1
le s’est depuis plusieurs années déjà pénétrée de
cette
philosophie, ainsi qu’en témoigne l’accueil fait à la pensée d’un Kar
2
finis que par leurs rapports mutuels et tirent de
cette
interdépendance leur valeur originale. Kassner reprend un des thèmes
3
e, c’est que chez Kassner comme chez Kierkegaard,
cette
présence s’accommode d’une ironie qui chez d’autres serait plutôt le
4
rsonnages ; car il risque de les priver par là de
cette
autorité mystique, absolue et naïve où gît leur profonde raison d’êtr
5
origines, des éléments créateurs de sa race. Il a
cette
même lenteur imposée par la nature, ce même besoin de précision utile
6
e ». Ce regard rajeuni, ces gestes rudimentaires,
cette
odeur de bois fraîchement coupé que dégagent certaines œuvres récente
7
ertes Ramuz attend beaucoup du peuple russe, de «
cette
immense et secrète réserve d’innocence » d’où peut-être un jour sorti
8
z —, c’est qu’une seule page de ce livre lue avec
cette
lenteur qu’elle impose, nous replace dans la vision grande et efficac
9
; l’actualise — la fait acte — en l’arrêtant dans
cette
forme et lui donnant une date. Les périodes qui « marquent » dans l’H
10
bre 1931. 4. Le populisme est d’après le peuple.
Cette
terne vision des choses en apprend plus sur le compte de la bourgeois
11
ndu que soulèvera toujours à nouveau l’exemple de
cette
vie. Ceux qui traitent Goethe de bourgeois ne prouvent rien de plus q
12
et s’ils ne le voient pas, c’est que précisément
cette
défense a réussi. Par contre ils veulent bien voir la révolte chez ce
13
profondes de l’âme devant son destin m’autorise à
cette
confrontation et me persuade de son intérêt humain. Et si tout cela r
14
ncore faut-il que le destin favorise concrètement
cette
assomption intérieure. Par quel « hasard » l’a-t-il provoquée chez Go
15
ccourci tout le drame dialectique de sa vie. Mais
cette
maladie, et la convalescence, ont éveillé dans son esprit les premièr
16
ns une œuvre marquée du signe de la maturité, que
cette
présence rayonnante dont on devine chaque phrase sous-tendue. Mais ri
17
érieurement au « jour nouveau ». L’âme parvient à
cette
« connaissance », à cet acte de fécondation spirituelle par où l’homm
18
ssi l’être sombre dans le mystère de la fureur ».
Cette
complexe dialectique de la magie, Goethe lui-même l’a stylisée en sym
19
. Mais les anges enfin élèvent Faust au-dessus de
cette
agonie symbolique de toute son existence, et c’est leur chœur qui cha
20
jusqu’au système de sa folie. Mais l’irruption de
cette
« magie » est si violente qu’elle a certainement angoissé l’enfant :
21
t moderne. » Travailler. Se donner à l’instant, à
cette
heure « au moins très sévère ». Gagner 40 000 francs. Mourir obsédé p
22
0 000 francs. Mourir obsédé par ce travail. Ainsi
cette
vie est bien d’un seul tenant ; une seule et unique expérience la rem
23
ux réalisent le renoncement, le deuxième temps de
cette
dialectique, dans un mouvement que sa violence rend unique : c’est qu
24
a « Tarnkappe », du manteau qui rend invisible. ⁂
Cette
similitude de forme dans le cours de la magie chez Goethe et chez Rim
25
e fortement contre la lumière, et les yeux, entre
cette
bouche et ce front, disent d’un sobre et méditant regard le mot suprê
26
c’est la longueur du temps qui les dénoncera. Et
cette
fameuse sérénité de sa vieillesse, ce n’est rien d’autre, peut-être,
27
le Second Faust restera comme le livre sacré. Que
cette
discipline libératrice comporte pour Rimbaud le silence, alors qu’ell
28
tile en celui-ci »13. À quoi nous saurons opposer
cette
confession mémorable : « Nous ne devons proférer les plus hautes maxi
29
est tempus sine fine, sed nunc stans). Elle veut
cette
vie-ci. Et tout le reste, qu’elle soit marxiste ou nietzschéenne, ell
30
ement imaginaire et vaniteuse pour nous, tant que
cette
pureté et cette grandeur ne tenteront pas nos âmes jusqu’à la mort ?
31
et vaniteuse pour nous, tant que cette pureté et
cette
grandeur ne tenteront pas nos âmes jusqu’à la mort ? L’homme ne peut
32
elle la comble par ailleurs. Ce critère du salut,
cette
transcendance, en bonne dialectique autoriserait à des jugements de v
33
e m’assiège. Le dernier carnaval, peut-être, pour
cette
bourgeoisie dont je viens d’admirer les trésors patinés dans la haute
34
du livre. Il est inquiétant de voir un esprit de
cette
qualité, et qui certes veut être honnête, se complaire expressément d
35
mps. C’est ce qu’en vain l’on cherche au cours de
cette
suite de messages adressés aux Princes des Prêtres, à MM. les Députés
36
oui farcie de musique, de musique, de musique, de
cette
abrutissante musique, parfois coupée, Dieu merci, d’un monologue fina
37
livre si justement paradoxal de Jouhandeau, — de
cette
espèce de « dialectique » formelle du bien et du mal qu’il publie en
38
nce. L’audace du « choix » ou du « dépassement »,
cette
vertu qui « supprime la morale », Jouhandeau l’appelle imprudence ou
39
re de Jouhandeau. Et soudain il nous apparaît que
cette
œuvre est une illustration, non dépourvue de complaisance, du « pecca
40
a morale). Et c’est la foi qui en libère, non pas
cette
« générosité » malgré tout équivoque. La foi révèle une réalité essen
41
is. « Mal » ou « péché » — le débat se ramène sur
cette
page, à une question de vocabulaire. Une simple question de vocabulai
42
hénomène assez bouleversant. Klaus Mann a raconté
cette
histoire avec beaucoup de grâces et des pointes d’ironie anachronique
43
ir un front unique, fût-il provisoire. C’est dans
cette
vue qu’ont été réunies — rapidement car tout nous presse — les déclar
44
té même de notre vie ; de notre choix. Il y va de
cette
qualité même d’impossible qui seule rend la vie possible, c’est-à-dir
45
sur des bases plus rationnelles. Mais si c’était
cette
« raison » déjà qui se trouvait à l’origine de tout le mal ? Telles
46
fisant, du processus révolutionnaire, et que nier
cette
valeur « décisive » de la personne, c’est désarmer la révolution. Mai
47
olution d’intellectuels dans un pays qui compte à
cette
époque moins de 3 millions d’ouvriers sur une population de 160 milli
48
s forces révolutionnaires profondes de la France.
Cette
révolte de la personne, c’est la révolte jacobine, c’est la révolte d
49
e révolte des hommes contre le capitalisme : mais
cette
révolte va se tourner contre eux. On va voir qu’ils font la même chos
50
is qui soudain me choisit, me saisit. Je parle de
cette
seule chose au monde qui n’ait pas besoin d’arguments pour juger les
51
n d’arguments pour juger les idoles du monde ; de
cette
seule chose pour laquelle j’accepte de me faire tuer, parce que ce ne
52
ressentent : il n’y a rien d’autre à attendre que
cette
force surhumaine d’entrer dans l’Ordre de la Pauvreté, qui vaincra to
53
en Irlande et dans les pays latins de l’Amérique,
cette
« troisième force », anticapitaliste et non marxiste surgit, s’affirm
54
turel — tout cela sans effort, manifestant plutôt
cette
vivacité d’invention dont « l’écriture moderne » reste tristement dép
55
vif d’un sujet, et loin d’exploiter l’avantage de
cette
surprise, place aussitôt une citation, oublie d’avoir raison, et nous
56
on, oublie d’avoir raison, et nous laisse admirer
cette
prose de la Renaissance où palpite, sous une sérénité qui est plutôt
57
éateur. C’est le priver de sa main, — ou asservir
cette
main. Est-ce que ma main n’a pas sa vocation ? Est-ce qu’elle n’a rie
58
de la question capitale qu’on voudrait poser sous
cette
forme : la vérité est-elle en déca ou au-delà du désespoir, dans les
59
t ordonnateur. Le chapitre le plus remarquable de
cette
brève et dense biographie intellectuelle, le plus juste aussi pour Sa
60
me de la fonte, qui est le problème dominant dans
cette
région de la Sibérie. Entre eux, une jeune et touchante Irina, qui ch
61
nt d’orgueil humain, de scientisme primaire, dans
cette
frénésie de bonne humeur, il y a une question. Non pas un doute, mais
62
nous de les y aider ; et de comprendre que seule
cette
question-là rétablit la communion humaine. n. Rougemont Denis de,
63
Ramuz, mais de tous le moins ramuzien : il s’agit
cette
fois d’idées, et même d’idées générales, ce qui est assez paradoxal d
64
en 1932, à des définitions tellement abstruses de
cette
fameuse « matière » sur laquelle tout se fonde, que Staline s’est vu
65
taille de l’homme. Il sait aussi que la mesure de
cette
taille est dans une foi, dans « quelque chose qui dépasse l’homme et
66
re, — et que peut-être il sert mal sa pensée. Car
cette
définition ne vaut, précisément, que pour la foi marxiste-dialectique
67
s philosophes — consistent peut-être à échapper à
cette
vision, qui est l’angoisse même. Est-ce pur hasard si la théologie ch
68
te de presque toutes les situations de ce livre ?
Cette
Loi qui nous condamne quoi que nous fassions, ce Juge impitoyable, ce
69
amne quoi que nous fassions, ce Juge impitoyable,
cette
instance suprême qu’on n’atteint jamais, ces avocats qui parlent comm
70
e mèche avec la justice, ces prévenus en liberté,
cette
complicité générale, tout cela, ce n’est pas la « misère de l’homme s
71
, d’échapper à l’« arrêt » ; mais c’est aussi par
cette
foi, et parce qu’elle nous permet de faire un pas et « d’en sortir »
72
ence et de l’application concrète. Mais justement
cette
fringale d’expérience qu’il promena par toute l’Europe, et peut-être
73
Mais Paracelse justement se méfie de ce mode — de
cette
mode — d’expression, qui lui paraît peu scientifique. Il s’en tire au
74
ts les moins « orthodoxes » qu’ils ont accueillis
cette
année. La belle étude de Karl Löwith sur Hegel, Marx et Kierkegaard f
75
anche de la vie » au-dessus du « banc de sable de
cette
vie temporelle », Löwith oppose Marx et Kierkegaard qui pensent « à l
76
la seule attitude de pensée qui tienne compte de
cette
crise essentielle révélée par l’échec des synthèses hégéliennes comme
77
dge sur Lawrence à Taos sont irritants à cause de
cette
Américaine qu’on y voit trop, et passionnants à cause du sujet, même
78
tites chances ? — Voici alors, entre cent autres,
cette
description d’une journée de Lawrence dans son ranch mexicain (c’est
79
ous frottez les vieilles planches pourries. C’est
cette
vision de vous ainsi qui m’a fait peindre ces planchers, des années p
80
et fatigué. Un trait qui manque par hasard dans
cette
page, et qu’on retrouve dans toutes les autres, c’est la mauvaise hum
81
hissant, satisfaisant, fidèle et pur. Notez aussi
cette
petite phrase du récit de Brett : « Puis vous partez écrire dans les
82
t la puissance active de l’Éternel dans ce temps.
Cette
définition condamne tout mysticisme qui ne serait, comme le veut M. C
83
vraiment chrétienne, une mystique qui ne soit pas
cette
« transgression » et cet oubli de nos limites, contre lesquels s’élèv
84
s plus « belles » — du point de vue de l’art — de
cette
anthologie, sont souvent les plus hérétiques, celles aussi où l’hybri
85
é des textes cités fait pardonner bien volontiers
cette
erreur de classification35. Par exemple, je m’explique mal l’omission
86
peuple allemand est un peuple empoisonné (p. 19).
Cette
généalogie des monstres germaniques obsède décidément nos universitai
87
e sécularisation du mysticisme. Il m’a semblé que
cette
perspective spirituelle était la seule que dégageât sans équivoque la
88
llons-nous ? Quelqu’un qui est bien content, dans
cette
affaire, c’est le journaliste allemand qui la raconte, et qui ne manq
89
, ce n’est pas dire qu’après enquête on aboutit à
cette
conclusion : il y a dans ce pays plus de beauté que dans tel et tel a
90
que peu : s’il y a lieu de reprendre à son compte
cette
erreur de vocabulaire, ou en langage théologique, ce blasphème ; 3° s
91
ent techniques parce qu’ils en ignorent les fins.
Cette
erreur des fameux techniciens nous vaut les tyrannies actuelles. Cons
92
de l’heure, à leurs yeux « matérielles d’abord ».
Cette
vue des plus courantes à Rome, à Berlin, à Moscou, nous vaut diverses
93
. Publier maintenant, au hasard, des fragments de
cette
œuvre entièrement commandée par son terme, tout en taisant ou niant c
94
dmettons que la suite ait fait voir l’énormité de
cette
erreur. Je crains bien que ce n’ait été qu’au profit d’une erreur plu
95
leur auteur. ⁂ Le centre de Kierkegaard est dans
cette
phrase : « La subjectivité est la vérité. » La subjectivité, ce n’est
96
es de vie ou de pensée qui ne se fondent pas dans
cette
vision centrale et unitive. Il me semble que les neuf discours tradui
97
acte existe-t-il, peut-être que l’illic et tuc de
cette
Mort et de cette Résurrection peut devenir quelque part, dans une vie
98
peut-être que l’illic et tuc de cette Mort et de
cette
Résurrection peut devenir quelque part, dans une vie, le hic et nunc
99
erpétuel de l’abstrait au concret, ou plutôt dans
cette
mêlée shakespearienne de logique impitoyable et de bon sens populaire
100
e R. Bespaloff, et par moi-même. Je ne trouve pas
cette
violence déplacée, ni l’injustice qui l’accompagne plus onéreuse pour
101
s où en sont-ils de leur propre démarche ? » Oui,
cette
question est gênante et sérieuse, et c’est pourquoi il fallait la pos
102
nnaissance et de la Vie. Ceci tuerait cela. Et de
cette
dialectique, on a tiré quelques rayons d’in-octavos. Mais Claudel : «
103
exprimer ses idées, pourvu qu’il en avertisse. »
Cette
phrase de la Logique de Port-Royal, dont Claudel, s’il est réaliste,
104
ti pris, qui est de s’en tenir aux origines, et à
cette
origine, entre plusieurs probables, qui lui paraît la plus concrète,
105
e même, par antiphrase, le sens « courant ». Dans
cette
affaire, celui qui sait où il va risque encore d’augmenter l’embarras
106
méthode efficace pour en sortir. Mais quittons là
cette
métaphore avant qu’elle n’aille aussi s’embouteiller41. Ou encore ess
107
ppel, appeler sans cesse à grands cris l’univers (
cette
« version à l’unité »), la plénitude, le rassemblement de tous les êt
108
ou de l’Annonce. Ce serait aggraver d’une sottise
cette
Séparation, notre péché, contre laquelle toute l’œuvre de Claudel se
109
ésigne la chose, appelle un geste de l’homme pour
cette
chose. Le verbe, désignant ce geste, appelle une phrase, un rythme d’
110
7)ab C’est dans les Œuvres de Law qu’on trouve
cette
remarque hardie : La victoire appartient toujours à celui qui a le de
111
s plus de cinq ans de guerre chaque vingt ans, et
cette
guerre, en outre, nous met en arrière de 1 milliard au moins. Voilà d
112
pas celui de Staline… Mais si vigoureuse que soit
cette
analyse — et si utile sa lecture pour tous les possédants chrétiens —
113
t les pires adversaires « de la personne humaine,
cette
grande force spirituelle ». Et aussi « qu’au-dessus de tout, les comm
114
ous n’espérions pas un triomphe si rapide — ni de
cette
qualité… À nous maintenant de rendre aux mots leur sens. Il n’y a que
115
7)ae Je revois, je revis si bien la traversée,
cette
étrange coupure qu’elle a faite dans ma vie, entre les derniers jours
116
derniers jours passés à Paris non sans fièvre, et
cette
arrivée au soleil dans une liberté naïve et nue, pauvre et joyeuse. M
117
u’il me faut expliquer pourquoi nous venions dans
cette
île à la saison où il convient plutôt de la quitter quand on le peut.
118
ent plutôt de la quitter quand on le peut. Si par
cette
aube de novembre, sur les grands quais de ce port atlantique, j’en ét
119
es dernières années de Paris m’avaient appris que
cette
ville, au moins pour la jeunesse sans argent, est la ville des gérant
120
t-il savoir comment on y peut « vivre » ? C’est à
cette
question judicieuse que j’ai voulu répondre. Début de novembre Je c
121
tuel de quelque chose. Mais c’est user en fait de
cette
chose-là. C’est donc un acte et pas du tout un droit. Et ce n’est pas
122
ni rien qui dure au-delà du temps qu’on en jouit.
Cette
maisonnette, ce jardin et cette île, seront miens selon la puissance
123
s qu’on en jouit. Cette maisonnette, ce jardin et
cette
île, seront miens selon la puissance avec laquelle j’en saurai faire
124
se et aboutit à la place principale. Au milieu de
cette
place, qui est un vaste rectangle de terre jaune, les habitants plant
125
ud est mutilé de guerre. Il boite. On lui a donné
cette
recette auxiliaire à titre de dédommagement. Salaire : 280 francs par
126
nger en pensée notre marche jusqu’au pays voisin.
Cette
liberté insulaire est une liberté négative. Elle nous met à l’abri du
127
nir aussi voir la machine. Je crois bien que sans
cette
machine, je n’arriverais jamais à leur prouver que je fais réellement
128
généalogique aux couleurs pâlies. Cet ordre gai,
cette
propreté rigoureuse qui règnent ici avec tant d’aisance, ai-je le dro
129
à la cuisine et casse beaucoup d’assiettes. Dans
cette
île, qui fut presque entièrement protestante au xvie siècle, M. Palu
130
ns cesse aux mêmes préoccupations. Ce n’était pas
cette
vacance où les idées et sentiments changent de climat. Le loisir n’es
131
pour une bonne et impérieuse raison d’abandonner
cette
partie mal engagée, ma vie, et de se retrouver neuf, enfantin, ou tou
132
côtés… Une seule vertu peut alors nous sauver de
cette
tentation du désespoir, et c’est l’humilité. Si je ne suis pas import
133
aisible, de grand, de mesquin, de millénaire dans
cette
faible activité humaine au ras du sol, sous ce grand soleil… Au nom d
134
de moteurs et de règlements de fer les rythmes de
cette
île et de ces vies ? 3 avril La solitude est une jeunesse. Elle nou
135
l La solitude est une jeunesse. Elle nous apprend
cette
chose nouvelle que nous savions déjà, c’est vrai, quand nous étions a
136
’indifférence avaient repoussée dans nos lombes ;
cette
chose toujours neuve et nouvelle qu’est l’attente d’on ne sait quoi.
137
me semble aussi que c’est concret. Je me dis que
cette
impression et celle de tout à l’heure s’excluent en fait. Mais je n’a
138
principe de toute culture véritable n’est-il pas
cette
commune mesure, sinon de raisons formulables, du moins… d’angoisse, o
139
c’est ce qui naît et ce qui meurt qui nous émeut.
Cette
nuit, avant d’aller me coucher, j’ai été voir au poulailler. (Nous at
140
émonstration d’une absolue sagesse à l’œuvre dans
cette
vie. Il y a sur toute la terre de ces moments de pureté. Il faut pens
141
client est-il sorti ? Quel peut être le motif de
cette
audience privée ? Enfin j’entends qu’on sort, et le gérant vient me c
142
ut fiers de venir à la banque. Ici, on a dû faire
cette
salle d’attente… » Autant que j’en puis juger d’après les propos du g
143
pour être mangés. Régler vingt petites choses de
cette
espèce. Petites choses pour la première fois mesquines… 10 juillet
144
. Alors il s’agit seulement d’assurer la prise de
cette
main. C’est l’affaire d’une patience, ou d’une impatience dominée, —
145
re 1937)ag Le monde entier connaît la geste de
cette
communauté de sans-foyers, d’âmes sauvages et musiciennes, les douze
146
leur bonheur, et la vie de l’obsession de vivre.
Cette
année folle, inaugurée par un traité avec le diable, vient mourir dan
147
uotidienne. Rien de plus profondément moderne que
cette
légende, malgré toutes ses romances et ses idylles d’une pureté drama
148
tement qu’il s’acquitte d’une dette en présentant
cette
œuvre au public français. Vous en ferez tous autant en lisant ce livr
149
e reste que l’obscure certitude, angoissante, que
cette
guerre « se fait toute seule », que rien ne dépend plus de personnes
150
d, que l’empereur devait succomber. Mais pourquoi
cette
victoire à Waterloo ? Parce qu’au cours des journées qui précèdent la
151
e ai-je trop insisté sur l’actualité politique de
cette
méditation personnaliste. Car après tout, c’est une histoire, un des
152
oilà pourquoi personne ne bouge. C’est effrayant,
cette
immobilité devant le péril. La dictature fascine les masses, et les é
153
nne, et fait songer au Temps vécu de Minkowski. «
Cette
façon d’ergoter qu’ils ont tous ! », gémit Alice, constamment réfutée
154
— L’opinion démocratique apparut désorientée par
cette
exigence purement « rituelle ». Les uns remarquaient qu’il n’y avait
155
e. 6. À qui profitèrent les accords de Munich ? —
Cette
victoire symbolique du principe fédératif ne fut pas exploitée par le
156
a seule Suisse figurait le microcosme. C’est dans
cette
perspective historique que les événements ultérieurs (colonisation in
157
verez donc aujourd’hui chez l’instituteur laïque.
Cette
déclaration ouvre et ferme le recueil (p. 23 et 286). Elle le situe d
158
sité du désir ne peut-elle expliquer à elle seule
cette
inconstance forcenée ? Alors Don Juan serait l’homme de la première r
159
hommes, n’évoque pas une idée de santé. Mais dans
cette
furie insolente, dans cette jactance batailleuse et joyeuse, comment
160
e de santé. Mais dans cette furie insolente, dans
cette
jactance batailleuse et joyeuse, comment ne voir que faiblesse et déf
161
e trouvait, ce « type » de femme rêvé ! J’imagine
cette
métamorphose. On le voit interrompre sa course, changer soudain de co
162
ultation de l’instinct, tout porte à supposer que
cette
passion n’est pas toujours liée au sexe. Et même il faut se demander
163
cite, devient une menace pour la vie. En dérivant
cette
passion vers le plaisir, la société se trouve lui ménager des satisfa
164
la tête et adorer. Tout reviendra éternellement à
cette
minute, à cet instant ! L’Éternité, c’est le retour des temps ; et no
165
e redit au suivant, une nuit l’annonce à l’autre.
Cette
parole traverse tous les climats, jusqu’aux confins du monde, et l’on
166
ement significative de l’ensemble. Pour qualifier
cette
harmonie involontaire, je ne puis évoquer que l’exemple de Goethe, do
167
e journal est un genre littéraire inférieur, pour
cette
raison qu’il est toujours trop facilement intéressant. Je ne le conço
168
outume d’un milieu. Tout à fait justifiée en soi,
cette
réaction gauchit parfois certains jugements de Gide sur la Réforme. (
169
manichéen.) L’évangélisme, hérité malgré tout de
cette
première éducation chrétienne, l’a mis en garde contre certaines alté
170
ges ou d’hommages, c’est en général le sommaire :
cette
fois encore. Voici le noyau des premiers ramuziens (à peu près le gro
171
il vient de me dire : « J’ai trop longtemps gardé
cette
illusion que la femme n’avait pas besoin du commerce physique, autant
172
rès un silence : « C’est ainsi que j’ai commis, à
cette
époque — je parle de mon premier séjour en Afrique, — une terrible er
173
de Dieu. Mais il croyait à l’homme individuel, et
cette
croyance est née de la synthèse du christianisme. Elle n’existe pas h
174
avons-nous encore mesurer le sens et la portée de
cette
banalité, en vérité bizarre et unique dans l’Histoire, une civilisati
175
z quelque chose comme l’Inde et non l’Europe. De
cette
recherche d’un principe de cohérence révélé par la nature même des pé
176
donc nés et morts depuis qu’il y a des hommes sur
cette
planète ? Si un démographe génial pouvait nous dire demain que la rép
177
vélateurs. L’incarnation du Christ vint accomplir
cette
vocation unique du peuple d’Israël. Et, certes, l’Évangile ignore abs
178
lus d’un avatar ni de l’épiphanie d’un archétype.
Cette
rupture du Cercle cosmique livre l’homme à l’imprévisible, c’est-à-di
179
vaine et vous êtes encore dans vos péchés. » Mais
cette
preuve n’est valable que pour la foi parfaite, et ce recours au Trans
180
ou des étoiles. Et peut-être faut-il rattacher à
cette
même tendance naturelle la propension croissante du Moyen Âge à subst
181
ssent. Il va falloir trouver les moyens de penser
cette
durée non prévue, désormais indéniable. Saint Augustin résout le para
182
, des périodes et des ères, grandit d’autant qu’à
cette
échelle multipliée, elles demeurent seules visibles et concevables. L
183
le Dauphin, son élève, à sa future tâche de roi.
Cette
Histoire pourvoyeuse d’exemples et de leçons n’a d’autre autorité que
184
ellect mais bien d’une conception de l’Existence.
Cette
Histoire absolutisée, qui n’est plus connaissance des actes du passé,
185
elle. Rien d’étonnant si l’homme, dès qu’il croit
cette
Histoire, se découvre impuissant devant elle et en elle : rien n’est
186
cience ou sursaut de belle âme ne saurait écarter
cette
conséquence, sans doute pénible, mais normale. 5. Le refus moderne
187
mais normale. 5. Le refus moderne du temps
Cette
description rapide d’une attitude nouvelle et d’un état de conscience
188
on personnelle. La personne est agent de liberté.
Cette
Histoire nous conduit au fatalisme. Comment l’Histoire et la personne
189
un livre. Mais la réponse est non s’il s’agit de
cette
Histoire dans le « sens » de laquelle on nous dit qu’il faut « être »
190
mitation des dimensions du passé et de l’avenir :
cette
espèce de congélation du temps a pour effet d’éliminer le devenir. Ma
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e en centaines de millions d’années-lumière, dans
cette
durée qui va vers l’infini, et dans une société où la technique, les
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e ce masochisme, comme toujours, un sadisme. Dans
cette
abjecte humiliation du moi, l’orgueil fou trouve un alibi. L’Évolutio
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s au nom desquelles on l’a versé. Mais d’où vient
cette
fureur d’anticiper l’avenir jusqu’à l’hypothéquer sur des millions de
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l devant le temps ouvert, elle refuse d’affronter
cette
situation béante qui fut celle des premiers chrétiens, mais elle en r
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de position calculées dans l’abstrait59, mais par
cette
sorte de fascination qu’exerce sur l’avenir encore intact, foisonnant
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’entends venir plus loin. L’ange Quelle est
cette
part de la personne dès maintenant libérée du monde, où elle vit enco
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qui tout au long de leur existence assume envers
cette
âme ou ce groupe d’âmes une sollicitude et tendresse spéciales ; c’es
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la totalité de notre être, ce n’est pas seulement
cette
partie que nous appelons présentement notre personne, car cette total
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ue nous appelons présentement notre personne, car
cette
totalité inclut également une autre personne, une contrepartie transc
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ti 62. » L’Ange des soufis n’évoque pas seulement
cette
part initiante de l’être renouvelé qui demeure cachée en Dieu selon l
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u’est-ce qui transmigre64 ? Mais ce moi, cet ego,
cette
entité distincte, voilà précisément ce que les doctrines de l’Inde, o
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de la mort sans rien comprendre aux conditions de
cette
survie, sans purifier d’avance le jiva — sans s’ordonner d’avance, di
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qui existe. » (Mais on ne donne jamais au peuple
cette
leçon. On s’en garde !) Les spirituels hindous cherchent le samadhi,
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configure l’idée du moi que nous nous faisons, et
cette
idée du moi révèle l’amour, comme la structure de l’atome traduit cer
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el et sa fermeture autarcique. Mais les motifs de
cette
condamnation ne sont pas les mêmes : les moralistes jugent au nom de
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névroses dites « sexuelles » ont leur genèse dans
cette
discorde permanente, dans ce refus que l’âme oppose au corps, vu comm
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la vocation de l’amour. Mais celui qui se hait de
cette
manière ne peut pas aimer le prochain : il ne peut voir en lui que so
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nément pour lui-même et pour eux-mêmes, parce que
cette
capacité révèle chez eux l’unification de leur double nature (le déno
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le regard de l’âme reconnaît soudain dans l’Aimé
cette
Forme sensible du divin, cette théophanie que l’âme peut aimer dans t
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oudain dans l’Aimé cette Forme sensible du divin,
cette
théophanie que l’âme peut aimer dans toutes les dimensions de l’amour
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le sont les trois formes de l’amour que manifeste
cette
structure. Mais « l’Imagination créatrice » des soufis, comme l’angél
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oi j’ai osé dire que Tristan n’aimait pas Iseut —
cette
passion n’est-elle pas mieux vue si l’on évoque les Fravartis du mazd
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ment — comme dira Novalis — n’était pas pris pour
cette
vie », mais pour l’autre ? S’il est une « erreur de Tristan », motiva
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u désir.88 » Ce « détachement » tout accueillant,
cette
approbation du plaisir comme expérience du divin, comparons-les aux d
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aptisons amour-passion, et l’on sait à quel point
cette
forme de l’amour est liée à ses expressions. La passion et l’amour my
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ie bibliographie rameutée à l’appui de mes dires,
cette
notation plaisante dans un roman moderne, dont l’auteur se trouve êtr
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— Dans le roman de Raja Rao qu’on vient de citer,
cette
sentence d’un upanishad reparaît à plusieurs reprises : En vérité, à
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os questions deviennent capables de réponses. Sur
cette
phrase des upanishads, sur le dialogue qui peut s’instituer à partir
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a poésie, les amours poétiques, ni le désir, ni «
cette
adoration dont la femme a besoin pour s’accomplir, et par ce culte qu
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re l’entropie94. Elle ne sait plus d’où lui vient
cette
passion qui a produit la technique et les sciences, mais aussi nos st
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tout en tous », d’un seul trait fulgurant décrit
cette
fin. Dès lors, au duel de l’Un et du Multiple est substitué le drame
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l’épier dans sa vie secrète, comme l’alchimiste,
cette
matière du cosmos en expansion, de l’atome élusif, des corps vivants,
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t qu’il participe au mystère du créé. Il a choisi
cette
voie, qu’il aille jusqu’au bout ! Pour lui la Réalité est dans l’indi
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issent par s’instituer dictateurs. Les membres de
cette
assemblée, ce sont les éléments physiques et mentaux qui constituent
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4-305. 73. Ces deux phrases sont à rapprocher de
cette
vue d’un soufi : « Le paradis du gnostique fidèle, c’est son corps mê