéisme et des mystiques s
7 es juifs, les chrétiens, et l’islam. Que serait l’ Ange pour nos psychologues ? Une projection du moi individuel ou collectif
8 ent Nature parfaite. » C’est le vrai moi, c’est l’ Ange . « Il ne s’agit plus du simple messager transmettant les ordres, ni d
9 ansmettant les ordres, ni de l’idée courante de l’ Ange gardien », mais de ceci : « que la Forme sous laquelle chacun des spi
10 ue le vieil Iran désignait comme Fravarti 62. » L’ Ange des soufis n’évoque pas seulement cette part initiante de l’être reno
11 a fois les archétypes célestes des êtres et leurs anges tutélaires. Il y a plus : selon le mazdéisme « chaque entité physique
12 ’une seule quête de l’esprit, dont le Graal, ou l’ Ange , est : toi-même. ⁂ Les différences ne sont donc pas où l’on croyait,
13 ajoute : « Le corps de chaque esprit et de chaque ange est la forme de son amour.73 » Les trois notions de l’homme que l’on
14 le noumène, l’individu et la personne, l’âme et l’ ange , l’ego et le Soi. Observons que les trois partent d’une dualité sans
15 r dans son élan vers le vrai moi ? Elle voulait l’ ange . Il lui reste la nostalgie d’une fuite hors du moi naturel. Désormais
16 mblable — un corps « vil » et une âme qui se veut ange —, non le vrai moi dans son autonomie. Si le corps lui paraît désirab
17 é ego-vrai moi y devient celle de l’âme et de son ange . Pour situer dans son vrai climat spirituel le personnalisme essentie
18 squ’à l’investir de la fonction théophanique de l’ Ange (ainsi en a-t-il été des Figures féminines célébrées par les Fedeli d
19  ? Et n’est-ce pas pour avoir désiré l’amour de l’ Ange que les amants de la forêt du Morois en viennent à découvrir que c’es
20 de la transposition du « ciel » en Terre, et de l’ Ange en la femme, que l’on pourrait en pressentir l’ultime secret. (Ici, d
21 mer en elle, est-ce elle-même ou l’image de notre ange  ? Ce que nous avons cru voir en elle, et que nous déifions peut-être
22 pensé. av. Rougemont Denis de, « La personne, l’ ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient », La Nouvelle Revue fran