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e dans son essai le plus discursif, relativement,
celui
qui donne son titre au recueil, les mots-clés : mesure, forme, grande
2
our Schiller et surtout pour Schlegel symbolisait
celle
de l’antique et du moderne, Kassner répondrait aujourd’hui par l’oppo
3
cteur. On pourrait dire aussi que l’indiscret est
celui
qui se préoccupe de défendre plutôt que d’illustrer. Ainsi selon Kier
4
core, on ne peut opposer ce concept d’ironie qu’à
celui
que formulèrent les romantiques allemands. Rien de commun avec un Ren
5
’est pourquoi les meilleurs contes du volume sont
ceux
dont la lenteur nous retient. Ainsi Sarah, Monsieur Hoog, qui atteign
6
. Ramuz (janvier 1932)c Il est remarquable que
ceux
dont la fonction serait d’exprimer notre civilisation, en un temps où
7
ieux ou convenables. Nous rechercherons désormais
ceux
qui savent dévisager notre condition la plus nue. « Alors on voit par
8
st pas jusqu’à son Antiquité qui ne coïncide avec
celle
du pays de Vaud : non pas la grecque, qui est scolaire — pour eux — m
9
fondu ces notions.) Le communisme ramuzien, c’est
celui
qu’établissent la mort, la peur, la maladie. Et la joie, ce point com
10
onvainc : le sens de la vénération, qui est aussi
celui
de la lenteur des choses. Cet art, le sujet des Signes parmi nous, pa
11
ique de Ramuz atteignit une autorité comparable à
celle
qui éclate dans cet ouvrage entièrement créé, entièrement « autorisé
12
. D’où le reproche de puérilité que lui adressent
ceux
qui, par exemple, n’hésitent pas à prendre au sérieux une intrigue ro
13
es périodes qui « marquent » dans l’Histoire sont
celles
où la forme d’un mythe affleure, s’incarne et devient visible. Ce son
14
0-1910 fut « inactuelle » pour la grande masse de
ceux
qui la vécurent. c. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] C. F. Ramu
15
lèvera toujours à nouveau l’exemple de cette vie.
Ceux
qui traitent Goethe de bourgeois ne prouvent rien de plus que leur pr
16
olte chez ceux-là qui la crient, et la magie chez
ceux
qui vaticinent, ayant été moins loin que Goethe dans la domination de
17
humain. Et si tout cela reste absurde aux yeux de
ceux
pour qui seule compte certaine « originalité » dans l’ordre — au mieu
18
spiritualité facilement épurée, le mysticisme de
celui
qui, tout enfant, édifiait un autel à la Nature, trouvait son aliment
19
ellement vers une plénitude, pour un esprit comme
celui
de Goethe. « On a peur que son feu ne le consume », écrit un de ses a
20
si, comme chez Goethe, c’est une forme mystique,
celle
du terrible « Meurs et deviens ! », et s’il l’assume en connaissance
21
ilence de l’esprit, dans la région où seul accède
celui
qui sait préserver sa passion au sein d’une interminable patience. N’
22
p. La grandeur de Goethe est d’avoir su vieillir,
celle
de Rimbaud de s’y être refusé. Transportez la dialectique faustienne
23
ique. Et quels sont les plus grands Occidentaux ?
Ceux
qui ont incarné le choix le plus audacieux. Pascal choisit une fois p
24
ément libérateur du désespoir. La longue peine de
celui
« qui toujours s’est efforcé » a purifié le corps, et l’âme est prête
25
rs du réel. En cela il est romantique, comme tous
ceux
que leur violence et leur faiblesse précipitent vers des portes de so
26
gueil assumé, puis renié avec la même violence, —
celle
dont il est écrit qu’elle force les portes du Royaume des Cieux. Il r
27
oses. Vers la fin, qui est émouvante, décider que
ceux
qui n’aimeront pas sont fermés à toute poésie à l’état sauvage — la v
28
t du mal où l’apologie de l’un équivaut presque à
celle
de l’autre. C’est là qu’éclate la violence des contraires. Pour tous
29
à qu’éclate la violence des contraires. Pour tous
ceux
qui ont l’audace de se maintenir dans une telle dialectique, il n’exi
30
es choix qui s’imposent avec une violence égale à
celle
de la tentation — c’est la même violence — dans chaque situation exis
31
e l’éveiller à la conscience. Le but de ce débat,
celui
de Kierkegaard, celui de Nietzsche, celui présentement de Jouhandeau,
32
cience. Le but de ce débat, celui de Kierkegaard,
celui
de Nietzsche, celui présentement de Jouhandeau, c’est de transcender
33
débat, celui de Kierkegaard, celui de Nietzsche,
celui
présentement de Jouhandeau, c’est de transcender la morale et ses can
34
olution française. Leur anticapitalisme n’est pas
celui
de la Troisième Internationale. Toutefois, la doctrine marxiste, en d
35
ent et demeurent des hommes. Il y a deux camps :
ceux
qui veulent en sortir, — et ceux qui voudraient bien continuer, ayant
36
y a deux camps : ceux qui veulent en sortir, — et
ceux
qui voudraient bien continuer, ayant certains intérêts dans l’affaire
37
e chose d’autre, dont la réalité échappe encore à
ceux
qui récitent Marx : une « utopie » sans doute, — du moins vraie celle
38
ginales18, ne peuvent manquer de déconcerter tous
ceux
qui n’imaginent de choix possible qu’entre un capitalisme plus ou moi
39
ion humaine ? Ni pour le mensonge d’hier, ni pour
celui
de demain nous ne verserons notre sang. Il y a une vérité qui domine
40
le21 où s’exprimaient des vues parfois proches de
celles
d’Esprit ou de Combat, il réduit l’aventure humaine à un déroulement
41
la même chose, c’est-à-dire qu’ils font pire que
ceux
qu’ils attaquent. Cela commence à se savoir. Ils promettent du pain,
42
antibourgeoises. Mais ils ne donnent pas de pain.
Ceux
qui ne promettent que du pain, finalement n’en donnent jamais. Nous a
43
’idées en elles-mêmes justes et opportunes (comme
celles
, je le crois, de L’Ordre nouveau, de Combat ou d’Esprit) c’est une vi
44
ecevoir le pardon. Or il n’est de pardon que pour
celui
qui agit. On me dira sans doute que je me perds dans ma mystique ? Al
45
de ceux-ci ». Charles-Albert Cingria est donc de
ceux
dont l’érudition, quitte à passer pour macaronique — comme elles le s
46
étonnant petit livre sur Pétrarque, venant après
celle
d’une Civilisation de Saint-Gall non moins remarquable, le met aux an
47
textes n’ont, en somme, aucun sens relativement à
celui
qui les cite, car alors où serait l’Impartialité ? Ces gens-là voudra
48
Une connaissance du particulier qui introduise à
celle
de l’élémentaire ; qui soit donc le contraire de la recherche du pitt
49
morale est évidente, il est doublement édifiant.
Ceux
qui ont aimé le Chemin de la Vie retrouveront ici l’atmosphère salubr
50
mystique. La force et le charme de ce roman sont
ceux
mêmes d’une jeunesse fruste, innocente jusque dans ses cruautés ; tou
51
est présence, et porte en soi sa justification. À
ceux
qui croient aux fatalités de l’Histoire, il faut dire simplement qu’e
52
qu’elles sont vraies pour eux-mêmes et pour tous
ceux
de leur espèce. On ne calcule pas avec la vie, mais avec des quantité
53
pas avec la vie, mais avec des quantités mortes.
Ceux
qui se vantent d’être calculables ont très probablement raison : c’es
54
ste. La position de Ramuz paraît assez voisine de
celle
de Berdiaev. Tous deux considèrent le marxisme comme l’aboutissement
55
s, on le rend à la liberté. Toute l’histoire sera
celle
, non pas du procès, qui n’a jamais lieu, mais des préliminaires, des
56
rationaliste, comme le veut le langage confus de
ceux
qui se croient cartésiens. Aussi a-t-on souvent tendance à le rejeter
57
chances. Et c’est une ère favorable qui s’ouvre,
celle
où l’esprit se remet à chercher ce qu’est l’homme, et quelle est sa m
58
le philosophe n’aura plus d’autre possibilité que
celle
de « réaliser » la philosophie. Réaliser, c’est s’engager dans l’aven
59
. L’esprit pur s’évanouit. L’âge qui s’ouvre sera
celui
du spirituel décisif. La seule doctrine, ou pour mieux dire, la seule
60
selon la définition évangélique, c’est justement
celui
qui « exige » de l’aide et auquel on vient en aide. Autrement, il ser
61
bre 1935)u C’est une entreprise incertaine que
celle
d’offrir à la curiosité moderne les témoignages écrits de la mystique
62
tte anthologie, sont souvent les plus hérétiques,
celles
aussi où l’hybris spirituelle se pare le mieux d’humilité dévote. Cec
63
ccorder bien davantage qu’ils n’en gardent et que
ceux
qui les prononcent n’en conçoivent. Pour vous le prouver, voici une a
64
la première apparence. L’erreur courante, qui est
celle
du libéral rationaliste, c’est de croire que la proposition « l’Angle
65
suivante : « La religion de l’esprit incarné est
celle
qui honore l’esprit en tant qu’il veut porter l’empreinte de certains
66
titres mystérieux ou pétard », disait Baudelaire.
Celui
d’Aron unit ces deux vertus, par une sorte d’ellipse tout à fait révé
67
— se posent toutes les questions « pratiques » ;
celles
qui passionnent les hommes d’action et qu’ils estiment purement techn
68
Comme le prouve toute l’histoire moderne, qui est
celle
des révolutions étranglées par l’État et sa police. Telles sont les b
69
et d’interrogation ne saurait être comparée qu’à
celle
de Pascal, de Dostoïevski et de Nietzsche. Aujourd’hui Kierkegaard es
70
oi seule, non la vertu, peut nous guérir. Quant à
ceux
qui le qualifient de « métaphysicien du néant », ils oublient de dire
71
dont ils lui prêtent ainsi le goût, est justement
celui
que Kierkegaard dénonce au cœur des systèmes qu’ils lui opposent. 3.
72
au en reviennent tous à la même question, qui est
celle
du sérieux dernier, de la prise au sérieux de la vérité. Du point de
73
iphrase, le sens « courant ». Dans cette affaire,
celui
qui sait où il va risque encore d’augmenter l’embarras, et de se fair
74
et abstraites qu’on le peut. Opération inverse de
celle
du poète : on s’arrête à l’acception neutre, la moins active, la plus
75
marque hardie : La victoire appartient toujours à
celui
qui a le dernier écu. On entretient en France une armée qui coûte 100
76
eau, au lieu que, dans le système actuel, on perd
celui
qu’on avait, sans profiter de celui qu’on a détruit si dispendieuseme
77
tuel, on perd celui qu’on avait, sans profiter de
celui
qu’on a détruit si dispendieusement. Compatriote de Law, M. Rickett s
78
entreprises n’étaient constamment traversées par
celles
d’une passion contraire, qui est l’honneur. Car il est clair que l’ho
79
a logique du capitalisme. Or, ce système étant de
ceux
qui ne se peuvent soutenir que si rien d’arbitraire ou d’humain ne vi
80
ctrines catholiques les plus solides à cet égard,
celles
de Thomas d’Aquin et de Cajetan. On ne nous propose pas un « retour »
81
nt et hypocritement opposé à certain communisme —
celui
que redoutent les bourgeois, qui n’est pas celui de Staline… Mais si
82
celui que redoutent les bourgeois, qui n’est pas
celui
de Staline… Mais si vigoureuse que soit cette analyse — et si utile s
83
e en vérité ! Et la merveilleuse bibliothèque que
celle
qui rassemblerait tous les ouvrages analogues que, dans chaque sous-p
84
aux prises avec la solitude la plus désespérante,
celle
que lui crée l’indifférence tranquille et obstinée de ceux auprès des
85
lui crée l’indifférence tranquille et obstinée de
ceux
auprès desquels il devrait exercer sa mission. Ils ne veulent pas mêm
86
qu’ici qu’une seule expérience précise et utile :
celle
du loisir. Je m’aperçois que je ne savais plus, ou ne pouvais plus, «
87
ait quoi. Condition véritable de l’homme : il est
celui
qui agit dans l’attente. Il attend des révélations. C’est évident ! S
88
mot « homme » dans ce que j’écris ? Non seulement
ceux
d’ici ne comprendraient rien à ce que je fais, et ce serait assez nor
89
c’est concret. Je me dis que cette impression et
celle
de tout à l’heure s’excluent en fait. Mais je n’arrive plus du tout à
90
ge que bien des jeunes bourgeois ne l’imaginent :
ceux
qui voudraient « partir », se « libérer » et qui reculent pourtant de
91
n train de s’inventer différente. Elle n’aime que
celui
qui se moque d’elle et qui n’en fait qu’à ses façons. Elle aime les g
92
u rationnel, on court le risque le plus onéreux :
celui
de laisser perdre le peu qui fut gagné par d’autres, et dont on vit.
93
concrétise une condition qui n’est pas seulement
celle
du prisonnier proprement dit, mais, peu ou prou, de chaque individu s
94
en masse de suspects, procès de tendance faits à
ceux
mêmes qui se taisent, etc., etc. ai. Rougemont Denis de, « [Compte
95
, qui par ailleurs compose bien d’autres thèmes :
celui
des îles, celui de la patrie perdue que Bonaparte cherche à se recrée
96
rs compose bien d’autres thèmes : celui des îles,
celui
de la patrie perdue que Bonaparte cherche à se recréer, celui du schi
97
patrie perdue que Bonaparte cherche à se recréer,
celui
du schizophrène qui « perd le sentiment », celui d’une société qu’il
98
celui du schizophrène qui « perd le sentiment »,
celui
d’une société qu’il faut bâtir « à hauteur d’homme » et non pas à hau
99
frappant dans la France actuelle. (Au moins dans
celle
qui se manifeste.) Et les réformes obtenues apparaissent comme les ré
100
it le problème de la version française du conte ;
celle
de René Bour me paraît scrupuleuse, encore que déparée ici ou là par
101
astiques » et de sa « méthode arriérée », qui est
celle
de l’autorité (p. 72). La « vraie foi », vous la trouverez donc aujou
102
par penser)… Comme toute sagesse qui se respecte,
celle
d’Alain ne peut pas tenir compte des données concrètes du christianis
103
ance des choses espérées ». Ce qu’un esprit comme
celui
d’Alain retient du catholicisme, c’est donc exactement ce que Kierkeg
104
oublie un peu, animée d’une méfiance étrange pour
celui
qui déclare ses valeurs, — en dehors de la politique, bien entendu.
105
déjà voisine de l’impuissance. Et il est vrai que
celui
qui cède à cet attrait superficiel que presque toutes les jolies femm
106
ouveau, du nouveau à tout prix, quel qu’il soit ?
Celui
qui cherche, c’est qu’il n’a pas ; mais peut-être aussi qu’il n’est p
107
n’a pas ; mais peut-être aussi qu’il n’est pas ?
Celui
qui a, vit de sa possession et ne l’abandonne pas pour l’incertain, —
108
. Tous ces poètes ont l’air plus authentiques que
ceux
que nous pensions connaître. Ils n’ont pas été restaurés par les aute
109
dans le dialecte d’un Claudel, parfois même dans
celui
de tel surréaliste. Mais notre monde est-il encore formulable en noms
110
al. « Les choses les plus importantes à dire sont
celles
que souvent je n’ai pas cru devoir dire — parce qu’elles me paraissai
111
l exigerait une discipline plus grande encore que
celle
de l’œuvre : il faudrait s’imposer un rythme égal et sans lacunes, un
112
autorité, et si j’en reconnaissais une, ce serait
celle
de l’Église » (donc de Rome). Allons donc ! Pour un protestant, ce di
113
t égard, il m’apparaît que la leçon de Gide, pour
ceux
de mon âge, est moins urgente dans l’ordre de l’éthique, que dans cel
114
moins urgente dans l’ordre de l’éthique, que dans
celui
de l’esthétique. C’est le maître-artisan de la langue, plus que l’imm
115
mopolitisme non pas à la manière de Genève mais à
celle
des troubadours, voilà bien la constellation ramuzienne. Rien de plus
116
eul de ces entretiens, j’ai pris des notes. C’est
celui
du 20 juin. J’avais eu l’impression ce jour-là que Gide passait la pr
117
ges qu’il se sentait le plus incapable d’écrire :
ceux
d’un Marcel Aymé, d’un Simenon.) À Berne, pendant un déjeuner, il s’e
118
eligion. Le vrai croyant demain, ne sera-t-il pas
celui
qui osera dire : « Je ne crois pas ! » quand l’État contre l’homme in
119
ent ne pas voir qu’il serait intimement lié, chez
ceux
qui l’éprouveraient, au sens de la personne ? Presque toutes les cult
120
s rythmes et par des archétypes qui s’accordent à
ceux
de l’âme. Ainsi le rêve universel du temps cyclique et du retour sans
121
re la dictature du temps, n’est effectif que pour
celui
qui croit « que Dieu peut tout à tout instant », ainsi que l’écrit Ki
122
rs des choses humaines ressenti comme semblable à
celui
des saisons, de la végétation ou des étoiles. Et peut-être faut-il ra
123
isme à peine voilé : il y a l’Histoire de Dieu et
celle
des hommes, et si la première intervient dans la seconde par des acte
124
s loin, non pas dans le sens du risque, mais dans
celui
des normes. C’est une vision réduite et limitée de l’Histoire qui lui
125
ique : « sous Ponce Pilate », mais il se tait sur
celle
du Jugement dernier, « car nous ne savons ni le jour ni l’heure ». Et
126
dous paraît alors moins éloignée de la vérité que
celle
du Moyen Âge « chrétien ». Il en résulte une suite de conséquences qu
127
d’exemples et de leçons n’a d’autre autorité que
celle
d’un précepteur. Ses « lois » ne sont encore que celles de la morale,
128
d’un précepteur. Ses « lois » ne sont encore que
celles
de la morale, et sa réalité celle d’un discours. Mais l’Histoire aujo
129
ont encore que celles de la morale, et sa réalité
celle
d’un discours. Mais l’Histoire aujourd’hui n’est plus un conte, elle
130
assé, mais flux irrésistible entraînant à la fois
ceux
qui lui cèdent et ceux qui lui résistent — peut-on la distinguer enco
131
tible entraînant à la fois ceux qui lui cèdent et
ceux
qui lui résistent — peut-on la distinguer encore du temps lui-même ?
132
rouve un alibi. L’Évolution fatale est en réalité
celle
que l’on voudrait imposer. Les communistes affirment qu’ils sont les
133
refuse d’affronter cette situation béante qui fut
celle
des premiers chrétiens, mais elle en reste tributaire — et c’est pour
134
passé » ont rarement justifié d’autres délits que
ceux
de la routine. L’Histoire-devenir, qui est une conjuration du temps,
135
is peut orienter la conscience de quelques-uns de
ceux
qui la feront demain. L’essentiel du dialogue nécessaire et désormais
136
religion de Zarathoustra nommait les Fravartis, «
celles
qui ont choisi » (c’est-à-dire choisi de combattre pour venir en aide
137
tion de leur accession à leur vrai moi spirituel,
celui
qui doit ressusciter en corps glorieux. Védantistes, vishnouites et s
138
ndividualité après la mort ? Nagasena répondit :
Celui
qui a péché reprend une individualité, mais non un être pur. — Ô Naga
139
st, au moment présent, ta physionomie originelle,
celle
que tu avais avant même d’être né.72 » Par où nous rejoignons un cert
140
n’a un plus grand amour que de donner sa vie pour
ceux
qu’il aime. » Se sacrifier pour l’autre aimé, c’est d’abord sacrifier
141
restre et temporel à la vocation de l’amour. Mais
celui
qui se hait de cette manière ne peut pas aimer le prochain : il ne pe
142
sche n’écrit pas sans raison : « Il faut craindre
celui
qui se hait lui-même, car nous serons les victimes de sa colère et de
143
hétypes : ainsi la dualité ego-vrai moi y devient
celle
de l’âme et de son ange. Pour situer dans son vrai climat spirituel l
144
tant née du même amour qui m’a créé. « (Dieu) est
celui
qui dans chaque être aimé se manifeste au regard de chaque amant… car
145
serve que les plus parfaits amants mystiques sont
ceux
qui aiment Dieu simultanément pour lui-même et pour eux-mêmes, parce
146
ore, compagnons de Dante ; ainsi en a-t-il été de
celle
qui apparut à Ibn Arabi, à la Mekke, comme figure de la Sophia divine
147
une expérience du divin… Mais l’amour parfait est
celui
dont l’objet n’est pas limité. C’est cet amour qui est l’amour pur, l
148
stacle à son progrès spirituel87 ». Et encore : «
Celui
qui cherche l’amour dans l’espoir d’une jouissance est la victime du
149
es « impudiques » et les « infâmes », contre tous
ceux
« qui se sont livrés à l’impureté, selon les convoitises de leur cœur
150
dans les upanishads : La vie n’a servi de rien à
celui
qui quitte ce monde sans avoir réalisé son propre monde intérieur. El
151
monte le mal par le bien », dit le Bouddha. « Que
ceux
qui me calomnient, me nuisent, me raillent, et tous les autres, obtie
152
vérité sur l’amour est immédiatement reconnue par
celui
qui s’est mis en quête d’un savoir de l’amour qu’il vit. N’importe qu
153
n pourrait écrire tout un livre. (Mais si c’était
celui
que je suis en train d’écrire ? Et qui, précisément, ici, touche à sa
154
sens réel de l’aventure échappe à la majorité de
ceux
qu’elle entraîne. Et il est vrai qu’on ne saurait guère le concevoir
155
e savoir. La doctrine qui peut devenir vraie sera
celle
que nous choisirons, en vérité vécue de conscience et d’action. Les r
156
s les raisons d’être des uniques. Or ce choix est
celui
de l’amour, de la connaissance par l’amour, car tout ce qui existe es
157
« narcissisme », et qui n’est tel qu’aux yeux de
celui
qui nie l’âme ; mais alors, d’où viendrait cet amour, à qui irait-il