1 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
1 taire, définie par la loi, par son astre. L’homme chrétien au contraire, l’homme qui doit être surpassé, vit dans la démesure, e
2 e péché est la mesure du démesuré, et que pour le chrétien il n’est pas d’autre grandeur ». Ainsi le chrétien existe en tant que
3 hrétien il n’est pas d’autre grandeur ». Ainsi le chrétien existe en tant que le péché crée une tension entre lui et Dieu. Mais
4 la conversion qui figure l’acte par excellence du chrétien , hors duquel il n’est pour lui ni mesure, ni grandeur, ni forme, mais
2 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
5 e « l’arrière-monde » et le rejette, en ceci plus chrétienne , plus tragique que l’époque romantique (Nietzsche plus chrétien que s
6 tragique que l’époque romantique (Nietzsche plus chrétien que son idée du christianisme). Plus goethéenne aussi. Mais gardons-n
7 autres points de vision qu’humains. La révélation chrétienne déborde notre condition, si elle la comble par ailleurs. Ce critère d
3 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
8 Jouhandeau est-elle très catholique, ou même très chrétienne  ? La dialectique paulinienne postule que bien et mal appartiennent au
4 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
9 s un équilibre final, morne réplique du millénium chrétien . Les autres, avec Proudhon, refusent toute synthèse, toute solution m
10 nner jusqu’au bout le courage. Je parle de la foi chrétienne où je veux être, de ce suprême « choix » qui ne vient pas de moi, mai
5 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
11 opposition cosmique du monde marxiste et du monde chrétien . Ramuz fait au communisme certains reproches que d’autres ont déjà fo
12 e est l’aveu de son choix. Mais Berdiaev parle en chrétien , et Ramuz ne veut encore parler qu’en homme. Est-ce possible ? Et peu
13 peut aussi bien se faire dans l’immanence. La foi chrétienne dépasse-t-elle vraiment l’homme ? N’est-elle pas bien plutôt ce qui l
6 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
14 ’angoisse même. Est-ce pur hasard si la théologie chrétienne rend compte de presque toutes les situations de ce livre ? Cette Loi
7 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
15 els révolutionnaires, qu’ils soient humanistes ou chrétiens , marxistes ou personnalistes. Désormais, la philosophie cessera d’êtr
8 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
16 alors de savoir s’il existe une mystique vraiment chrétienne , une mystique qui ne soit pas cette « transgression » et cet oubli de
9 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
17 x intérêts politiques) évoque précisément pour un chrétien l’opposition de Pilate et des docteurs nationalistes juifs qui criaie
10 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
18 hraseurs ou de braves gens se réclament de la foi chrétienne — « chose inquiète, inquiétante », disait Luther — il a voulu poser h
11 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
19 e, la vocation de l’homme, la charité cosmique du chrétien (identiquement), c’est alors d’embrasser d’un seul geste, de réunir,
12 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
20 — et si utile sa lecture pour tous les possédants chrétiens — elle ne revêt sa signification totale que dans l’ensemble de la con
13 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
21 mot « foi ». Je voudrais au moins l’indiquer. Un chrétien sait que sa foi n’est nullement le contraire du doute intellectuel, m
22 le pense aussi. (Voyez le racisme.) Mais pour le chrétien , « la foi est la substance des choses espérées ». Ce qu’un esprit com
23 s rencontré que des hommes « religieux », non des chrétiens vivant selon la foi et capables de lui faire pressentir que ses obser
14 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
24 ’à quel point l’« antichristianisme » de Gide est chrétien dans ses déterminations ? Je crois qu’on s’est trop laissé prendre à
25 e, hérité malgré tout de cette première éducation chrétienne , l’a mis en garde contre certaines altérations, les plus fréquentes,
26 consiste à se délivrer de cela même que certains chrétiens désireraient lui « révéler ». Le problème de la conversion devient po
27 « Je ne suis ni protestant ni catholique, je suis chrétien tout simplement. » Position caractéristique du protestantisme libéral
28 Kierkegaard, lui aussi, répétait : je ne suis pas chrétien . Mais c’était par désir de sauver une conception pure de la foi, dont
15 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
29 ’est qu’apparent. Qu’on n’oublie pas sa formation chrétienne  ; ses lectures prolongées et sans cesse renouvelées de l’Écriture ; s
30 on que dans ce drame. Ainsi, devenir ou redevenir chrétien , ne pouvait signifier pour lui que la sainteté, non l’accueil du myst
31 Un saint privé de foi autant que de religion, ni chrétien ni hindou, sans mystique, ni mystère ? Ne serait-il pas un homme tout
32 ait, déduisait, s’émouvait… Peu d’écrivains, même chrétiens , nous ont montré pareil amour pour l’Évangile, et cela jusque dans le
33 explicable sans lui. (Je ne dis pas qu’elle soit chrétienne pour autant.) Gide était individualiste. Savons-nous encore mesurer l
34 près sa mort, dans notre siècle. Elles ne sont ni chrétiennes ni simplement honnêtes. « Le Seigneur seul connaît les siens », dit l
35 connaît les siens », dit l’Écriture : si l’on est chrétien , qu’on croie cela, laissant aux incroyants le droit de mieux savoir.
16 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
36 l’Europe.) Touchée en premier lieu par le message chrétien , l’humanité occidentale a dû trouver les moyens de l’accepter progres
37 et d’y adapter ses conceptions. Pour les premiers chrétiens , ce qui rend supportable l’idée d’un temps vidé de rythmes et de myth
38 ns éloignée de la vérité que celle du Moyen Âge «  chrétien  ». Il en résulte une suite de conséquences qui jouent en fait — mais
39 oppement normal et la suite obligée de l’attitude chrétienne devant le temps ? Notre époque aurait-elle simplement l’esprit « plus
40 cette situation béante qui fut celle des premiers chrétiens , mais elle en reste tributaire — et c’est pourquoi l’Orient ne produi
17 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
41 se vident au Japon. (Mais il y a beaucoup plus de chrétiens japonais que de sectateurs du Dr Suzuki en Amérique.) L’Occident déco
42 tronc abrahamique, d’où sont issus les juifs, les chrétiens , et l’islam. Que serait l’Ange pour nos psychologues ? Une projection
43 libérer du phénomène individuel au lieu que l’âme chrétienne doit le transfigurer, — d’où la « résurrection de la chair ». Il en v
44 et qu’on peut appeler l’enstase. Et les mystiques chrétiens cherchent l’extase. Quant aux bouddhistes zen, on dirait qu’ils s’en
45 ns face à l’Un tout-transcendant.71 » (Ce qui est chrétien .) Le même Chang Chen-Chi qui cite ce koan : Parfois, j’arrache la pe
46 ous n’invoquerons ici que les seconds. L’école chrétienne Dans une vue chrétienne de l’homme, l’amour de soi est le rapport
47 es seconds. L’école chrétienne Dans une vue chrétienne de l’homme, l’amour de soi est le rapport positif entre l’individu et
48 même : « Dieu nous a aimés le premier. » Pour le chrétien , c’est parce que Dieu, qui est Amour, est un Dieu personnel, dans sa
49 a personne. Si la plus haute valeur de l’Occident chrétien n’est pas la connaissance détachée mais le sacrifice personnel, et si
50 al, le sublime, et la problématique de l’Occident chrétien . Il conditionne aussi les déviations de l’amour et les formes particu
51 s de l’homme et de l’amour homologues aux notions chrétiennes , mais comme transposées terme à terme d’un degré vers le « ciel » des
52 a que le Soi de l’Inde n’est pas le vrai Dieu des chrétiens , qui est personnel. On connaît les définitions. Mais je retrouve ici