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surtout une défense contre le Démon révolté et la
Magie
latente ; et s’ils ne le voient pas, c’est que précisément cette défe
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voir la révolte chez ceux-là qui la crient, et la
magie
chez ceux qui vaticinent, ayant été moins loin que Goethe dans la dom
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t écrit des poèmes « magiques » puis renonce à la
magie
, et se tait. Goethe, initié dans sa jeunesse, commence d’écrire vers
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l’esprit dont procèdent à la fois le refus de la
magie
et le goût passionné de l’effort immédiat. Qu’un fait de cet ordre pu
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mment dans son âme » qu’il appelle les arts d’une
magie
maîtrisée, c’est-à-dire incarnée. La question se pose pour lui, dès l
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en passant par une application matérielle que la
magie
, se reniant en tant que spéculation extra-terrestre, peut s’intégrer
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l’origine de son œuvre, voici donc le fait de la
magie
domptée ; conçue sous de tels auspices, c’est tout naturellement que
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« substance » — à quel point le renoncement à la
magie
spéculative n’est, en fait, qu’un accomplissement, le plus difficile
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ur, des conceptions s’opèrent. C’est ainsi que la
magie
reniée extérieurement au profit d’une expression « utile », renaît co
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de la fureur ». Cette complexe dialectique de la
magie
, Goethe lui-même l’a stylisée en symboles concrets dans le Faust, œuv
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ner à l’homme actif 8, l’on découvre que c’est la
magie
encore qui n’a cessé de l’entraver : Könnt ich Magie von meinem Pfad
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e encore qui n’a cessé de l’entraver : Könnt ich
Magie
von meinem Pfad entfernen Die Zaübersprüche ganz und gar verlernen, S
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ccueillent dans leur harmonie : c’est la « grande
Magie
» que Faust enfin rejoint dans la pleine possession de ses forces et
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système de sa folie. Mais l’irruption de cette «
magie
» est si violente qu’elle a certainement angoissé l’enfant : n’est-ce
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que expérience la remplit : l’envahissement de la
magie
aboutissant au renoncement et à l’action. Le second Rimbaud est vraim
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stitue l’Occident spirituel. C’est le refus de la
magie
qui fonde notre éthique, et ce dilemme est peut-être le plus importan
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. ⁂ Cette similitude de forme dans le cours de la
magie
chez Goethe et chez Rimbaud, et d’autre part le contraste absolu des
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er sans cesse à nouveau l’exigence dernière de la
magie
: son reniement au profit de l’action. Insistons sur ce terme de prof
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n, 4 février 1829. 9. Si je pouvais écarter la
magie
de mon chemin Oublier tout à fait les formules d’enchaînement Si j’ét