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ssemblance et voisinage ». Ce regard rajeuni, ces
gestes
rudimentaires, cette odeur de bois fraîchement coupé que dégagent cer
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la plus active, la plus proche de la chose et du
geste
. Poésie, de poiein, ce sera : faire. Connaître, de cognoscere, sera :
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identiquement), c’est alors d’embrasser d’un seul
geste
, de réunir, de relancer vers sa vraie fin tout ce qu’une durée mauvai
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mêmes. » Le nom, qui désigne la chose, appelle un
geste
de l’homme pour cette chose. Le verbe, désignant ce geste, appelle un
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l’homme pour cette chose. Le verbe, désignant ce
geste
, appelle une phrase, un rythme d’actes concertés. Ainsi l’homme se tr
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ontinue qu’il contient en lui dans son être : son
geste
n’est plus que la traduction, dans l’univers matériel, du sanglot de
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per l’herbe sous les pieds » à la guerre. Mais le
geste
du capitaliste, qui eût été la plus belle farce de l’Histoire, a soul
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i l’âge le plus familier avec la mort.) Ainsi nos
gestes
se prolongent, et leur grandeur est dans l’attente qu’ils trahissent.
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l moderne est dégradant, c’est qu’on a limité ses
gestes
à l’immédiat, et borné son attente au salaire. Or toute vie est absur
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f (novembre 1937)ag Le monde entier connaît la
geste
de cette communauté de sans-foyers, d’âmes sauvages et musiciennes, l
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refaire avec ses mains le Paradis perdu et les «
gestes
de Dieu ». Le poète a reçu la vocation de restituer le cosmos à l’éta
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sseoir au culte de famille. Sa gêne. L’horreur du
geste
qui puisse dépasser son sentiment… » Kierkegaard, lui aussi, répétait
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ieu se soit manifesté comme une Personne ; par un
geste
sans précédent ; au temps choisi par lui ; « une fois pour toutes » —