1
ait d’une disposition trop romantique que d’avoir
cru
distinguer dans ces œuvres je ne sais quelle complaisance qui les fai
2
rler de l’unanimisme de Ramuz. Mais comment Ramuz
croirait
-il à l’être collectif, être sans racines, mythe cérébral. « Je ne dis
3
cet ordre puisse être tenu pour crucial, je veux
croire
qu’on ne le contestera pas. Mais ce qu’on voudrait dire maintenant, c
4
ion eût exaspéré Goethe autant que Rimbaud, mais,
croyons
-nous, dans leur habitus individuel bien plus que dans leur commune gr
5
it de Faust béant sur le vide : « Moi qui me suis
cru
plus grand que le Chérubin… qui pensais en créant pouvoir jouir de la
6
ormais protégé par une cotte d’invisible silence.
Vous
pouvez lui parler sans le troubler : les mots n’atteignent plus son r
7
alut violents. Exerce-toi ». Objurgation que l’on
croirait
tirée de quelque journal intime du Goethe des années ascétiques, à We
8
ust que l’on citait plus haut : « Moi qui me suis
cru
plus grand que le Chérubin. » « Point de cantiques : tenir le pas gag
9
citaires. “De la musique avant toute chose…” Oh !
vous
ne diriez plus cela, Verlaine ! » (page 16). 17. « Si je cherche que
10
éellement du mal, quand presque plus personne n’y
croit
avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un Bien si hau
11
térature et mauvais caractère. Il y avait de quoi
vous
fâcher, braves gens, vous n’aviez après tout rien de mieux à faire. E
12
ère. Il y avait de quoi vous fâcher, braves gens,
vous
n’aviez après tout rien de mieux à faire. Et vous pensiez que la révo
13
vous n’aviez après tout rien de mieux à faire. Et
vous
pensiez que la révolution, c’était une bande de méchants garçons. Pui
14
tion, c’était une bande de méchants garçons. Puis
vous
avez pensé que c’étaient des gens dangereux et avides. Et maintenant,
15
es gens dangereux et avides. Et maintenant, c’est
vous
qui glissez dans l’angoisse. Vous et vos maîtres. Bientôt vous cherch
16
intenant, c’est vous qui glissez dans l’angoisse.
Vous
et vos maîtres. Bientôt vous chercherez des équipes de sauvetage. I
17
, c’est vous qui glissez dans l’angoisse. Vous et
vos
maîtres. Bientôt vous chercherez des équipes de sauvetage. Ici para
18
sez dans l’angoisse. Vous et vos maîtres. Bientôt
vous
chercherez des équipes de sauvetage. Ici paraît le communisme, comm
19
’homme qui se révolte en nous contre le marxiste.
Vous
n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’homme tel qu’il est, sous
20
on doctrinale peut se définir simplement. Les uns
croient
, avec Marx, à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leu
21
sont les faits » comme on voudrait nous le faire
croire
. Une révolution n’agit pas dans le vide, mais contre quelque chose :
22
n ne voit pas où l’acte peut s’y insérer. Comment
croire
que l’esprit puisse agir sur les faits autrement que par une suite de
23
commence à se savoir. Ils promettent du pain, et
croient
ainsi triompher à la fois des bourgeois, et de la vérité humaine de n
24
dirai plus nous, mais je. À la question « Prenez-
vous
au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’aim
25
, mais je. À la question « Prenez-vous au sérieux
vos
idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’aiment pas répondr
26
s-mêmes justes et opportunes (comme celles, je le
crois
, de L’Ordre nouveau, de Combat ou d’Esprit) c’est une violence spirit
27
Il faut savoir entendre ce mutisme formidable. Je
crois
que seule la foi peut en donner jusqu’au bout le courage. Je parle de
28
s doute que je me perds dans ma mystique ? Allez,
vous
ne vous retrouvez que trop bien dans les vôtres ! Déjà les hommes le
29
que je me perds dans ma mystique ? Allez, vous ne
vous
retrouvez que trop bien dans les vôtres ! Déjà les hommes le pressent
30
Allez, vous ne vous retrouvez que trop bien dans
les vôtres
! Déjà les hommes le pressentent : il n’y a rien d’autre à attendre q
31
rtialité ? Ces gens-là voudraient bien nous faire
croire
qu’un texte est intéressant dans la mesure même où il est dépourvu de
32
briqué à coups de platras à la manière antique ».
Vous
avez le ton. Ajoutez-y le plus excitant foisonnement de citations — p
33
qui est la forme particulière de son ironie24 et
vous
aurez ce petit volume de deux-cents pages qui, délayé en six-cents, s
34
ser avec ses mains. 26. « J’aime que les choses
vous
résistent et vous contredisent, comme par exemple une maison trop gra
35
. 26. « J’aime que les choses vous résistent et
vous
contredisent, comme par exemple une maison trop grande, un feu de boi
36
-Évremond ait jusqu’au bout refusé de choisir. Il
croit
pouvoir entretenir avec Dieu des rapports de politesse. Cela pourrait
37
claircir », et l’impureté d’un humanisme que l’on
croyait
tempéré et limpide, mais que l’on voit « s’échauffer, se brouiller »
38
travail. On a l’air d’ironiser, mais lisez donc :
vous
serez pris, vous donnerez tort au traître, c’est-à-dire aux anarchist
39
ir d’ironiser, mais lisez donc : vous serez pris,
vous
donnerez tort au traître, c’est-à-dire aux anarchistes, koulaks, admi
40
dir les sympathies trop spontanées. Il faudra, je
crois
, passer outre. Dans ce déchaînement d’orgueil humain, de scientisme p
41
nce, et porte en soi sa justification. À ceux qui
croient
aux fatalités de l’Histoire, il faut dire simplement qu’elles sont vr
42
re. Mais ils se trompent tout à fait quand ils se
croient
matérialistes28. Ils détestent la matière comme seuls les spiritualis
43
arler qu’en homme. Est-ce possible ? Et peut-il y
croire
? Il a bien vu le choix, mais l’a-t-il fait ? Il veut un monde à la t
44
e, comme le veut le langage confus de ceux qui se
croient
cartésiens. Aussi a-t-on souvent tendance à le rejeter du côté des my
45
e, et quelle est sa mesure dans l’univers qu’il a
cru
concevoir ! 30. « La monumentale grossièreté luthérienne », dit Gun
46
tres entiers d’effroyables et puériles injures. «
Votre
Esculape, votre Avicenne et votre Galien et tous vos scribouillards (
47
ffroyables et puériles injures. « Votre Esculape,
votre
Avicenne et votre Galien et tous vos scribouillards (Scribenten) je l
48
iles injures. « Votre Esculape, votre Avicenne et
votre
Galien et tous vos scribouillards (Scribenten) je les dissoudrai dans
49
Esculape, votre Avicenne et votre Galien et tous
vos
scribouillards (Scribenten) je les dissoudrai dans de l’Alkali !… » I
50
ranch mexicain (c’est à Lawrence que Brett dit «
vous
» tout le long du livre) : Jour de lessive ; à nouveau Frieda barbot
51
Frieda barbote avec plaisir dans ses baquets que
vous
emplissez sans relâche de l’eau du puits. J’apporte, moi aussi, quelq
52
puits. J’apporte, moi aussi, quelques seaux. Puis
vous
partez écrire dans les bois, et moi taper à la machine. À déjeuner, v
53
les bois, et moi taper à la machine. À déjeuner,
vous
me dites que Clarence avait eu une conversation avec Tony au cours de
54
ony au cours de laquelle il lui avait déclaré que
vous
aviez l’intention de « détruire » Mabel, ce qui bouleverse Tony et vo
55
de « détruire » Mabel, ce qui bouleverse Tony et
vous
bouleverse au-delà de toute expression. Vous êtes très peiné, et je d
56
y et vous bouleverse au-delà de toute expression.
Vous
êtes très peiné, et je dis, moi, qu’on ne devrait pas raconter de par
57
vrait pas raconter de pareilles histoires à Tony.
Vous
répondez avec force et chaleur : « Oui, c’est vrai, on ne devrait pas
58
, c’est vrai, on ne devrait pas les lui dire » et
vous
soupirez profondément. Vous ne vous sentez pas bien, aussi après le d
59
pas les lui dire » et vous soupirez profondément.
Vous
ne vous sentez pas bien, aussi après le déjeuner vous vous mettez à f
60
lui dire » et vous soupirez profondément. Vous ne
vous
sentez pas bien, aussi après le déjeuner vous vous mettez à frotter l
61
ne vous sentez pas bien, aussi après le déjeuner
vous
vous mettez à frotter le parquet de la cuisine à genoux ; à l’aide d’
62
ous sentez pas bien, aussi après le déjeuner vous
vous
mettez à frotter le parquet de la cuisine à genoux ; à l’aide d’une p
63
à genoux ; à l’aide d’une petite brosse à mains,
vous
frottez les vieilles planches pourries. C’est cette vision de vous ai
64
vieilles planches pourries. C’est cette vision de
vous
ainsi qui m’a fait peindre ces planchers, des années plus tard, pour
65
dre ces planchers, des années plus tard, pour que
vous
n’ayez plus jamais à les frotter. Après le plancher vous brossez tout
66
ayez plus jamais à les frotter. Après le plancher
vous
brossez tout ce qui vous tombe sous la main et vous lavez des choses
67
otter. Après le plancher vous brossez tout ce qui
vous
tombe sous la main et vous lavez des choses toute la journée. À cinq
68
us brossez tout ce qui vous tombe sous la main et
vous
lavez des choses toute la journée. À cinq heures nous allons chercher
69
nt sellées et nous partons chercher le lait, mais
vous
êtes blême et fatigué. Un trait qui manque par hasard dans cette pag
70
y parvenir. » Ou encore : « Oh ! ne me donnez pas
votre
confiance — Pour me charger du poids de votre vie, de vos affaires ;
71
pas votre confiance — Pour me charger du poids de
votre
vie, de vos affaires ; — Ne me fourrez pas dans vos soucis. » La mauv
72
iance — Pour me charger du poids de votre vie, de
vos
affaires ; — Ne me fourrez pas dans vos soucis. » La mauvaise humeur
73
e vie, de vos affaires ; — Ne me fourrez pas dans
vos
soucis. » La mauvaise humeur est sans doute la caractéristique généra
74
générale des hommes d’aujourd’hui : c’est qu’ils
croient
au bonheur et à l’argent, les deux choses les plus irritantes du mond
75
moyen pris pour fins.) Mais justement Lawrence ne
croyait
ni à l’un ni à l’autre. Sa susceptibilité vient sans doute de son inf
76
si cette petite phrase du récit de Brett : « Puis
vous
partez écrire dans les bois. » On allait oublier l’écrivain. Il est l
77
us, d’une « propagande de guerre » qu’on aimait à
croire
périmée. M. Chuzeville a eu le tort de vouloir y réduire l’évolution
78
que ceux qui les prononcent n’en conçoivent. Pour
vous
le prouver, voici une anecdote d’Angleterre : elle doit donc être vra
79
de valeurs morales, de même que la digestion, si
vous
voulez. L’idée même de s’en vanter indique un trouble. — Enfin, voilà
80
, qui est celle du libéral rationaliste, c’est de
croire
que la proposition « l’Angleterre est le plus beau pays du monde » co
81
iens, plus pénétrés de christianisme qu’ils ne le
croient
, préfèrent appeler révolution. Ces questions me paraissent capitales.
82
traduites. Kierkegaard donne l’exemple unique, je
crois
bien, d’un auteur qui attache autant d’importance à l’opportunité spi
83
, — certains pensent qu’au fond, il n’a jamais pu
croire
. Et pourtant, la définition même de la foi dans l’Évangile n’est-elle
84
l’Évangile n’est-elle pas justement ce cri : « Je
crois
, Seigneur, viens au secours de mon incrédulité ». L’on eût évité ce g
85
ablir le contact ? Claudel n’écrira pas : je vais
vous
expliquer cela clairement, mais : « Tel est le mystère qu’il s’agit p
86
Rickett ne comportent pas de morale : je veux le
croire
pour la morale. Mais ils permettent d’entrevoir l’une des raisons de
87
a des milliers de maisons vides. Dites autour de
vous
que vous en cherchez une, et vous en trouverez pour rien, ou pas gran
88
lliers de maisons vides. Dites autour de vous que
vous
en cherchez une, et vous en trouverez pour rien, ou pas grand-chose.
89
Dites autour de vous que vous en cherchez une, et
vous
en trouverez pour rien, ou pas grand-chose. Encore faut-il savoir com
90
s’agissait, dans ces articles, de ce que les gens
croient
être actuel, ou sont censés croire actuel, dans la littérature ou les
91
que les gens croient être actuel, ou sont censés
croire
actuel, dans la littérature ou les idées. C’est cela qui paie, et qui
92
Voilà l’espèce d’hommes français que je voudrais
croire
la plus authentique. 19 novembre Premiers contacts avec les gens.
93
meurt pas de faim dans nos pays », dit-on, et je
crois
bien que je l’ai dit quelquefois. Mais il y a aussi des exceptions, d
94
son fils pourrait venir aussi voir la machine. Je
crois
bien que sans cette machine, je n’arriverais jamais à leur prouver qu
95
l ne peut pas le faire. Et de plus, il est seul à
croire
qu’il doit le faire. Il m’a décrit son existence sans amertume. Il ne
96
ville, d’heures de bureau, d’impitoyables rendez-
vous
, d’indifférence avaient repoussée dans nos lombes ; cette chose toujo
97
âtre, qu’il faut attraper comme une mouche et qui
vous
saute encore dans la main et vous gratte la paume de ses antennes, de
98
e mouche et qui vous saute encore dans la main et
vous
gratte la paume de ses antennes, de ses écailles et de ses pattes. On
99
e regrette vraiment beaucoup, mais il faut que je
vous
mange. Dure nécessité, et croyez que cela me fend le cœur ! » Voilà l
100
ais il faut que je vous mange. Dure nécessité, et
croyez
que cela me fend le cœur ! » Voilà la dernière trace de la conscience
101
i pied ni patte et n’écrivais plus à personne. Je
crois
à la valeur d’appel de l’absence, ou plutôt du retrait. (Il ne faut p
102
érant vient me chercher. Notre affaire réglée, il
croit
devoir s’excuser de m’avoir fait passer à côté tout à l’heure. « Vous
103
r de m’avoir fait passer à côté tout à l’heure. «
Vous
savez, c’est la coutume, ici ils n’aiment pas qu’il y ait d’autres pe
104
ne, mais je commence à les connaître. Je pourrais
vous
en dire. C’est partout différent, pour l’argent. Si vous prenez N. pa
105
dire. C’est partout différent, pour l’argent. Si
vous
prenez N. par exemple (la ville prochaine sur le continent) ils n’aur
106
s devenu tout doucement amoureux de ma vie, et je
crois
bien que c’est un penchant qu’elle agrée. Non point qu’elle me paye e
107
du destin, comme qui dirait au coin d’un bois. Je
crois
que le réel est à portée de la main, et n’est que là. Alors il s’agit
108
s et de profondes audaces. Des histoires que l’on
croit
intégralement parce qu’elles nous sont données pour ce qu’elles sont,
109
par chapitre48, et à chaque fois le coup est bon.
Vous
partez en pleine convention romantique, populaire carte postale. Mais
110
quive prestement avec une bonne espièglerie, pour
vous
laisser à votre joie ou à vos larmes. Il y a quelque chose de « glori
111
t avec une bonne espièglerie, pour vous laisser à
votre
joie ou à vos larmes. Il y a quelque chose de « glorieux » — au sens
112
espièglerie, pour vous laisser à votre joie ou à
vos
larmes. Il y a quelque chose de « glorieux » — au sens baroque, imper
113
tte en présentant cette œuvre au public français.
Vous
en ferez tous autant en lisant ce livre, en le faisant lire. Et vous
114
autant en lisant ce livre, en le faisant lire. Et
vous
ferez quelque chose contre la guerre, ne fût-ce que de la connaître m
115
ue de la connaître mieux. Peut-être même prendrez-
vous
conscience d’une menace plus générale encore, qui concerne chacun de
116
issable et saisissant : qu’un innocent, ou qui se
croit
tel, se voie privé de sa liberté pour des « raisons » collectives et
117
des hommes les faits interviennent moins qu’on ne
croit
communément. Il faut vraiment que d’autres facteurs prédominent, fact
118
mais plus intelligent qu’au lit, quand je rêve de
vous
, car alors je dois vous créer moi-même vous et vos idées. » ak. Rou
119
’au lit, quand je rêve de vous, car alors je dois
vous
créer moi-même vous et vos idées. » ak. Rougemont Denis de, « [Comp
120
ve de vous, car alors je dois vous créer moi-même
vous
et vos idées. » ak. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Robert Aro
121
us, car alors je dois vous créer moi-même vous et
vos
idées. » ak. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Robert Aron, Vict
122
ues. Sera-t-il Français ? Je voudrais me tromper,
croire
au miracle. Je préfère opposer un pessimisme actif à tant d’espérance
123
e Lièvre de Mars, ce Loir et ce Chapelier fou, on
croirait
une préfiguration des logiciens de l’école de Vienne. Et la discussio
124
r la déclaration de la Tortue à Tête de Veau, qui
croit
que les quatre opérations arithmétiques sont l’Ambition, la Distracti
125
st celle de l’autorité (p. 72). La « vraie foi »,
vous
la trouverez donc aujourd’hui chez l’instituteur laïque. Cette déclar
126
finit par être vraie », et même « l’obligation de
croire
ne digère pas beaucoup du devoir de penser » (commencez par croire, v
127
pas beaucoup du devoir de penser » (commencez par
croire
, vous finirez par penser)… Comme toute sagesse qui se respecte, celle
128
coup du devoir de penser » (commencez par croire,
vous
finirez par penser)… Comme toute sagesse qui se respecte, celle d’Ala
129
Mais jamais la Nature n’a rien produit de pareil.
Vous
sentez bien qu’il y a du démoniaque dans son cas, une sorte de polémi
130
ussi, Don Juan serait le contraire de ce que l’on
croit
, il souffrirait d’une anxiété secrète déjà voisine de l’impuissance.
131
sion de l’esprit et non pas comme nous aimions le
croire
, une exultation de l’instinct, tout porte à supposer que cette passio
132
is par le triomphe ardent d’un autre, et qui déjà
croient
pouvoir abuser de ses victimes. Mille et trois vérités se sont rendue
133
coquette en vain, il me dit en me quittant : “Je
vous
ajoute à ma liste des mille e tre”. » C’étaient les femmes qu’il n’av
134
tantes à dire sont celles que souvent je n’ai pas
cru
devoir dire — parce qu’elles me paraissaient trop évidentes. » Si sin
135
ethe encore se voulait peintre (mais Gide est, je
crois
, plus doué). On l’y découvre enfin, et cela me paraît nouveau, consta
136
de Gide est chrétien dans ses déterminations ? Je
crois
qu’on s’est trop laissé prendre à sa perpétuelle polémique contre les
137
(Il cite ce mot d’un catholique à un pasteur : «
Vous
, vous croyez, mais nous savons ! ») Ceci explique que le souci centra
138
ite ce mot d’un catholique à un pasteur : « Vous,
vous
croyez, mais nous savons ! ») Ceci explique que le souci central de G
139
e mot d’un catholique à un pasteur : « Vous, vous
croyez
, mais nous savons ! ») Ceci explique que le souci central de Gide ait
140
raître plus qu’il n’est, à affirmer plus qu’il ne
croit
. Il se décrit « forcé de s’asseoir au culte de famille. Sa gêne. L’ho
141
. Je l’entends dire, dans le bruit : « Où habitez-
vous
maintenant ? » Je crie que je l’ignore, devant quitter demain la mais
142
. Il dit encore (mais vraiment j’entends mal) : «
Vous
cherchez un studio ? » — « Oui, c’est exactement ce qu’il me faut. »
143
si c’est ainsi, allons le voir de ce pas, voulez-
vous
? » Alors, seulement, je comprends qu’il avait dit : « J’ai un studio
144
dit-il, c’est inquiétant. Cela me ferait presque
croire
à la Providence !… Mais dites-moi, Rougemont, quand on saura que vous
145
!… Mais dites-moi, Rougemont, quand on saura que
vous
habitez ici, qu’est-ce qu’on va dire ?… » Et il répète, à travers ses
146
testant, pour lui, c’est l’opposant. (Comme on le
croit
généralement en France.) Les gênes fécondes qu’il demandait jadis qu’
147
nge-t-il qu’à la morale ? « En somme, lui dis-je,
vous
vous en tenez au protestantisme libéral de la fin du xixe siècle ? »
148
-il qu’à la morale ? « En somme, lui dis-je, vous
vous
en tenez au protestantisme libéral de la fin du xixe siècle ? » — «
149
, il a voulu disjoindre l’amour et le plaisir. Il
croyait
que « l’amour hétérosexuel » était d’autant plus pur que rien de char
150
si, et les conséquences. J’ai été assez bête pour
croire
cela ! Il ne faut jamais croire ce qu’elles nous disent. » Il a pris
151
é assez bête pour croire cela ! Il ne faut jamais
croire
ce qu’elles nous disent. » Il a pris une expression angoissée et cris
152
a pris une expression angoissée et crispée. « Je
vous
parle très sincèrement, je vous parle de choses qui ont joué un rôle
153
et crispée. « Je vous parle très sincèrement, je
vous
parle de choses qui ont joué un rôle très grave dans ma vie. » (Frapp
154
refoulé chez les uns ; et chez les autres résolu,
croient
-ils. Je ne dis pas qu’il torturait Gide, hors quelques crises dont no
155
xpressément. Mais comment définir un saint qui ne
croit
pas ? Un saint privé de foi autant que de religion, ni chrétien ni hi
156
ées où il doutait de l’existence de Dieu. Mais il
croyait
à l’homme individuel, et cette croyance est née de la synthèse du chr
157
s », dit l’Écriture : si l’on est chrétien, qu’on
croie
cela, laissant aux incroyants le droit de mieux savoir. Et qu’est-ce
158
, ne sera-t-il pas celui qui osera dire : « Je ne
crois
pas ! » quand l’État contre l’homme invoquera les Nécessités de l’His
159
s, ou par quelque essence éternelle, comme on l’a
cru
de l’unité de nos nations à partir du xixe siècle. L’Europe est une
160
de l’Incarnation, formulé au concile de Nicée, et
vous
ôtez la condition des sciences physiques et naturelles, qui est la re
161
andes définitions trinitaires et christologiques,
vous
avez quelque chose comme l’Inde et non l’Europe. De cette recherche
162
é. Un professeur de Cambridge, au xviiie siècle,
crut
pouvoir la préciser : l’homme avait été créé en 4004 avant J.-C., le
163
presque toutes décrivent un temps cyclique. Elles
croient
aussi à la métempsycose, à l’astrologie et aux castes. Tout cela se t
164
xception dans le monde antique. Ses prophètes ont
cru
que Iahvé intervenait par de libres actions dans l’existence terrestr
165
nséquent de scandale. (L’homme d’aujourd’hui, qui
croit
qu’il ne croit plus à rien, mime encore ce mouvement de la sagesse my
166
ndale. (L’homme d’aujourd’hui, qui croit qu’il ne
croit
plus à rien, mime encore ce mouvement de la sagesse mythique, quand i
167
t à la mort. « Si le Christ n’est pas ressuscité,
votre
foi est vaine et vous êtes encore dans vos péchés. » Mais cette preuv
168
rist n’est pas ressuscité, votre foi est vaine et
vous
êtes encore dans vos péchés. » Mais cette preuve n’est valable que po
169
ité, votre foi est vaine et vous êtes encore dans
vos
péchés. » Mais cette preuve n’est valable que pour la foi parfaite, e
170
ature du temps, n’est effectif que pour celui qui
croit
« que Dieu peut tout à tout instant », ainsi que l’écrit Kierkegaard.
171
ersonnelle. Rien d’étonnant si l’homme, dès qu’il
croit
cette Histoire, se découvre impuissant devant elle et en elle : rien
172
certaine et serait bonne. Mais encore fallait-il
croire
à l’Apocalypse. D’ici là, nul soutien que la foi. À ce risque du temp
173
ni vraiment qu’on renie la personne : mais on ne
croit
plus, on n’ose plus croire qu’elle puisse répondre, c’est-à-dire être
174
a personne : mais on ne croit plus, on n’ose plus
croire
qu’elle puisse répondre, c’est-à-dire être responsable. Derrière ce m
175
eux et nous ? Entre cela qu’ils pensent que nous
croyons
lorsque nous affirmons le moi réel, et cela que nous pensons qu’ils c
176
mons le moi réel, et cela que nous pensons qu’ils
croient
en le niant ? Nous avancerons peut-être un peu en cherchant à nous re
177
-même. ⁂ Les différences ne sont donc pas où l’on
croyait
, ne sont jamais exactement ce que l’on croyait. Si nous souhaitons pr
178
on croyait, ne sont jamais exactement ce que l’on
croyait
. Si nous souhaitons préciser leur nature, c’est dans les notions de l
179
ant, singulier, plus grand le risque. Ce que nous
croyons
aimer en elle, est-ce elle-même ou l’image de notre ange ? Ce que nou
180
même ou l’image de notre ange ? Ce que nous avons
cru
voir en elle, et que nous déifions peut-être à ses dépens, est-ce not
181
s bien distinctes. Tu ne vois pas la femme que tu
crois
aimer. — Quand je saurai aimer le Soi en elle, je ne serai plus moi,
182
la thermodynamique. L’autre moitié de l’humanité
croit
dur comme fer à la réalité tangible, insuffisante, pleine de mystères
183
malheureuse des origines et des fins de ce qu’ils
croient
, bien qu’ils en vivent plus ou moins bien, et même qu’ils meurent par