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maine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)a Si l’
existence
— le degré d’être — se mesure au pouvoir d’incarner sa vérité, le mal
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elle tend vers zéro, c’est d’une philosophie de l’
existence
personnelle qu’avant tout nous avons besoin. Kierkegaard nous en prop
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s. ») Mais plus encore que leur conception de l’«
existence
» et que leur ironie, ce qui rapproche Kassner et son maître c’est le
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problème personnel de ces vies, à leur équation d’
existence
, pourrait-on dire. Or c’est, chez l’un comme chez l’autre, une révolu
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quitter son corps aveugle pour d’autres formes d’
existence
que la Nature se voit pour ainsi dire contrainte d’assigner à l’homme
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au-dessus de cette agonie symbolique de toute son
existence
, et c’est leur chœur qui chante une dernière fois la loi, au moment o
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ce et de la souffrance, de la spéculation et de l’
existence
, de l’au-delà mystique et de l’immédiat éthique. Et quels sont les pl
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puisqu’il concerne les fins les plus hautes de l’
existence
terrestre. « Un fait de notre vie ne vaut pas en tant qu’il est vrai,
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en par exemple, mais que dans chaque instant de l’
existence
le mal et le bien conservent toutes leurs chances d’être préférés, et
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s qu’ils ne le méritent. C’est qu’ils supposent l’
existence
d’un bien et d’un mal concrets dont les Binche ou M. Godeau ou plus r
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flit de vivre, le paradoxe fondamental de toute «
existence
» se concrétise dans une « nécessité » révolutionnaire dont l’ampleur
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maintienne le poste… J’essaie de me représenter l’
existence
quotidienne de cet homme aux prises avec la solitude la plus désespér
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l à croire qu’il doit le faire. Il m’a décrit son
existence
sans amertume. Il ne se plaint que de son isolement intellectuel. Il
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récisément, et des problèmes qui intéressent leur
existence
. J’aurais beau leur expliquer chaque terme. Ils n’y reconnaîtraient r
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de surprises multipliées : peu d’aventures dans l’
existence
d’un homme qui cherche à se posséder plutôt qu’à se fuir dans les has
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irement défaut à la chronique intermittente d’une
existence
. Malgré les pages plus élaborées que Gide a groupées ça et là sous de
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et cela jusque dans les années où il doutait de l’
existence
de Dieu. Mais il croyait à l’homme individuel, et cette croyance est
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ue Iahvé intervenait par de libres actions dans l’
existence
terrestre du peuple élu : dès lors, celle-ci ne dépendait plus des as
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ésurrection, l’homme n’aurait pas la preuve d’une
existence
qui échappe au temps et à la mort. « Si le Christ n’est pas ressuscit
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ne de l’intellect mais bien d’une conception de l’
Existence
. Cette Histoire absolutisée, qui n’est plus connaissance des actes du
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il y a un être spirituel qui tout au long de leur
existence
assume envers cette âme ou ce groupe d’âmes une sollicitude et tendre
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bles réactions. Il est par suite inévitable que l’
existence
réelle, en Occident, ressemble moins à la doctrine que ce n’était le