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bsurdité qui se dégage de pareils faits lorsque l’
esprit
s’y attache et que l’amour ou la pitié essaient sur eux leurs forces.
2
le cœur s’accorde en dépit de tout, tandis que l’
esprit
demeure évasif et lucide devant les conditions que le monde lui propo
3
res. Peut-être voit-on mieux maintenant dans quel
esprit
Ramuz les pose, et que précisément c’est l’esprit de ces Signes. Auss
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esprit Ramuz les pose, et que précisément c’est l’
esprit
de ces Signes. Aussi serait-il bien insuffisant de dire d’une telle œ
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comme chez l’autre, une révolution profonde de l’
esprit
dont procèdent à la fois le refus de la magie et le goût passionné de
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intenant, ce qui ne cesse de provoquer dans notre
esprit
l’étonnement du premier regard, c’est la similitude de forme, c’est-d
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conduisent réellement vers une plénitude, pour un
esprit
comme celui de Goethe. « On a peur que son feu ne le consume », écrit
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aladie, et la convalescence, ont éveillé dans son
esprit
les premières tentations créatrices. À l’origine de son œuvre, voici
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se produire que dans le plus profond silence de l’
esprit
, dans la région où seul accède celui qui sait préserver sa passion au
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l’exercice sans frein des arts occultes laisse l’
esprit
de Faust béant sur le vide : « Moi qui me suis cru plus grand que le
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e nous sommes à l’Occident. » L’Occident, c’est l’
Esprit
incarné. L’incarnation entraîne des « conditions ». C’est la vision d
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e est peut-être le plus important qui se pose à l’
esprit
occidental, dès qu’il atteint les régions de haute tension où la seul
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la divergence des réalisations littéraires. « Bon
esprit
, prends garde ! Pas de partis de salut violents. Exerce-toi ». Objurg
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tésienne nous porte en des régions nouvelles de l’
esprit
où l’action redevient notre seul critère de cohérence. C’est dire que
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me général du livre. Il est inquiétant de voir un
esprit
de cette qualité, et qui certes veut être honnête, se complaire expre
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té. Des groupes tels que L’Ordre nouveau, Combat,
Esprit
, Plans, Réaction, par leur volonté proclamée de rupture, et plus enco
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bases doctrinales exposées ici par des membres d’
Esprit
, de Combat, de L’Ordre nouveau ou de Réaction, pour n’être pas entièr
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où l’acte peut s’y insérer. Comment croire que l’
esprit
puisse agir sur les faits autrement que par une suite de coups de for
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’exprimaient des vues parfois proches de celles d’
Esprit
ou de Combat, il réduit l’aventure humaine à un déroulement indéfini
20
emain, seront pour nous. L’Ordre nouveau, Combat,
Esprit
, travaillent dans la ligne des forces révolutionnaires profondes de l
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, je le crois, de L’Ordre nouveau, de Combat ou d’
Esprit
) c’est une violence spirituelle qui existe déjà au-delà des boulevers
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es un peu bourrues, un peu précieuses, il jette l’
esprit
du lecteur dans le vif d’un sujet, et loin d’exploiter l’avantage de
23
t la même précision savoureuse dans le rendu de l’
esprit
d’un texte, mais cela toujours grâce à des inventions poétiques jouan
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fficultés qu’on découvre, déconcertantes ; puis l’
esprit
qui se met à douter, parce qu’il n’a plus d’application, l’esprit qui
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t à douter, parce qu’il n’a plus d’application, l’
esprit
qui prend peur. La guérison naîtra d’une résistance retrouvée26. Et R
26
e, et qui n’est sans doute que la méditation d’un
esprit
dépourvu de prises sensibles. C’est un état d’âme qui caractérise ass
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s’est passé chez les bourgeois, au sujet du mot «
esprit
».) Le vrai matérialiste, c’est Ramuz. Parce qu’il aime les choses et
28
nt le marxisme comme l’aboutissement logique de l’
esprit
bourgeois-capitaliste. Tous deux savent qu’il faut être pour Dieu ou
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ue son vocabulaire ne pouvait y suffire. Ce grand
esprit
qui savait voir de grandioses correspondances dans le détail bizarre
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sophique dont la saveur ne saurait satisfaire les
esprits
plus curieux de preuves que de faits. J’en viens au petit livre de Gu
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Essai sur la guérison, ouvrage tout imprégné de l’
esprit
vitaliste de Paracelse, brève synthèse des idées les plus neuves, qui
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t c’est une ère favorable qui s’ouvre, celle où l’
esprit
se remet à chercher ce qu’est l’homme, et quelle est sa mesure dans l
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devenir action transformatrice, et productrice. L’
esprit
pur s’évanouit. L’âge qui s’ouvre sera celui du spirituel décisif. La
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c un bon sens socratique, un sens du concret de l’
esprit
qui enchante en moi le disciple de Kierkegaard. Il apparaît de plus e
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de Dieu entraîne la négation du prochain, dans un
esprit
voué à la plus torturante logique. s. Rougemont Denis de, « [Compt
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re scepticisme religieux. Une telle disposition d’
esprit
nous incite à séparer ce qui était lié chez les mystiques : la vision
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dépend de ce que l’on attend de l’homme et de son
esprit
: la puissance de tromper (art inclus) pour jouir, ou la puissance de
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Sur l’
esprit
incarné (février 1936)x M. Julien Benda écrit dans le numéro de ja
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de la NRF la phrase suivante : « La religion de l’
esprit
incarné est celle qui honore l’esprit en tant qu’il veut porter l’emp
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ligion de l’esprit incarné est celle qui honore l’
esprit
en tant qu’il veut porter l’empreinte de certains intérêts terrestres
41
u que leur politique fût une « incarnation » de l’
esprit
; 2° au cas où ils l’auraient fait, ce que j’ignore car je les pratiq
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ologique, ce blasphème ; 3° si l’incarnation de l’
Esprit
, c’est-à-dire Jésus-Christ, fils de Dieu, a jamais « porté l’empreint
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», et conséquemment, si l’on a le droit d’opposer
esprit
pur à esprit incarné dans des termes tels qu’esprit incarné devienne
44
emment, si l’on a le droit d’opposer esprit pur à
esprit
incarné dans des termes tels qu’esprit incarné devienne synonyme de t
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prit pur à esprit incarné dans des termes tels qu’
esprit
incarné devienne synonyme de trahison intéressée ; 4° si M. Benda con
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éressée ; 4° si M. Benda conçoit que l’opposition
esprit
pur contre esprit asservi (aux intérêts politiques) évoque précisémen
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Benda conçoit que l’opposition esprit pur contre
esprit
asservi (aux intérêts politiques) évoque précisément pour un chrétien
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tiquement en unanimité contre le Christ, contre l’
esprit
incarné en Personne ; 5° si le clerc qui s’en lave les mains ne risqu
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lement, étant admis toutefois que la mission de l’
esprit
est d’entrer dans le monde, non point pour s’y soumettre, mais pour l
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cuata sit crux. x. Rougemont Denis de, « Sur l’
esprit
incarné », La Nouvelle Revue française, Paris, février 1936, p. 304-3
51
passionnée sur le sens de certains maîtres-mots :
esprit
, nation, révolution, salut…) Et, comme pour protéger ces conventions
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à chaque chose son droit de devenir présente à l’
esprit
, par lequel il la conçoit dans son cœur, et répète l’ordre qui l’a cr
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st comme « un document où il suit les œuvres de l’
esprit
qui le remue ». Penser dans le train de la création, reformer sans ce
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nges de l’Éternel » et aussitôt… « Ministres de l’
esprit
». Ô singerie géniale et ministère manifeste ! Art poétique, art de r
55
s entendre librement ? 42. Tout le monde parle d’
esprit
sans nulle définition, sans déclarer ce que le mot sous-entend, et qu
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succès de ce livre, les positions constructives d’
Esprit
, et même de L’Ordre nouveau (lequel était parti bien plutôt de Proudh
57
tinct permanent, mais au contraire un besoin de l’
esprit
— le nécessaire vital une fois assuré. Ce qui suffit à renverser l’ar
58
alistes » — que les problèmes de l’homme, et de l’
esprit
, ne se poseraient plus durant le prochain demi-siècle. Parler de la p
59
te de discours-programme intitulé Au service de l’
Esprit
46. Et l’on y lit que les fascistes sont les pires adversaires « de l
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istes placent l’homme ». Et enfin que « c’est à l’
Esprit
que le parti communiste français fait confiance pour l’aider à résoud
61
amplement commenté par Rougemont dans le numéro d’
Esprit
de février 1937 : « Paul Vaillant-Couturier : Au service de l’Esprit
62
937 : « Paul Vaillant-Couturier : Au service de l’
Esprit
».
63
ur plus tard — et c’est une bonne discipline de l’
esprit
que la description objective. Me voici pris dans une expérience forcé
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mme il s’en trouve un peu partout pour sauver « l’
esprit
» d’un pays. J’ai passé tout l’après-midi dessus. — Cela commence par
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hétéroclite de praticien et de collectionneur. L’
esprit
fort et l’esprit de clocher se font une guerre acharnée dans ces page
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raticien et de collectionneur. L’esprit fort et l’
esprit
de clocher se font une guerre acharnée dans ces pages et ils l’emport
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? Est-ce que ce n’est pas aussi la racine de cet
esprit
d’abstraction égoïste dont nous souffrons tous ? Pourquoi les hommes
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du rationnel (que ce soit dans le monde ou dans l’
esprit
) c’est que la raison s’est bel et bien risquée et se risque encore da
69
ie de l’Histoire, libératrice et excitante pour l’
esprit
. À peine l’a-t-on fini qu’on se jette sur Sorel, sur Madelin et sur A
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est la substance des choses espérées ». Ce qu’un
esprit
comme celui d’Alain retient du catholicisme, c’est donc exactement ce
71
é par le prétexte de l’instinct. Aux sommets de l’
esprit
révolté, on verra Nietzsche, cent ans plus tard, renouveler ce défi m
72
que. ⁂ Or si le don juanisme est une passion de l’
esprit
et non pas comme nous aimions le croire, une exultation de l’instinct
73
e nouveauté et de changement perpétuel, dès que l’
esprit
insatiable l’excite, devient une menace pour la vie. En dérivant cett
74
ècle. Et l’adversaire qu’il s’est choisi, c’est l’
esprit
de lourdeur, notre poids naturel, notre faculté naturelle de retombem
75
nt de l’instinct : car s’il le glorifie c’est par
esprit
de polémique, c’est qu’il veut forcer la nature autrement qu’on ne l’
76
versaire. Les idées se retournent au caprice de l’
esprit
: il n’y a plus de vérité qui tienne. Les hommes se rendent ou tomben
77
ttarderait-il ? Elles n’étaient excitantes pour l’
esprit
que par la fausse vertu qu’on leur prêtait. Mais aussitôt qu’elles on
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iente intrépidité, la « volubilité infinie » de l’
esprit
que suppose son entreprise ? Car l’étude des poètes hermétiques exige
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on fondamentale à préférer à la lettre du dogme l’
esprit
qui inspire et qualifie nos actions quotidiennes, fussent-elles non c
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hose, c’est justement le totalitarisme, qui est l’
esprit
de parti logiquement développé. Et d’abord dans la religion. Le vrai
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e siècle. L’Europe est une longue aventure, et l’
esprit
d’aventure y paraît plus sensible que l’objet de la quête n’est clair
82
s cosmiques de l’Histoire sera reprise — contre l’
esprit
des Pères — par les plus grands docteurs occidentaux, tant orthodoxes
83
rahma d’un paria sans voie. Et l’Histoire, dans l’
esprit
de nos contemporains, prend la place de la Providence, bien qu’elle n
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ier soit uniquement du monde : elle le coupe de l’
esprit
. Ce faisant, elle nie la personne, car la personne se fonde dans ce q
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le temps ? Notre époque aurait-elle simplement l’
esprit
« plus historique » que toutes les précédentes ? Oui, s’il s’agit du
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se dilatent soudain au-delà de tout ce que notre
esprit
peut se figurer, l’idée d’évolution balaie nos repères et nous emport
87
eux à l’homme nouveau, à l’ens sibi suscité par l’
esprit
dans l’individu naturel. Pour Descartes, le vrai moi c’est « l’âme »,
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donner au peuple ? — Oui. Lequel ? — Il n’y a ni
esprit
, ni Bouddha, ni aucune chose qui existe. » (Mais on ne donne jamais a
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et les soufis : il s’agit d’une seule quête de l’
esprit
, dont le Graal, ou l’Ange, est : toi-même. ⁂ Les différences ne sont
90
t dans De Coelo, il ajoute : « Le corps de chaque
esprit
et de chaque ange est la forme de son amour.73 » Les trois notions de
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’on est, à soi-même tel qu’on va le devenir par l’
esprit
. C’est rejoindre la forme immortelle de son être au travers d’une « m
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moment de retombement de l’âme frustrée, quand l’
esprit
qui l’appelait cesse de la diriger dans son élan vers le vrai moi ? E
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avait rêvé d’une métamorphose angélique, quand l’
esprit
lui demandait seulement d’ordonner tout le moi terrestre et temporel
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porte l’âme irritée mais non pas convertie par l’
esprit
— comme l’a si bien vu Kierkegaard. Tout amour véritable procède du v
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la brute et l’innocent les premières chances de l’
esprit
, — ou mettant à l’abri des atteintes de l’esprit l’indispensable tiss
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’esprit, — ou mettant à l’abri des atteintes de l’
esprit
l’indispensable tissu conjonctif de toutes les sociétés qui ne sont p
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virtuelle, intemporelle, et donc permanente de l’
esprit
: le mazdéisme et les soufis ont proposé des notions de l’homme et de
98
s des astres et le Karma. Il ne peut être, pour l’
esprit
, qu’indifférent. (Quoique la morale sociale condamne radicalement l’a
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seul, lorsqu’il est satisfait, qui peut libérer l’
esprit
du désir… Ce n’est pas le plaisir mais le désir qui lie l’homme et qu
100
tianisme, en condamnant la sensualité au nom de l’
esprit
, l’a posée comme réalité et catégorie spirituelle. Dans les littératu
101
ce faite à l’âme de l’autre, à son corps ou à son
esprit
— ou encore à son moi total non reconnu, non respecté dans son autono