1 eurs vitales (problème que notre xviie siècle se devait de ne pas poser). L’homme antique peut atteindre la grandeur parce qu

2 astre. L’homme chrétien au contraire, l’homme qui doit être surpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut prendre mesu

3 nte et grandiose monotonie. Art dont la mesure ne doit pas être cherchée dans le pittoresque, ni dans l’ingéniosité, ni dans

4 nc pas l’aspect littéraire de leur expérience qui doit conditionner notre vision. Non point qu’il soit un seul instant négli

5 uir de la vie des dieux et m’y égaler… combien je dois expier tout cela ! » Faust se reprend au seuil de la mort. Mais la vi

6 sé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher et la réalité rugueuse à étreindre. » C’est le cri même de

7 de la définition même d’un tel yoga. Tout savoir doit être confirmé par un faire, qui le tait et l’exprime à la fois. Le « 

8 être quelque chose ici-bas, et qui par conséquent doit tous les jours travailler, combattre, agir, laisse en paix le monde f

9 ns opposer cette confession mémorable : « Nous ne devons proférer les plus hautes maximes qu’autant qu’elles sont utiles pour

10 nt utiles pour le bien du monde. Les autres, nous devons les garder pour nous ; elles seront toujours là pour diffuser leur éc

11 l’acte toute efficacité créatrice et par là même doit être dénoncée comme antirévolutionnaire20. Le matérialisme, c’est l’o

12 térialiste. Non, ce n’est pas une classe que nous devons sauver, c’est l’homme menacé dans son intégrité. Sauver l’homme, ce n

13 d’eux-mêmes. Ils parlent peut-être plus qu’ils ne devraient . Ils nous montrent une jeunesse russe assez peu marxiste, mais encore

14 Un peu d’air pénétra dans le cerveau et Paracelse dut mourir avant d’avoir ressuscité ». Rajeunir son corps et son âme par

15 te spécialité avec les sciences fondamentales qui doivent donner le ton à toutes les autres, et qui sont, comme nul ne l’ignore

16 sens vulgaire). Ce défaut de mots propres aurait dû le contraindre à l’invention de métaphores. Mais Paracelse justement

17 n. Vous êtes très peiné, et je dis, moi, qu’on ne devrait pas raconter de pareilles histoires à Tony. Vous répondez avec force

18 avec force et chaleur : « Oui, c’est vrai, on ne devrait pas les lui dire » et vous soupirez profondément. Vous ne vous sentez

19 médiévale ou renaissante. Notre optique actuelle doit fatalement les déformer. C’est qu’elle est généralement conditionnée

20 e prouver, voici une anecdote d’Angleterre : elle doit donc être vraie. Une petite fille aux cheveux carotte, nommée Alice,

21 heveux carotte, nommée Alice, écrit ceci dans son devoir d’anglais : « L’Angleterre est le plus beau pays du monde. » Un inspe

22 monde. » Un inspecteur passait par là. Il lit le devoir . Tonnerre et foudres de ce pacifiste, qui n’hésite pas à dénoncer « l

23 vre de poser enfin les questions que la France se doit de résoudre pour l’Europe, et de les poser sous la forme concrète d’u

24 termes d’une dialectique au cours de laquelle ils devaient être radicalement niés, on a incité le lecteur, non prévenu ou mal pr

25 té. Du point de vue du sérieux humain, l’éternité doit apparaître comme une espèce d’ironie cruelle ; mais du point de vue d

26 ean Wahl écrit de même : « Remarquons que nous ne devons prendre au sérieux que le sérieux, que la personne, tout le reste peu

27 e de Port-Royal, dont Claudel, s’il est réaliste, doit récuser la principale40, peut néanmoins servir à préciser ce qui oppo

28 s ouvrages de l’auteur. Mais c’est la méthode qui doit retenir ici : il s’agissait pour Mounier de fonder la théorie personn

29 cela dont on ne peut pas se délivrer à temps, et devrait être défini franchement comme ce qui est incommode ou impropre, et do

30 tit. Laissons donc de côté ce petit travail qui a dû valoir les palmes à son auteur. Le second bouquin, c’est l’œuvre d’un

31 ce pays. Je l’ai laissée en plein mystère. Elle a dû en parler longuement avec les clients qui attendaient en silence, le

32 rser sans délai la somme de francs 67,25, restant due sur l’envoi de ce matin. En effet, Pédenaud qui a voulu en avoir le c

33 s la racine de tout l’idéalisme dont les modernes doivent se guérir, s’ils veulent enfin devenir « actuels » ? Est-ce que ce n’

34 tranquille et obstinée de ceux auprès desquels il devrait exercer sa mission. Ils ne veulent pas même l’écouter, et toute sa ra

35 le faire. Et de plus, il est seul à croire qu’il doit le faire. Il m’a décrit son existence sans amertume. Il ne se plaint

36 vient me chercher. Notre affaire réglée, il croit devoir s’excuser de m’avoir fait passer à côté tout à l’heure. « Vous savez,

37 s sont tout fiers de venir à la banque. Ici, on a dû faire cette salle d’attente… » Autant que j’en puis juger d’après les

38 lequel un ancien Philosophe prouvait qu’on ne se devait point mêler des affaires de la République. Si on y agit bien — disait

39 ait-il — on offensera les dieux ; donc on ne s’en doit point mêler. » Mais Aristote témoigne qu’on lui répondit : « Si on s’

40 ie justice, on contentera les dieux. Donc on s’en doit mêler. » La Logique observe à propos du premier dilemme — ou sophisme

41 que chose qui se passe très loin, partout, et qui doit être réel puisqu’on en souffre, mais dont on ne sait rien de précis,

42 oo, et nous démontre que l’équation Napoléon n’en doit pas moins avoir pour second membre l’abdication. Il y a sans doute un

43 non pas devant Blücher, ce hasard, que l’empereur devait succomber. Mais pourquoi cette victoire à Waterloo ? Parce qu’au cour

44 nt qu’au lit, quand je rêve de vous, car alors je dois vous créer moi-même vous et vos idées. » ak. Rougemont Denis de, « 

45  l’obligation de croire ne digère pas beaucoup du devoir de penser » (commencez par croire, vous finirez par penser)… Comme to

46 onner de soi une idée fausse », c’est bien ce que devait éviter Gide, plus jalousement qu’aucun autre. Est-ce vraiment pour le

47 inuit précise, le 18 février 3102 avant J.-C., et doit se terminer dans 426 941 ans par la destruction du monde et sa recons

48 55. Toute réflexion sur l’Aventure occidentale se doit d’affronter ce contraste et d’essayer de l’interpréter. Et, en partic

49 par le message chrétien, l’humanité occidentale a dû trouver les moyens de l’accepter progressivement et d’y adapter ses c

50 c’est le cours même. Et comme ce mouvement pur «  doit  » être dépourvu d’origine et de but connaissable, on ne peut savoir s

51 he à les résoudre à l’aide d’un socialisme qui ne doit rien à Shankara. L’Occident découvre Zoroastre à la suite de Nietzsch

52 , qui est une valeur centrale pour l’Occident, il doit en résulter d’infinies conséquences dans tous les domaines du réel, d

53 alités « bien vues » à l’Ouest, mais que l’Est se devait d’ignorer, voire de condamner, telles que l’originalité, les droits d

54 ur accession à leur vrai moi spirituel, celui qui doit ressusciter en corps glorieux. Védantistes, vishnouites et shivaïtes,

55 s « obscurcie » par son union avec le corps. Elle doit tendre à se libérer du phénomène individuel au lieu que l’âme chrétie

56 phénomène individuel au lieu que l’âme chrétienne doit le transfigurer, — d’où la « résurrection de la chair ». Il en va de

57 individualité qui est là, qui tombe sous le sens, doit être exténuée méthodiquement (non point transfigurée ou glorifiée) po

58 : Sois détaché et accomplis l’action qui est ton devoir , car en accomplissant l’action sans attachement, l’homme obtient le b

59 me obtient le but suprême. (III, 19) Notre propre devoir , si humble qu’il soit, vaut mieux que le devoir parfaitement accompli

60 e devoir, si humble qu’il soit, vaut mieux que le devoir parfaitement accompli d’un autre. Le dharma d’un autre est plein de d

61 t dissoute et le monde avec elle. Car le monde ne doit pas être refusé mais dissous.92 — Je veux voir l’autre en sa réalité

62 eulement devenir amour. Et tu sais bien que tu ne dois aimer que ton « Dieu » dans ses créatures, puisqu’il est dit de Lui q