1 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
1 « La négation de l’Atman énoncée par les premiers bouddhistes porte sur l’Atman de l’ego relatif, non sur l’Atman de l’ego absolu,
2 ce personnelle est le fondement de la philosophie bouddhiste  », comprenons qu’il s’agit pour lui d’une expérience rigoureusement s
3 rsaire principal des védantins comme des premiers bouddhistes , ce n’est pas encore la personne, mais l’obstination de l’ego qui veu
4 n’est rien. Et tu n’es rien. Et de leur côté les bouddhistes (mais le tao chinois et le shinto nippon disent à peu près les mêmes
5 mystiques chrétiens cherchent l’extase. Quant aux bouddhistes zen, on dirait qu’ils s’en tiennent à la stase pure et simple : faire
6 des doctrines hindoues, et l’unanimité des écoles bouddhistes , comme on l’a vu, nient la personne ou la survolent, ne connaissent q
7 isent les hindous, et qui est le Vide, disent les bouddhistes . Du même coup se trouvent évacués les problèmes de l’amour de soi-mêm
8 n plus à l’Europe, va jusqu’à dire que la méthode bouddhiste « consiste à transformer Éros en Agapè »90. Je répète que tout cela n
9 u iie siècle avant J.-C. Nagasena, un patriarche bouddhiste . 71. Kitaro Nishida, Die intelligible Welt, p. 116 et 119. 72. Alex