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xiste en tant que le péché crée une tension entre
lui
et Dieu. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’es
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excellence du chrétien, hors duquel il n’est pour
lui
ni mesure, ni grandeur, ni forme, mais seulement chimères et incohére
3
emps d’une pensée autoritaire. Entendons que pour
lui
, penser n’est pas se débattre dans ses contradictions personnelles, p
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squ’à l’arbitraire parfois —, ce dont on hésite à
lui
faire reproche, car ce qui lui importe, comme à nous, c’est préciséme
5
e dont on hésite à lui faire reproche, car ce qui
lui
importe, comme à nous, c’est précisément le sentiment d’absurdité qui
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asif et lucide devant les conditions que le monde
lui
propose. b. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Jean Cassou, Sara
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oix d’un de nos aînés, interrogeant notre destin,
lui
poser en face des questions d’une accablante simplicité. Me tromperai
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jeté au sein d’une nature hostile, de sorte qu’il
lui
faut sans cesse s’efforcer, ne connaissant que peu de repos de son ad
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et l’époque, de ce ton viril et simple qui est à
lui
, nullement irrité (comme un Bloy), nullement moralisant ou jacobin (c
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s’avance dans la journée, et l’angoisse autour de
lui
grandit. De partout l’orage s’amasse. Vers le soir, il éclate tragiqu
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ent d’un outil. D’où le reproche de puérilité que
lui
adressent ceux qui, par exemple, n’hésitent pas à prendre au sérieux
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fusion et la réalise soudain — la fait chose — en
lui
donnant une forme ; l’actualise — la fait acte — en l’arrêtant dans c
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la fait acte — en l’arrêtant dans cette forme et
lui
donnant une date. Les périodes qui « marquent » dans l’Histoire sont
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, c’est-à-dire incarnée. La question se pose pour
lui
, dès l’abord, en termes matériels, urgents et contraignants. De là le
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e moment le choix de Goethe a trouvé sa forme. Il
lui
faudra maintenant le renouveler perpétuellement durant toute sa vie.
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st se reprend au seuil de la mort. Mais la vie ne
lui
sera plus qu’un profond renoncement ; même si la passion l’occupe un
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e fois la loi, au moment où il reçoit la grâce de
lui
échapper : « Wer immer strebend sich bemüht, — Den können wir erlösen
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ethe n’a pas connu de tels déchirements. Et c’est
lui
qui méritera la phrase de la Saison : « Pas de partis de salut violen
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gé par une cotte d’invisible silence. Vous pouvez
lui
parler sans le troubler : les mots n’atteignent plus son rêve profond
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être la littérature, puisque écrire signifie pour
lui
révéler, parler, crier, miraculer le réel. Au contraire l’on peut con
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higénie ou des Ballades, c’est que l’art est pour
lui
la tentation la plus aiguë de jouer avec les mystères, et par là même
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la mort ? L’homme ne peut juger que plus bas que
lui
. C’est-à-dire qu’il n’en a pas le droit. Certes, il est d’autres reco
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lle au monde, c’est que, jusqu’à nouvel ordre, je
lui
fais encore confiance ». Ainsi se termine ce livre amer, sans qu’à vr
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e parti, et agir ?… — Paralysie. — Le salut qu’on
lui
offre, il faudrait qu’elle le paie du prix de l’âme même. On nous don
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s choses ont de nouveau leur sens. Ramuz parle de
lui
, c’est la première fois. Et c’est à peine de lui. Dix petites pages é
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lui, c’est la première fois. Et c’est à peine de
lui
. Dix petites pages émouvantes, d’une confidence encore contrainte : «
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art égal à son modèle. On voudrait pourtant qu’il
lui
donne parfois libre carrière, qu’il ne le garde point sans cesse à po
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chaste, ignorant, avide de « culture ». Volodia,
lui
, est fils de bourgeois : taré donc, intellectuel, ratiocineur, il n’a
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matérialisme dialectique. Quand on possède, comme
lui
, le sens de la solitude et le sens de la communauté — indissolubles —
30
, peut se passer d’avoir raison, puisqu’il a pour
lui
la Nature27. C’est quand il parle d’elle qu’il est grand, qu’il donne
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un beau matin par deux inspecteurs. Ces messieurs
lui
apprennent qu’il est inculpé, mais ils ne savent pas de quoi et n’ont
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grossier30. Il faut se méfier de la gloire qu’on
lui
a faite. On nous rapporte par exemple que « déjà vieux et ne voulant
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ne voulant pas mourir, il s’adressa au diable qui
lui
conseilla de se faire enterrer pour une année, coupé en petits morcea
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ie de ce mode — de cette mode — d’expression, qui
lui
paraît peu scientifique. Il s’en tire au moyen d’allégories, et trans
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ne conversation avec Tony au cours de laquelle il
lui
avait déclaré que vous aviez l’intention de « détruire » Mabel, ce qu
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haleur : « Oui, c’est vrai, on ne devrait pas les
lui
dire » et vous soupirez profondément. Vous ne vous sentez pas bien, a
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mes. Mais après tout, qui donc vint à son aide, à
lui
? Il n’avait que la nature, les bêtes, les choses. Envers elles, il e
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l’évolution du mysticisme allemand, qui justement
lui
inflige le démenti le plus formel. Car si l’on voit à la rigueur le p
39
ît parfois hasardeuse. Les travaux de Jean Baruzi
lui
sont inconnus ; de même que les études de A. Koyré sur Franck et Weig
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l’universalité de cet état, c’est aussi que pour
lui
, le désespoir est le péché, la seule maladie vraiment mortelle, dont
41
nt », ils oublient de dire que le néant, dont ils
lui
prêtent ainsi le goût, est justement celui que Kierkegaard dénonce au
42
e Kierkegaard dénonce au cœur des systèmes qu’ils
lui
opposent. 3. Parce que Kierkegaard s’est déchaîné contre les églises
43
res œuvres sous des masques diversement trompeurs
lui
apparaîtraient encore plus fortes de nos jours. Il se peut qu’il se f
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vie et dans la mort du Christ, homme et Dieu, car
lui
seul eut vraiment « le droit de mourir pour la vérité », étant lui-mê
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est permis à chacun de se servir de tel son qu’il
lui
plaît pour exprimer ses idées, pourvu qu’il en avertisse. » Cette phr
46
t à cette origine, entre plusieurs probables, qui
lui
paraît la plus concrète, la plus active, la plus proche de la chose e
47
faire copieusement houspiller. Et pourtant, c’est
lui
seul qui détient la méthode efficace pour en sortir. Mais quittons là
48
ement de la Création. « Et c’est pourquoi une fin
lui
fut en effet donnée » — qui est sa mort. Mais l’œuvre du poète, la vo
49
ication avec la source continue qu’il contient en
lui
dans son être : son geste n’est plus que la traduction, dans l’univer
50
ce qui est. Et maintenant, pour se connaître, il
lui
suffit d’agir sa vocation. Dans l’acte conscient de la fin qui l’engl
51
nstruments dont il a la propriété ». Et son corps
lui
est comme « un document où il suit les œuvres de l’esprit qui le remu
52
e ne sais pourquoi, d’ailleurs, ils s’obstinent à
lui
accoler un adjectif pléonastique : « personne humaine ».) En 1932, le
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vantage. Et moi, je recule devant l’entreprise de
lui
expliquer la nature de mon travail. « Écrire », qu’est-ce que cela si
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long visage de Pédenaud. J’ai l’impression que je
lui
gâte la vie. Trois fois la semaine au moins, il me voit venir avec un
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uctions par téléphone au chef-lieu. Son supérieur
lui
a confirmé qu’un manuscrit s’affranchit comme une lettre. Il faut don
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ettre. Il faut donc que je m’exécute, sinon c’est
lui
qui sera forcé « d’y aller de sa poche ». Me voilà courant à l’autobu
57
nner. Pédenaud est mutilé de guerre. Il boite. On
lui
a donné cette recette auxiliaire à titre de dédommagement. Salaire :
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e n’arrive pas à savoir combien ce petit commerce
lui
rapporte, « ça dépend des années ». 1er décembre Dépenses du premi
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avec la solitude la plus désespérante, celle que
lui
crée l’indifférence tranquille et obstinée de ceux auprès desquels il
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doit point mêler. » Mais Aristote témoigne qu’on
lui
répondit : « Si on s’y gouverne selon les règles corrompues des homme
61
ais, ou demeurent sans réponse. Le courrier qu’on
lui
adresse est retenu par les intendants, les paquets vidés. Le régime d
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de la Révolution : Vive la Nation ! Or ce cri qui
lui
donne la victoire le condamne. Je simplifie encore la thèse : Napoléo
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énonce son pouvoir, préfiguration des fascismes. (
Lui
aussi fut trois fois plébiscité !) Devant les Chambres, il s’écriera
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scine les masses, et les élites. Sous prétexte de
lui
résister, les voilà qui d’elles-mêmes se mettent en rang, lèvent le p
65
nd elle est plus petite. Dans les deux cas, elles
lui
deviennent problématiques. D’où les discussions qu’elle engage avec l
66
maux parlants, créatures curieusement acharnées à
lui
opposer une logique qui, n’étant plus le fait des grandes personnes —
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des chrétiens vivant selon la foi et capables de
lui
faire pressentir que ses observations toujours ingénieuses, souvent j
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gots de grand ténor, l’on est tenté de ne voir en
lui
que le feu naturel du désir, — une espèce d’animalité véhémente, et c
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tte passion vers le plaisir, la société se trouve
lui
ménager des satisfactions qui l’épuisent, sans que l’ordre des choses
70
cer la nature autrement qu’on ne l’a fait jusqu’à
lui
. Polémiste perpétuel, Nietzsche se trouve entièrement déterminé par l
71
t ces périodes de dépression où j’avais besoin de
lui
pour me ressaisir, et où je me montre dolent, geignant, pitoyable. »
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l’ennuie. » Type de boutade dont certains, contre
lui
, ne se priveront pas d’abuser. Voici qui va fort loin dans la critiqu
73
a pas été vécu, ou mal vécu. (« J’avais besoin de
lui
pour me ressaisir ».) La vie réelle n’y figure souvent qu’à la manièr
74
nvertis-convertisseurs. Il faudrait voir que pour
lui
, le problème proprement religieux s’est posé, et se pose encore, dans
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de cela même que certains chrétiens désireraient
lui
« révéler ». Le problème de la conversion devient pour lui le problèm
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éler ». Le problème de la conversion devient pour
lui
le problème négatif du refus de la fausse conversion, ou de la conver
77
qui puisse dépasser son sentiment… » Kierkegaard,
lui
aussi, répétait : je ne suis pas chrétien. Mais c’était par désir de
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. 54. Besoin si contagieux, lorsqu’on parle avec
lui
, ou qu’on écrit à son propos, qu’il faut se forcer pour n’abandonner
79
Le lendemain matin, très tôt, nous arrivons chez
lui
, ma femme et moi. Le studio est vaste et plaisant, agrémenté d’un esc
80
« Allô ! Allô ! » et me demandera de passer chez
lui
pour quelques instants. Et, chaque fois, il orientera la conversation
81
estante puisse avoir un sens. Le protestant, pour
lui
, c’est l’opposant. (Comme on le croit généralement en France.) Les gê
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t-être ne songe-t-il qu’à la morale ? « En somme,
lui
dis-je, vous vous en tenez au protestantisme libéral de la fin du xix
83
usquer du désir de l’homme ». Plusieurs, mariées,
lui
ont confié « qu’elles tenaient la libido de leur mari pour quelque ch
84
fie le moins du monde l’image que l’on connaît de
lui
. Nous parlions style, tournures de phrases, Littré. Et quelquefois, l
85
c insistance de mon opinion sur Strindberg, et je
lui
fis une réponse assez vague, m’étonnant surtout de la question. Huit
86
nous avons les témoignages, mais il restait, pour
lui
, problème. Gide avait peu d’instinct religieux, et moins encore de go
87
ou redevenir chrétien, ne pouvait signifier pour
lui
que la sainteté, non l’accueil du mystère, ni l’adhésion à un credo.
88
en donne la preuve : avoir la foi sans être saint
lui
paraissait la tricherie même, tandis qu’il eût admis la sainteté sans
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tôt la rectitude, qu’il tenait pour la vérité. Il
lui
arrivait ainsi de s’arrêter à la logique exotérique d’un texte, dison
90
thèse du christianisme. Elle n’existe pas hors de
lui
, et n’est pas explicable sans lui. (Je ne dis pas qu’elle soit chréti
91
ste pas hors de lui, et n’est pas explicable sans
lui
. (Je ne dis pas qu’elle soit chrétienne pour autant.) Gide était indi
92
ux, tel qu’il se pose au monde christianisé, et à
lui
seul, libéré de l’empire des mythes, n’a cessé d’occuper sa pensée. E
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idu ne devient une personne que par l’unicité que
lui
confère sa vocation, autrement il est vu comme une répétition, grain
94
par un geste sans précédent ; au temps choisi par
lui
; « une fois pour toutes » — voici ruiné d’un coup tout l’édifice myt
95
s a été vaincu au matin de Pâques, que l’homme ne
lui
appartient que par la chair (étant au monde mais non du monde) et qu’
96
t une vision réduite et limitée de l’Histoire qui
lui
permet de rendre un rythme à sa durée. L’apparition du Christ ne marq
97
durée. L’apparition du Christ ne marque plus pour
lui
le commencement du temps de la Fin, mais le « milieu des temps », sym
98
s flux irrésistible entraînant à la fois ceux qui
lui
cèdent et ceux qui lui résistent — peut-on la distinguer encore du te
99
raînant à la fois ceux qui lui cèdent et ceux qui
lui
résistent — peut-on la distinguer encore du temps lui-même ? N’est-el
100
tsia comme dans les masses modernes, et c’est sur
lui
que les dictatures totalitaires fondent leur pouvoir. Le droit d’oppo
101
igentsia de l’Inde se préoccupe des problèmes qui
lui
sont imposés par la technique et par l’hygiène occidentales, et cherc
102
es une sollicitude et tendresse spéciales ; c’est
lui
qui les initie à la connaissance, les protège, les guide, les défend,
103
forme sous laquelle Dieu se révèle à soi-même en
lui
. C’est la “part allotie” à chaque Spirituel, son individualité absolu
104
n individualité absolue, le Nom divin, investi en
lui
.61 » Ainsi donc, et selon les admirables commentaires qu’Henry Corbin
105
, jeune femme d’une beauté resplendissante et qui
lui
dit : — Je suis toi-même ! Mais si l’homme sur la Terre a maltraité s
106
sophie bouddhiste », comprenons qu’il s’agit pour
lui
d’une expérience rigoureusement spirituelle. En somme, l’adversaire p
107
pirituel et se laisse transformer, réorienter par
lui
. C’est le vrai moi qui aime, qui est l’agent de l’amour. Ce vrai moi
108
d’où vient la personne ? Quel que soit le nom que
lui
ont donné les trois religions abrahamiques, le vrai moi est toujours
109
r de ce qu’il aime peut-il haïr vraiment ce qu’il
lui
sacrifie ? Le masochisme n’est-il pas le moment de retombement de l’â
110
n élan vers le vrai moi ? Elle voulait l’ange. Il
lui
reste la nostalgie d’une fuite hors du moi naturel. Désormais le viei
111
rêvé d’une métamorphose angélique, quand l’esprit
lui
demandait seulement d’ordonner tout le moi terrestre et temporel à la
112
e peut pas aimer le prochain : il ne peut voir en
lui
que son semblable — un corps « vil » et une âme qui se veut ange —, n
113
, non le vrai moi dans son autonomie. Si le corps
lui
paraît désirable, il sera parfois tenté d’attribuer ce mouvement, né
114
connaît le mode de prière et de glorification qui
lui
est propre. » Toute personne s’origine en Dieu, qui l’a créée afin d’
115
impossible d’aimer un être sans se représenter en
lui
la divinité. Un être n’aime en réalité personne d’autre que son créat
116
ivin du Créateur pour sa créature, et d’elle pour
Lui
; l’amour spirituel « dont le siège est en la créature toujours à la
117
amant tende à contempler l’être aimé, à s’unir en
lui
, à en perpétuer la présence, son amour tend toujours à faire exister
118
le plus éminent, le Prochain ; c’est donc d’après
lui
que s’établissent toutes les distinctions relatives au prochain, c’es
119
ortion de ce qu’il a quelque chose du Seigneur en
lui
; or, comme nul ne reçoit de la même manière le bien qui procède du S
120
cipe du climat spirituel « iranien » et trouve en
lui
ses origines archétypales. La passion du héros, que l’on peut interpr
121
r érotique, est vénéré par les yogis, « car c’est
lui
seul, lorsqu’il est satisfait, qui peut libérer l’esprit du désir… Ce
122
situer de telle manière que la lumière se voie en
lui
, mais qu’en même temps le vrai moi de l’amant s’y découvre, autrement
123
sens telle. Mais la lumière ? Est-ce le Nom qu’on
lui
donne qui diffère, — ou quoi d’autre ? Le point du dialogue est ici.
124
tendue, mais selon le regard que nous portons sur
lui
, il en jaillit un monde ou l’autre : l’Occidental ou l’Oriental. Tous
125
nt plus ancien que notre individu naturel, et qui
lui
survivra dans le cours des siècles, sans surprises et mille fois réin
126
besoin pour s’accomplir, et par ce culte que nous
lui
rendons, nous arrivons à connaître le monde et à l’anéantir en l’abso
127
« Dieu » dans ses créatures, puisqu’il est dit de
Lui
qu’il est amour. — Mais Dieu pour nous est une Personne, et nous crée
128
ie et contre l’entropie94. Elle ne sait plus d’où
lui
vient cette passion qui a produit la technique et les sciences, mais
129
oisi cette voie, qu’il aille jusqu’au bout ! Pour
lui
la Réalité est dans l’individuel, et l’Être dans les raisons d’être d
130
écrit : « Faust se plaignait d’avoir deux âmes en
lui
. J’ai en moi une foule d’âmes turbulentes. Et tout se passe comme dan
131
e l’observer à l’aide d’un microscope, l’éléphant
lui
aussi ne serait plus qu’une vaste illusion. 70. Les Questions de M