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uple, on devrait dire plutôt qu’il y remonte. Son
art
vient de plus bas, des origines, des éléments créateurs de sa race. I
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e même besoin de précision utile. Ce n’est pas un
art
d’après le peuple4, mais on dirait presque : d’avant. Il n’est pas ju
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nce et de la révolte ; et ce trait profond de son
art
m’en convainc : le sens de la vénération, qui est aussi celui de la l
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qui est aussi celui de la lenteur des choses. Cet
art
, le sujet des Signes parmi nous, par sa simplicité même, le met en va
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vrage entièrement créé, entièrement « autorisé ».
Art
, on le sait, avant tout visuel, qui rend les choses à l’état naissant
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relle, dans sa fascinante et grandiose monotonie.
Art
dont la mesure ne doit pas être cherchée dans le pittoresque, ni dans
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trop puissamment dans son âme » qu’il appelle les
arts
d’une magie maîtrisée, c’est-à-dire incarnée. La question se pose pou
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s’ouvre sur un réveil : l’exercice sans frein des
arts
occultes laisse l’esprit de Faust béant sur le vide : « Moi qui me su
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position d’Iphigénie ou des Ballades, c’est que l’
art
est pour lui la tentation la plus aiguë de jouer avec les mystères, e
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en fait valoir ainsi toutes les nuances, avec un
art
égal à son modèle. On voudrait pourtant qu’il lui donne parfois libre
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t d’avoir su déceler la corruption secrète de cet
art
trop parfait, « qui supprime les plus angoissants problèmes, à force
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homme et de son esprit : la puissance de tromper (
art
inclus) pour jouir, ou la puissance de fixer le vrai par convention o
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pages les plus « belles » — du point de vue de l’
art
— de cette anthologie, sont souvent les plus hérétiques, celles aussi
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L’
Art
poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)aa De
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t penser avec les mains (décembre 1936)aa De l’
Art
poétique de Claudel, qui domine de son poids les écritures du siècle,
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t l’ornement de nos loisirs. Mais Claudel dit : l’
art
poétique est art de faire. Un gémissement célèbre, chez les clercs, d
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os loisirs. Mais Claudel dit : l’art poétique est
art
de faire. Un gémissement célèbre, chez les clercs, déplore l’antipath
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issent à la raison de ses beautés, énoncée dans l’
Art
poétique ? De cet ouvrage très sévère, et sublime en tant de passages
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ve à l’appel de la Joie. Le monde qu’interprète l’
Art
poétique ne connaît pas Descartes le diviseur, ne connaît pas de loca
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it ». Ô singerie géniale et ministère manifeste !
Art
poétique, art de refaire le monde — tel que Dieu l’a connu de toute é
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ie géniale et ministère manifeste ! Art poétique,
art
de refaire le monde — tel que Dieu l’a connu de toute éternité ! 40
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effet, la citation du Cratyle qu’il donne dans l’
Art
poétique (p. 172) dit exactement le contraire. 41. On pourrait en ti
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ob. aa. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] L’
Art
poétique ou Qu’il faut penser avec les mains », La Nouvelle Revue fra
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cet inventaire de la Création embrassant tous les
arts
et les métiers humains, de la magie cérémonielle à l’anatomie, de la
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e. Il est probable que, du seul point de vue de l’
art
, cet intérêt demeure impur : l’indiscrétion moderne va chercher derri
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ifié, cet œil halluciné par le réel, c’est tout l’
art
de Ramuz exposé. Ici, tout le mystère se mue en forme et en physionom
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es fécondes qu’il demandait jadis qu’on rende à l’
art
, la « critique dogmatique » des grandes époques, ne sont plus que men
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t. Enfin, l’Occident n’a pas plus tôt découvert l’
art
nègre, les masques, la magie, le jazz, que l’Afrique noire se précipi