1
spoir, dans les mesures humaines ou dans la folie
divine
? Il semble bien que Saint-Évremond ait jusqu’au bout refusé de chois
2
les de pensée en tension : Incarnation, personnes
divines
à la fois distinctes et reliées. D’où la définition de la personne hu
3
aque Spirituel, son individualité absolue, le Nom
divin
, investi en lui.61 » Ainsi donc, et selon les admirables commentaires
4
comme notre “individualité éternelle”, notre “Nom
divin
”, ce que le vieil Iran désignait comme Fravarti 62. » L’Ange des souf
5
t « aveugle », enveloppe obscurcissante d’une âme
divine
. Ainsi parlent tous les upanishads, et les premiers écrits canoniques
6
r.76 » Ibn Arabi distingue trois amours : l’amour
divin
du Créateur pour sa créature, et d’elle pour Lui ; l’amour spirituel
7
nnaît soudain dans l’Aimé cette Forme sensible du
divin
, cette théophanie que l’âme peut aimer dans toutes les dimensions de
8
l’amour naturel, possessif — mais une virtualité
divine
que l’amant « imagine » (dont il devine l’Image) et qu’il tend à fair
9
Ibn Arabi, à la Mekke, comme figure de la Sophia
divine
). L’analyse d’Ibn Arabi ne cesse de gagner en profondeur : que l’aman
10
te jouissance, tout plaisir est une expérience du
divin
… Mais l’amour parfait est celui dont l’objet n’est pas limité. C’est
11
cette approbation du plaisir comme expérience du
divin
, comparons-les aux diatribes d’un saint Paul annonçant la « colère de