1 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
1 on vide pendant l’hiver, une occasion de solitude désirée en secret dès longtemps. Je voudrais bien n’avoir pas l’air trop roma
2 à nos limites. Mais l’homme est ainsi fait qu’il désire sans cesse se risquer au-delà de ce qu’il peut, et franchir au moins
3 ui est leur habitation ordinaire. On ne peut rien désirer de plus plaisant que cet intérieur. Des chaises au siège de bois poli
2 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une révolution refoulée (juillet 1938)
4 le monde le sent, tout le monde le craint — et le désire sans se l’avouer. Voilà pourquoi personne ne bouge. C’est effrayant,
3 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
5 a victime, la « libération » violente de la proie désirée (guerre limitée). 5. Quelle fut la réaction de l’Europe ? — L’opinion
4 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
6 il y a d’unique dans un être. Pourquoi ne peut-il désirer que la nouveauté dans la femme ? Et pourquoi désire-t-on du nouveau,
7 irer que la nouveauté dans la femme ? Et pourquoi désire-t -on du nouveau, du nouveau à tout prix, quel qu’il soit ? Celui qui ch
8 la lutte. Il faut rejeter avec dégoût ce que l’on désirait de toute sa fougue ; et se rire des suiveurs, des successeurs, de ces
5 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
9 à se délivrer de cela même que certains chrétiens désireraient lui « révéler ». Le problème de la conversion devient pour lui le pro
6 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
10 âenâ au pont Chinvat ? Et n’est-ce pas pour avoir désiré l’amour de l’Ange que les amants de la forêt du Morois en viennent à
11 ité : il pose le désir à la base de tout. Nous ne désirons des choses que dans la mesure où elles nous procurent une jouissance.